par Max216 » 26 Déc 2012, 11:23
L'interview de Kaboré sur Le Phocéen de ce jour
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“J’ai le droit de faire des erreurs”
Après un été convenable, Charles Kaboré connaît un passage à vide inquiétant depuis plusieurs semaines. La deuxième partie de saison s’annonce compliquée pour le Burkinabè…
“Si on nous avait dit ça en début de saison… Ces 38 points, c’est du travail, de l’abnégation, l’envie de se battre les uns pour les autres, nous confiait-il dimanche soir. On a eu des moments difficiles mais il faut savourer les bons moments aussi. Et surtout, continuer avec le même état d’esprit.”
Des moments difficiles, Charles Kaboré en connaît aussi actuellement à titre personnel, après un début de saison somme toute convenable : “Oui, je suis moins fringant, avoue le Burkinabè, qui partira en sélection pour disputer la CAN 2013, après le 32e de finale de Coupe de France contre Guingamp. Il y a eu ce match contre Lyon (remplacé sous les sifflets), le carton rouge (face à Lorient)… Je suis un humain, j’ai le droit de faire des erreurs. Il faut que j’essaie d’en faire le moins possible pour être le plus performant pour l’équipe…”.
Pour autant, le milieu de terrain polyvalent, qui avait toute le confiance d’Élie Baup cet été, est peut-être en train de perdre du crédit aurpès du coach… Avec le retour de Benoît Cheyrou, l’affirmation de Joey Barton, voire l’avènement de Rafidine Abdullah, les places vont être chères dans ce secteur de jeu en deuxième partie de saison.
“Dans la tête je me sens bien, ma famille me soutient, ça va, la vie continue, assure toutefois Charlie, qui ne se projette pas au-delà de la reprise. Je me plais bien ici, ça fait longtemps que je suis là… Je savoure tous les instants que je passe. On va tranquillement se reposer et revenir en forme en janvier.”
Pas sûr que les prochains jours à l’OM soient cependant si savoureux…
Si ça ne tenait qu'à moi, le Club devrait le forcer à partir via un prêt jusqu'à la fin de la saison et un départ sec au mercato d'été pour le peu qu'il pourrait rapporter.
"Tout champion de la démocratie qui défend des principes sans pouvoir, n'a aucune chance de faire une différence dans la vie des opprimés"@ C.Rice - 30/09/2005.