Elliot Grandin, vous venez de vous engager pour trois ans et demi en faveur de l’Olympique de Marseille. A quoi pensez-vous ?
C’est un soulagement mais également un très grand bonheur. Maintenant, j’attends la suite avec impatience.
Comment s’est déroulé ce transfert ?
L’Olympique de Marseille a effectué une première approche il y a environ deux semaines. Après, tout s’est déroulé très vite. Il faut dire que j’étais vraiment déterminé à profiter de cette opportunité. Par bonheur, les clubs sont arrivés assez rapidement à trouver un accord. Et aujourd’hui, je suis comblé par cette issue.
Les dirigeants normands n’ont-ils pas essayé de vous conserver ?
Ils ont tout fait pour me garder. Et me faire prolonger mon contrat. Je comprends que ma situation n’ait pas plu à tout le monde mais ça n’explique pas tout.
Vous n’étiez pas forcément un titulaire en puissance au Stade Malherbe de Caen. N’avez-vous pas le sentiment que les choses vont trop vite ?
Je ne pensais pas que les choses se passeraient aussi vite mais j’ai toujours été persuadé que je jouerai un jour dans un grand club.
Le Paris Saint-Germain et Valence étaient également sur les rangs. Pourquoi avez-vous opté pour le club olympien ?
Les dirigeants marseillais ont su être convaincants. Il y a un vrai challenge à relever à l’Olympique de Marseille. En plus, c’est le premier club à s’être manifesté. C’est important.
N’éprouvez-vous pas un certain pincement au cœur au moment de quitter la Normandie ?
Evidemment. J’y laisse des amis mais également ma famille. Mais je suis tout de même content de rejoindre un autre club avec d’autres ambitions. Je débarque dans un autre monde.
« Franck Dumas ? Je me sens trahi »
Est-ce que le vrai-faux départ de Yoann Gouffran au Paris Saint-Germain a joué dans la balance ?
Non, j’avais vraiment envie de partir du Stade Malherbe de Caen.
Vous quittez votre club formateur en mauvais termes avec l’entraîneur Franck Dumas. Que s’est-il passé ?
Ses dernières déclarations dans la presse ne peuvent que me donner raison. Je ne trouve pas ça très intelligent et très malin de sa part. Je me sens trahi. J’étais en fin de contrat à l’issue de la saison. J’aurais pu partir libre. Et là, je trouve que c’est un bon compromis pour tout le monde. Après, il a une réaction honteuse.
Vous arrivez dans un nouvel environnement. Vous sentez-vous suffisamment costaud pour un club comme l’OM ?
Je n’ai pas peur. Je suis prêt à tout donner pour m’imposer. Je veux montrer que l’Olympique de Marseille ne m’a pas fait confiance par hasard. Il n’y a pas de raisons que je ne m’épanouisse pas dans ce club.
N’avez-pas peur de la concurrence de Karim Ziani, Mathieu Valbuena et autre Samir Nasri ?
Non, je sais où je mets les pieds. J’ai le soutien de mon agent (Ndlr : Christophe Mongai), de mes parents et des dirigeants. Il n’y a pas de soucis.
Connaissez-vous déjà certains de vos nouveaux coéquipiers ?
J’en connais quelques uns comme Djibril Cissé, Samir Nasri, Steve Mandanda et Ronald Zubar. D’ailleurs, on s’est déjà parlé avec Ronald. Il m’a expliqué certaines choses.
Un dernier mot ?
Maintenant, c’est à moi de montrer ce dont je suis capable. Ça doit m’aider à aller de l’avant. Et peut-être donner des regrets à certains.