Quel souvenir gardez-vous de Lorient ?
C’est un club où j’ai énormément appris. Si je franchis un cap en signant à l’OM, c’est aussi grâce à Lorient. C’est une fierté d’avoir endossé ce maillot. Je les remercie pour tout ce qu’ils m’ont apporté. Après le football, c’est ''donnant-donnant''. J’ai toujours tout donné pour ce club et il me l’a rendu. Mon seul regret, c’est de ne pas pouvoir saluer mes amis et le public lorientais. Mais je ne les oublie pas. Je tiens aussi à remercier le coach, Christian Gourcuff, pour tout ce qu’il m’a apporté.
Vous n’avez pas été retenu au centre de formation de Toulouse avant de passer par le National à Louhans-Cuiseaux. Cette signature, c’est une revanche sur le passé ?
Non, je ne suis pas du tout revanchard. Si je n’ai pas signé pro à Toulouse, c’est certainement que je n’avais pas le niveau à ce moment-là. Et c’est surtout le destin. J’ai ensuite compris que dans un parcours, il fallait aussi passer par des étapes difficiles et que cela ne devait pas m’empêcher de continuer à travailler durement. Ces moments compliqués, ils ont toujours été pour moi une source de motivation.
Un gars qui crache pas sur son ancien club, et qui reconnait que si etant plus jeune un club ne l'a pas garde c'est qu'il n'avait pas le niveau.