Comme il le fait quelques fois dans une saison, Lucho est passé devant la presse au centre RLD ce vendredi. Malgré quelques douleurs sans gravité au mollet, il a fait part de toute sa motivation et de son espoir quant à une saison réussie de l’OM.
Lucho, comment expliques-tu la différence de visage de l’OM entre la Champions League et le championnat ?
C’est une compétition différente. On a gagné un match important en Champions League à domicile et ce ne sera pas la même chose en championnat dimanche. Je respecte autant les joueurs de Dortmund que ceux de Brest mais on fera tout pour gagner encore une fois.
Quelles sont les raisons du début de saison difficile en Ligue 1 ?
On a mal débuté le championnat et on n’a pas déployé un très grand jeu contre Dortmund malgré le score. On fait de bons bouts de match depuis le début de la saison que ce soit à Lille ou contre Sochaux mais il n’y avait pas le résultat escompté au final. A Valenciennes, on ne gagne pas pour ces fameuses trente secondes de jeu en trop… On est toujours à la recherche d’un équilibre et de régularité mais, si on est concentré et solidaire, ce qui n’a pas toujours été le cas, il y aura des résultats.
Comment as-tu vécu ton repositionnement à un poste plus défensif contre Evian TG et Valenciennes ?
C’est une décision qui appartient entièrement à l’entraîneur et je m’y plie. Il sait que je peux jouer en 5 (tel qu’on l’appelle en Argentine, c’est le numéro 6 en France) à un poste plus reculé. Je l’ai fait à River, à Porto ou en sélection. Mais je n’ai jamais caché que ma préférence était de jouer au milieu sur le côté droit. J’ai la chance de pouvoir évoluer dans différents systèmes et quoiqu’il en soit, le principal c’est de jouer. Peu importe le poste.
Tu avais une très bonne entente sur le terrain avec Niang, est-ce que ça peut être la même chose avec Remy ?
J’espère bien. Il y a beaucoup d’alternances en attaque mais il y a beaucoup de très bons joueurs comme Mathieu (Valbuena), André-Pierre (Gignac), André (Ayew) ou Loïc (Remy). Ils ont de la qualité et c’est facile de jouer avec eux même si on recherche toujours plus de complémentarité.
«Je voulais partir mais aujourd’hui je suis content d’être ici»
On dit souvent que l’OM manque de leader, es-tu vraiment impliqué ?
Je me suis toujours senti impliqué depuis mon arrivée au club. Il y a différents types de leaders, ils peuvent être des leaders de vestiaires ou des leaders techniques sur le terrain. On ne peut pas dire qu’on en manque à l’OM, que ce soit Steve (Mandanda), Ben’ (Cheyrou) ou Alou (Diarra), ils peuvent tous motiver un groupe. Il y a des joueurs pour assumer ce rôle. Et je ne crois pas que ce soit ça le problème, il y a un bon groupe qui a la volonté de s’améliorer. L’important à l’heure actuelle pour nous, c’est surtout de remonter au classement.
Quand tu étais en sélection cet été, tu aurais déclaré au quotidien La Nacion que tu voulais rester à l’OM alors que tu étais sur le départ…
Cette interview a mal été interprétée par le journaliste. Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas partir, j’ai toujours fait connaître mes intentions à ce moment-là. Je voulais partir mais le marché était fermé pour moi. Aujourd’hui je suis content d’être ici à Marseille, j’ai un contrat et je suis prêt à le respecter. Je suis à 100% impliqué avec l’OM, il y a bien eu des contacts avec Malaga, la Roma ou Arsenal mais il n’y pas eu d’accord. J’avais toujours dit que je partirai si l’OM trouvait un accord qui lui permettait de s’y retrouver financièrement. Ca n’a pas été le cas. Et tout ça, c’est du passé désormais.
Et un titre de champion cette saison, tu y crois encore ?
Le titre, j’y crois encore bien entendu et je pense même qu’on finira très bien placé. Par le passé, on a déjà perdu des grands joueurs comme Ben Arfa, Niang ou Koné et ça ne nous a pas empêché de faire des résultats.
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