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Partira, partira pas ? Ludovic Obraniak ne ferme pour l’instant aucune porte. S’il assure qu’une hypothétique victoire en finale de la Coupe de France, le 31 mai face à l’Evian-TG, synonyme de qualification pour la Ligue Europa, n’aurait «aucune espèce d’incidence» sur son choix, le milieu de terrain des Girondins n’a pas tiré un trait sur ses envies d’étranger. «Or, à 29 ans, le temps commence à se faire court et les occasions de se projeter dans un championnat étranger sont de plus en plus rares, nous a confié le Franco-polonais. J’y réfléchis, mais ça dépend aussi de l’offre et de la demande. Jusqu’à maintenant, j’ai eu des propositions, mais jamais rien de mieux de ce qu’on me proposait en L1. Si je pars, c’est pour progresser.»
«La Russie est en train de devenir un super Championnat»
Le championnat russe, et notamment le Zénith Saint-Pétersbourg qui souhaiterait s’attacher ses services cet été, répondent-ils à ses critères ? «Aujourd’hui, on ne peut plus se permettre d’exclure quoi ce soit, répond Obraniak. La Russie est en train de devenir un super Championnat. Quand on regarde la qualité des formations comme l’Anzhi, les quatre clubs de Moscou (Spartak, Lokomotiv, Dinamo et CSKA, ndlr), le Rubin Kazan et même le FK Krasnodar, c’est un Championnat qui tient la route. En tout cas, moi je n’exclus pas cette possibilité, d’autant que j’ai aussi des origines de l’Est. Ça correspond à ma mentalité, c’est quelque chose qui pourrait me tenter.» Autre élément de réflexion pour l’ancien Lillois : la future taxe à 75% qui concernera toutes les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d'euros, y compris les clubs de football.
La taxe à 75%, «ça va changer la donne»
«On verra ce qui va se passer avec le nouveau changement fiscal, souligne Obraniak. Ça va changer la donne pour les clubs et pour les joueurs. Il y aura une réflexion commune. Ça peut aussi dépanner certains clubs de voir partir certains joueurs. Je m’attends à un mercato mouvementé.» Parce qu’il n’a «pas la mémoire courte», le milieu de terrain assure toutefois que «si négociations il y a, elles seront dans le respect de toutes les parties». «Je n’oublie pas que Bordeaux m’a tendu la main et permis de reprendre confiance, insiste-t-il. Honnêtement, je ne sais pas ce qui va se passer, mais je me dois de me montrer respectueux.»