En effet il avait été recruté dans cet optique la mais si il est à Dijon aujourd'hui c'est bien parce qu'il n'a pas le niveau L1, il l'aura peut être un jour je lui souhaite mais soyons honnête, au jour d'aujourd'hui il ne l'a pas.
Entièrement d'accord pour moi il a le niveau pour l 'instant d'un dessus de ligue 2 ou bas de ligue 1 mais pas mieux .
Le problème est : peut-on corriger des lacunes tactiques ??
ITW FOMEN :
CF : Je suis Charley Fomen, international camerounais et je joue à Dijon. Je suis arrivé en Europe comme tout jeune joueur qui rêve de venir en Europe pour être footballeur professionnel. Je suis arrivé à Marseille en avril 2009. Je venais de faire une Coupe d’Afrique où j’ai été vice-champion. Et c’est comme ça que je suis venu à Marseille.
FM : Comment se sont passés vos premiers mois à Marseille ?
CF : Ça a été très, très dur. Comme pour tout jeune joueur qui vient d’un horizon différent, c’était vraiment difficile. Mais dès que la mayonnaise a pris, j’ai bossé et encore bossé. Je me suis dit qu’il y avait du travail à faire, qu’il fallait apprendre auprès des grands frères. C’était ça l’objectif.
FM : En parlant de grand frère, vous avez un parcours assez similaire à celui de Taye Taïwo. Comment jugez-vous sa carrière ?
CF : Taye, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. J’aime bien son état d’esprit, sa manière d’être. Marseille, ça nous a permis de vraiment nous rencontrer. Mais on se connaissait déjà au travers de nos sélections nationales. J’avais déjà joué face à lui, c’est un grand joueur. Je l’admire beaucoup donc je suis content d’avoir été auprès de lui pour apprendre, travailler et être au top comme lui.
FM : A-t-il joué son rôle de grand frère en vous aidant, en vous conseillant ?
CF : Oui, il m’a donné des conseils. Il m’a dit qu’il faut travailler, travailler et encore travailler. Il faut que je travaille, que je ne regarde pas ce qui se passe à côté, et ça payera un jour.
FM : Pensez-vous avoir les cartes en main pour succéder à Taïwo du côté de Marseille ?
CF : Je suis venu à Dijon pour avoir du temps de jeu. Et je pense que là, je suis très bien parti pour le remplacer, et pourquoi pas faire un peu plus. On dit « à la Taïwo », j’aimerais qu’on dise « à la Fomen » maintenant.
FM : Ce prêt à Dijon est un souhait de votre part ou est-ce l’OM qui vous l’a suggéré ?
CF : Le choix de rejoindre Dijon, c’est un choix qui a été pris avec mon agent et avec M. Anigo. M. Anigo est une personne que j’admire beaucoup. En tant que joueur, j’avais dit que j’avais besoin de temps de jeu. J’avais envie de m’exprimer au haut niveau vu que j’ai perdu un an en CFA 2. J’ai donc dit à mon agent et à M. José Anigo, qui m’a fait venir à Marseille, que j’avais besoin de temps de jeu. Je voulais qu’ils trouvent un accord avec un club où je pouvais m’exprimer et avoir du temps de jeu.
FM : Comment ça se passe pour vous à Dijon ?
CF : J’ai été très bien accueilli à Dijon. Pour l’instant, ça se passe bien. Maintenant je suis là, je suis installé. J’ai déjà eu un match de suspension parce que j’ai pris trois cartons jaunes. J’ai quelques petits soucis au niveau de mon genou mais je suis bien. Je me sens bien à Dijon. J’ai déjà fait sept ou huit matches. Ça promet, ça veut dire que je suis dans les temps de mes objectifs et de mes ambitions au sein de ce club qui veut monter en Ligue 1, ce qui est mon objectif aussi.
FM : Quel est votre avis sur le niveau de la Ligue 2 ?
CF : Pour l’instant, c’est encore difficile pour moi de juger. Mais de mon point de vue, c’est déjà beaucoup mieux que ce j’ai connu l’année dernière (la CFA 2 avec la réserve de l’OM, Ndlr). La Ligue 2 ressemble un peu à ce qu’on voit en Angleterre, ça se donne des coups. Ça joue physique, mais ça joue aussi technique et tactique.
FM : Quelles relations entreteniez-vous avec Didier Deschamps ?
CF : Ça a été comme avec tout autre entraîneur. Vous savez, c’est quelqu’un de très spécial. Après, chaque coach a ses choix. Avec Didier Deschamps, il n’y a pas eu de soucis. Il m’a dit de travailler, j’ai donc travaillé. Maintenant, j’attends. Je n’ai pas eu ma chance. Et si vous n’êtes pas en confiance, ça ne sert à rien de faire ce que vous faîtes. Le seul souci que j’avais avec lui, c’est qu’il me parlait peu. Mais mon seul vrai problème, c’était au niveau du jeu. Je me suis posé des questions. Être un joueur de l’OM, c’est très bien. Je suis fier d’être à l’OM. Mais moi je suis venu à l’OM pour montrer vraiment de quoi j’étais capable. J’ai choisi de venir à l’OM pour jouer. Mais bon, ça ne s’est pas bien passé.
FM : Comment voyez-vous votre avenir à Marseille ? Pensez-vous encore avoir une chance auprès de Didier Deschamps ?
CF : Personnellement, je suis là pour ça. Je travaille pour ça. J’espère que les personnes qui m’ont envoyé ici me regardent. Je suis jeune, je sais que dans la vie il faut être patient et prendre son temps. Pour l’instant, je laisse le temps faire les choses. Mais je suis vraiment navré du fait que cette année je ne puisse pas porter le maillot de l’OM. Mon objectif, c’est de porter ce maillot. J’espère en tout cas pour les dirigeants et pour Deschamps que ça passera bien pour eux cette saison. Je suis toujours marseillais même si je suis à Dijon. J’espère vraiment que je pourrai revenir l’année prochaine et que ça se passera bien pour tout le monde.
FM : Regrettez-vous d’avoir signé à Marseille ?
CF : Non, je ne regrette pas. Je regrette juste le fait que ça ne se soit pas passé comme prévu. Mais je suis fier d’être à Marseille. Je ne veux pas qu’on dise que Charley Fomen se la pète parce qu’il est à Marseille. Non. Moi je veux être à Marseille et qu’on parle de moi en bien. C’est mon souhait.
FM : Aviez-vous des contacts avec d’autres formations européennes avant de signer à Marseille ?
CF : Comme pour tout jeune, il y avait des clubs. J’ai eu la chance que certains médias parlent de moi durant la Coupe D’Afrique. J’ai donc eu des contacts avec Saint-Etienne ou Monaco. J’ai aussi eu des contacts avec des clubs espagnols ou italiens. J’ai eu plusieurs clubs, mais mon objectif c’était Marseille. Depuis tout petit, je suis pour l’OM. Au niveau de ce choix, je ne pense pas m’être trompé. Quand tu arrives quelque part et que ça ne se passe pas comme tu veux, tu te poses des questions. Il faut avoir le mental. Et heureusement, j’ai eu l’aide de M. José Anigo et de mon agent, qui ont toujours été là pour moi.
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Après une saison difficile à l’Olympique de Marseille, Charley Fomen s’est installé dans la peau d’un titulaire au DFCO, où il a été prêté. Mais il en veut encore plus...
Arrière gauche, africain, puissance, frappe de mule, tactiquement perfectible, Olympique de Marseille... nous ne parlons pas du Nigérian Taye Taiwo mais du Camerounais Charley Fomen, qui marche dans les pas de son « grand frère ».
Comme Taiwo, Fomen a connu des débuts difficiles sur la Canebière. Abonné au CFA2, il est donc venu chercher, à Dijon, le temps de jeu nécessaire à son épanouissement. Mais après des débuts tonitruants en Coupe de la Ligue, contre Amiens, puis face à Angers, le natif de Buéa, au pied du Mont Cameroun, a été rattrapé par ses lacunes tactiques.
Au Mans (8 e journée), il a même été remplacé avant la pause. « Pendant une semaine, je me suis posé des questions et j’ai travaillé encore plus. Mon entourage et le staff m’ont encouragé et soutenu et, depuis, je suis titulaire », explique l’explosif latéral de 21 ans. « C’est vrai qu’en début de saison, je me laissais parfois aller et je perdais des ballons bêtement », reconnaît celui qui a beaucoup appris auprès de Gabriel Heinze – « quelqu’un de merveilleux » – la saison dernière.
A l’image du DFCO Fomen épouse une trajectoire ascendante, ce qui aiguise l’appétit de ce « guerrier ambitieux ». « Il y a un truc à faire avec cette équipe », soutient-il. « Si on continue comme ça, en se serrant les coudes, il peut y avoir quelque chose de très beau en fin de saison. »
Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations juniors en 2009, Fomen espère aussi enfiler le maillot des Lions Indomptables. « Jouer pour son pays, c’est la chose la plus magnifique », assure-t-il. « Il y a de la concurrence à mon poste (Assou-Ekoto, Bedimo, Bong) mais c’est ça qui fait avancer une équipe. Comme à Dijon. »
Le Camerounais espère aussi respirer l’enivrant parfum de la Ligue des Champions. « C’est un rêve et un souhait », confie celui qui espère aussi retourner à Marseille « pour jouer. » Ça tombe bien, le contrat de Taiwo arrive à expiration en juin et le joueur préfère vraisemblablement choisir son futur club que prolonger à l’OM. Alors qui sait ?
Matthieu Boedec
GazetteINFO.fr : Allez-vous regarder le match de l’Olympique de Marseille mercredi soir contre Manchester United ?
Charley FOMEN : Oui bien sûr, je vais regarder avec attention le match contre Manchester United. Vous savez, je suis tous les jours l’actualité marseillaise. Je regarde les matchs dès que je suis disponible.
Serez-vous au stade mercredi soir ?
Non, malheureusement je ne peux pas me rendre au stade Vélodrome à cause de l’entraînement avec le DFCO. Mais je serai devant ma télévision.
« L’OM peut surprendre Manchester »
Croyez-vous en la qualification de l’OM contre ce géant européen ? Quelle sera la clé du match aller ?
Oui, je pense que la qualification est possible vu les capacités de Marseille. L’OM peut surprendre Manchester en jouant en bloc équipe, de façon soudée, solidaire. Je pense que ça peut passer.
Si l’OM venait à ouvrir le score, le stade Vélodrome sera en fusion…
L’apport du douzième homme sera très important. Si l’OM marque en premier, ils pourront tuer le match.
Quelle attitude doit adopter l’OM à domicile ? Attaquer à tout prix ou patienter pour ne pas hypothéquer ses chances ?
Je pense que l’OM doit assurer et avant tout ne pas prendre de buts à domicile. La qualification se joue sur deux matchs donc il serait dommage d’être quasiment éliminé dès le match aller. Mais il ne faut pas oublier que c’est Manchester United en face ! C’est une équipe qui fait rêver tout joueur qui est ambitieux.
« Manchester est un rouleau-compresseur »
Quels sont les joueurs à surveiller en priorité côté Red Devils ?
Manchester United, ce n’est pas un joueur. C’est un groupe. C’est un rouleau-compresseur, de Nani à Berbatov en passant par Rooney. Tous les joueurs peuvent apporter le danger dans cette équipe.
Quel est votre pronostic ?
1-0, voir 2-0 pour Marseille à l’aller. Et un nul au retour. Qualification marseillaise !
Avez-vous toujours des nouvelles de vos anciens coéquipiers de l’OM ?
Oui, j’ai très souvent au téléphone mes amis André et Jordan Ayew, ainsi que mon compatriote Stéphane M’Bia.
Pour la saison prochaine, une place va se libérer au poste de latéral avec le départ annoncé de Taye Taiwo… Pensez-vous à réintégrer le groupe marseillais l’an prochain ?
Vous savez, ce qui m’importe, c’est de jouer. Pour apprendre le plus possible. Comme c’est le cas cette saison à Dijon. Si jamais, à mon retour à Marseille, on me donne ma chance, je la saisirai. Maintenant, tout ce que je fais, c’est travailler et attendre…