[Ex] Charles Kaboré

Je suis, personnellement, plutôt de l'avis de chris92300

je trouve qu'il fait beaucoup de fautes, qu'il perd beaucoup de ballons dangereux, qu'il n'apporte rien dans le jeu.

Pour confirmer cette impression, je tente les stats de lequipe.fr lors du dernier match de Kaboré à l'extérieur (où un bon 6 se fait ressentir), à Lorient :

66 ballons touchés, 10 perdus, 48 passes, 42 réussies, 4 fautes, 2 subies, 1 duels gagné, 1 perdu.

Pour comparer avec ce qui se fait de mieux en L1 à mon avis, Rio Mavuba à Paris :
96 ballons touchés, 8 perdus, 86 passes, 80 réussies, 0 faute, 4 subies, 5 duels gagnés, 1 perdu.
Et son avant derneir match face à Sainté pour confirmer qu'un bon 6 doit être plus présent et précis que Kaboré :
80 ballons touchés, 7 perdus, 68 passes, 61 réussies, 1 faute, 1 subie, 1 duel gagné, aucun perdu + 1 but mais bon c'est vraiment exceptionnel pour lui tant il n'apporte pas de ce côté-là (assez mauvaise frappe de balle). Mais Kabo n'est pas mieux (2 buts en presque 100 matchs de L1 ?).

Les ballons perdus n'ont aucun sens. Je parie d'ailleurs que Diarra n'en perd aucun puisque la totalité de ses passes sont latérales ou en arrière.

Pour ce qui est des duels gagnés/perdus c'est assez aléatoire. Si le duel perdu est un duel aérien sur un dégagement du gardien, celà ne présente pas un inconvénient.

Dernier match de Diarra à Toulouse : 11 ballons perdus sur 69 touchés, ce qui est encore pire que Kaboré .

Non mais je suis d'accord que sur le fait que les stats ne sont pas forcément pertinentes en football mais j'essayais d'étayer l'impression que je partage avec chris92300, surtout que Gastibelza avait parlé de stats auparavant.
Je pense donc qu'après 4 saisons à l'OM, il n'est pas assez présent pour un milieu défensif/relayeur, qu'il perd trop de ballons et apporte trop peu en phase d'attaque. Dans un milieu à 3 comme actuellement, je ne le garderai que comme 5 ou 6è joueur dans la rotation.

Benzo, Les stats pourraient être intéressantes sur un plus grand échantillon.

Si tu te sens capable de le faire, ça serait avec plaisir.

Benzo, dans ta comparaison entre Kaboré et Mavuba, tu oublies juste le petit détail qui est qu'il n'y avait que 10 parisiens pendant toute une mi-temps.
Cela aide grandement à réussir des passes.

De plus essayes de retrouver les stats de Mavuba au même âge que Kaboré, et là, je ne suis pas sur que ce soit au désavantage du marseillais!

Moi ce qui m'intéresse surtout, c'est la stat du nombre de ballons récupérés. Si vous rematez les matches de Kaboré vous remarquerez qu'il fait un excellent pressing et gratte un grand nombre de ballons.

C'est du travail d'ombre, de fourmis et c'est moins spectaculaire qu'une superbe ouverture de Cheyrou. Mais si t'as personne pour faire le sale boulot, ton équipe n'avance pas.

Gastibelza, si tu me sors les stats de ballons récupérés de Kaboré sur ses cinq derniers matchs et qu'il en a récupéré un bon paquet, c'est que le bougre fait réellement un travail de l'ombre.

Car là j'ai plus l'impression que sur trois ballons récupérés, il en perd 2, en plus d'accumuler les fautes débiles.

killerdemars, exact. Mon impression, c'est qu'il perd la plupart des ballons qu'il récupère, ce qui ne le rend pas si précieux que ça.

Information

La bonne cause de Charly
RENCONTRE Promu capitaine contre Montpellier, le Burkinabé n’en oublie pas sa mission pour les enfants abandonnés

Le caractère de Charles Kaboré
étant d’un naturel si attractif, il y a
toujours une actualité débordante
autour du Burkinabé, si tant est que
l’on prenne le temps de s’y intéresser.
Un flot d’anecdotes. Derrière une humeur
joviale, des éclats de rire aussi explosifs
qu’incontrôlés, on perce la vérité
de l’homme, celle où il est de bon ton
de se réconcilier avec des valeurs nobles.
Quand la discussion s’installe, on
prend alors le temps d’écouter. Il y a
parfois beaucoup à dire sur des hommes
auxquels les supporters accordent
moins d’importance. Et pourtant.
Oui, il y a moult événements sur Charles
Kaboré, de son actualité olympienne
jusqu’aux confins du Burkina Faso.
Alors, on recense, on trie, on classe
pour, au bout du compte, prendre les
événements dans l’ordre auquel ils effleurent
la pensée. Par exemple, ce morceau
de brassard vert pomme posé sur
son bras gauche, lors de la deuxième
mi-temps contre Montpellier. Charly
développe : "Je devais jouer arrière
droit, car Azpi n’était pas là. Le coach est
venu me voir au dernier moment pour
me dire : "Finalement, tu joueras à ton
poste, après le repos. Mais j’ai une surprise
pour toi…"
Sur l’instant, il n’a pas su laquelle :
"Dans le vestiaire, à la pause, il m’a tendu
le brassard. C’est une grande fierté,
même si cela était pour une soirée, vite
fait. À la fin du match, tout le monde
m’appelait: "Cap." On a tous besoin de
confiance; sans elle on n’est rien, on n’arrive
à rien. L’entraîneur m’a lancé un
message: "Je compte sur toi, continue à
te battre tous les jours." Chaque saison,
la concurrence se renforce. J’ai beaucoup
d’ambition. Pour l’heure, je suis
sous contrat jusqu’en 2015 et je me sens
bien à l’OM. J’ai pris goût à la vie marseillaise."
À l’inverse de la saison précédente,
Charles Kaboré n’a pas passé l’été à
s’entraîner : "Je suis resté trois semaines
sans rien faire, mêmepas une petite marche,
confie-t-il. Il y a eu une forte chaleur
au Burkina. J’ai seulement rechaussé
les baskets quatre jours avant la reprise.
Je ne voulais pas être en avance sur
les autres, mais être au même niveau de
forme. Quand tu arrives trop bien préparé,
tu le paies plus tôt dans la saison."
Si Charly ne court pas, ne s’entraîne
pas, que fait-il ? Il rit, c’est entendu.
Il oeuvre surtout pour une bonne cause
: celle de l’enfance abandonnée dans
son pays natal. Sans le dire, il a donné
de sa poche pour subvenir aux besoins
d’enfants de 6mois, 1an, laissés parfois
sur le bord de la route : "J’ai aussi rendu
visite à des enfants d’une école primaire
que nous avons construite. Je suis entré
dans chaque classe, j’ai rencontré tous
les enfants, je leur ai posé les questions
pour les comprendre."
Dans son pays, les villages appellent
à l’aide : "Parfois, on trouve jusqu’à
110 enfants dans une classe, même au
niveau du CM2, explique Charly. Les parents
n’ont pas les moyens d’envoyer
leurs enfants dans les écoles des grandes
villes pour continuer à apprendre."
Avec quelques poids lourds de l’économie
burkinaise, Charly tend la main,
impulse un mouvement: "D’ici cinq à
sept ans, on évaluera le travail accompli.
Il y a des priorités fondamentales :
l’éducation et l’instruction des enfants
en font partie. On cherche à construire
des écoles secondaires dans les villages
pour permettre aux enfants de rester
dans un environnement familial. Si les
structures existent, les parents assumeront
mieux."
Le regard de Charly se perd dans le vide.
L’homme prend le temps d’une pause.
Puis s’insurge… "Les enfants n’ont
pas choisi cette vie, celle de ne pas avoir
de père ni de mère. Moi, j’ai eu beaucoup
de chance, même si j’ai connu mes
parents assez tardivement. Quelque
part, j’ai été aussi un peu orphelin.
Mais quand on rencontre cette misère
chez les autres, on reste démuni, ému.
Ça donne à réfléchir."
D’ici quelques années, quand la mission
de son association aura permis de
souligner des avancées notables, Charly
sera prêt à s’investir encore plus: "Il y
a tant à faire : les nourrir, les habiller,
leur trouver un travail, les former pour
leur donner les moyens de tenir une
conversation, d’assumer une famille, de
se construire professionnellement. Dernièrement,
j’ai discuté avec des jeunes
que nous avons aidés à poursuivre des
études au Bénin. Il y a deux satisfactions
: celle de discuter avec eux et de les
entendre exposer des réflexions pertinentes
sur l’évolution de notre société ; celle
de les voir inscrits dans le droit chemin
et de ne pas s’être installés dans la délinquance."
À ce niveau, le sourire d’un enfant
donne la mesure du chemin accompli.
Quand ce satisfecit prédomine, Charly
se consacre alors à l’OM. L’actualité y
est aussi abondante…

La Provence

http://www.laprovence.com/video/Dans%2B ... yROoaf29iy

Il fait un peu débile à rigoler tout le temps pour rien mais interview sympa

Information

En manque de temps de jeu la saison passée avec l'Olympique de Marseille, Charles Kaboré repart désormais sur de nouvelles bases depuis l'arrivée d'Elie Baup. "Je veux jouer plus que l'an dernier. Il faut que je donne le meilleur de moi-même à chaque match. Il faut que je progresse dans beaucoup de domaines, a affirmé le milieu de terrain burkinabé sur le site officiel du club phocéen. Je veux être plus précis dans mes passes, réussir mes contrôles, faire de bonnes interventions, couvrir mes partenaires." La saison passée, le joueur de 24 ans a disputé 25 rencontres de Ligue 1, dont 16 en tant que titulaire.

Nous aussi on aimerait que tu y arrives..nous aussi..

Franchement il aurait dû déclarer "je veux désormais savoir jouer au football" ça allait plus vite.

C'est clair que c'est en changeant de coach qu'il va magiquement acquérir de la technique.

Le titulariser doit faire partie des règles imposées à baup

Information

“Je suis milieu mais si c’est pour dépanner, je peux aussi jouer en défense”, a rappelé en conférence de presse le débonnaire Charles Kaboré, continuellement surpris par l’engouement que suscite l’OM partout il se déplace : “Ça fait cinq saisons que je suis là et je suis toujours impressionné par toutes ces personnes qui nous suivent. Ça prouve franchement que l’OM est un grand club.”
Heureux comme rarement il ne l’a été, le Burkinabé compte bien profiter de la redistribution des cartes, avec l’arrivée du nouveau staff, pour se faire une place au soleil : “Le changement, c’est toujours positif”, clame-t-il. Surtout pour ceux qui ne jouaient pas régulièrement.

C'est une star kaboré.

Charles, comment tu abordes ce tour d'Europa League ?

Charles Kaboré : "Il faut gagner pour se rassurer encore, car la Coupe d'Europe, c'est important pour le club et pour nous aussi. J'ai deux potes de la sélection du Burkina qui jouent là-bas. J'ai failli signer au FC Shériff il y a cinq ans. C'était le club qui venait superviser au Burkina, mais finalement, je suis allé à Libourne. Mais c'est une bonne équipe, qu'il faut respecter, car ça fait pratiquement 11 ans qu'ils sont champions chez eux. Il ne faudra pas les négliger."

Pancho11, si seulement