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Benatia, la Clauss de défiance; Le conseiller sportif de l'OM a remis en cause l'attitude du latéral international, juste avant le match à Brest. Une terrible maladresse qui interroge et ne va pas rester sans conséquence.
Dans le jargon, ce genre de déclaration s'apparente à un but contre son camp, dans les arrêts de jeu. Pablo Longoria avait déjà vilipendé publiquement le comportement de Jonathan Clauss, coupable de ne pas faire les efforts suffisants pour le collectif olympien. Avant de noter du mieux dans son comportement et son implication. L'accalmie a été de courte durée pour le latéral droit de l'OM, accablé de tous les maux par sa direction. Cette fois, c'est le nouveau conseiller sportif du club, Medhi Benatia, qui a sorti la machine à claques, d'abord dans une interview accordée à son ami Samir Nasri, sur Canal +, puis à une poignée de minutes du coup d'envoi du match à Brest, sur l'antenne de Prime Video.
Première lame sur la chaîne cryptée : "On m'a mis en garde sur 2-3 joueurs dont le comportement était un peu limite ! Jonathan en faisait partie, a cinglé celui qui n'est pas salarié du club. Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer qu'on attendait un petit peu plus de lui, dans l'attitude, en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas." Nouvelle charge sur Prime : "On a bien noté que depuis quelques mois, Jonathan Clauss ne jouait pas à son niveau, on a noté surtout qu'il a eu des problèmes comportementaux avec le coach, il a été reçu plusieurs fois, il faut le savoir..."
Dans un club qui essaie de verrouiller sa communication et s'indigne de la moindre virgule de travers, ce dérapage incontrôlé interpelle, surtout à l'aube de cette rencontre de la dernière chance. Celle-ci s'est dérobée sous les pieds olympiens, tant ceux-ci sont d'une nullité confondante qui frôle la faute professionnelle. Mais la sortie de Benatia est du même acabit. Elle risque de laisser des traces. Dans quel état d'esprit Clauss pouvait bien être pour cette rencontre capitale ? À l'heure où les joueurs sont ultra connectés et où la moindre rumeur leur est rapportée à la vitesse de l'éclair, l'ancien Lensois a forcément été averti, à un moment ou un autre, de cette vive critique. Son entourage s'est montré incrédule quand l'international français a essayé de faire bonne figure, au milieu de ce naufrage collectif. Il n'a pas tout bien fait et ses transmissions n'ont pas toujours trouvé la cible. Mais il n'a jamais renoncé, même quand on a cru qu'il s'était fait mal sur un léger contact avec un défenseur adverse.
Quelle peut être la suite, désormais ? Après avoir raté le Mondial-2022 au dernier moment, Clauss vise une participation à l'Euro. Et tant qu'Amir Murillo sera à l'infirmerie, il ne risquera pas grand-chose, d'autant que le Panaméen n'a jamais formé une réelle menace. Mais cette diatribe incompréhensible ne peut pas être sans lendemain. En tout cas, son avenir s'inscrit en pointillés et sa valeur pourrait chuter au fil des semaines.
Une vilaine habitude pour l'OM qui ne cesse de dévaloriser ses actifs et qui intrigue jusqu'au staff de l'équipe de France. Ou comment se créer des problèmes supplémentaires dans une saison qui n'en manque pas et qui est loin d'être terminée...
La Provence
Dans le jargon, ce genre de déclaration s'apparente à un but contre son camp, dans les arrêts de jeu. Pablo Longoria avait déjà vilipendé publiquement le comportement de Jonathan Clauss, coupable de ne pas faire les efforts suffisants pour le collectif olympien. Avant de noter du mieux dans son comportement et son implication. L'accalmie a été de courte durée pour le latéral droit de l'OM, accablé de tous les maux par sa direction. Cette fois, c'est le nouveau conseiller sportif du club, Medhi Benatia, qui a sorti la machine à claques, d'abord dans une interview accordée à son ami Samir Nasri, sur Canal +, puis à une poignée de minutes du coup d'envoi du match à Brest, sur l'antenne de Prime Video.
Première lame sur la chaîne cryptée : "On m'a mis en garde sur 2-3 joueurs dont le comportement était un peu limite ! Jonathan en faisait partie, a cinglé celui qui n'est pas salarié du club. Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer qu'on attendait un petit peu plus de lui, dans l'attitude, en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas." Nouvelle charge sur Prime : "On a bien noté que depuis quelques mois, Jonathan Clauss ne jouait pas à son niveau, on a noté surtout qu'il a eu des problèmes comportementaux avec le coach, il a été reçu plusieurs fois, il faut le savoir..."
Dans un club qui essaie de verrouiller sa communication et s'indigne de la moindre virgule de travers, ce dérapage incontrôlé interpelle, surtout à l'aube de cette rencontre de la dernière chance. Celle-ci s'est dérobée sous les pieds olympiens, tant ceux-ci sont d'une nullité confondante qui frôle la faute professionnelle. Mais la sortie de Benatia est du même acabit. Elle risque de laisser des traces. Dans quel état d'esprit Clauss pouvait bien être pour cette rencontre capitale ? À l'heure où les joueurs sont ultra connectés et où la moindre rumeur leur est rapportée à la vitesse de l'éclair, l'ancien Lensois a forcément été averti, à un moment ou un autre, de cette vive critique. Son entourage s'est montré incrédule quand l'international français a essayé de faire bonne figure, au milieu de ce naufrage collectif. Il n'a pas tout bien fait et ses transmissions n'ont pas toujours trouvé la cible. Mais il n'a jamais renoncé, même quand on a cru qu'il s'était fait mal sur un léger contact avec un défenseur adverse.
Quelle peut être la suite, désormais ? Après avoir raté le Mondial-2022 au dernier moment, Clauss vise une participation à l'Euro. Et tant qu'Amir Murillo sera à l'infirmerie, il ne risquera pas grand-chose, d'autant que le Panaméen n'a jamais formé une réelle menace. Mais cette diatribe incompréhensible ne peut pas être sans lendemain. En tout cas, son avenir s'inscrit en pointillés et sa valeur pourrait chuter au fil des semaines.
Une vilaine habitude pour l'OM qui ne cesse de dévaloriser ses actifs et qui intrigue jusqu'au staff de l'équipe de France. Ou comment se créer des problèmes supplémentaires dans une saison qui n'en manque pas et qui est loin d'être terminée...
La Provence
