MassaliaLive.com

[jeanfred]

et c'est quoi cette nouvelle manie sur le forum a passé son temps à faire chier les autres, en préchant sa parole et rien que sa parole et en prenant les autres pour des cons?

[Toti]

dlb1664, Si ça ne te dérange pas trop, chacun pense ce qu'il veut et chacun écrit ce qu'il a envie d'écrire. Qu'il aille au diable.

+1

C'est quoi cette nouvelle manie sur le forum ?

Et +1 pour ta seconde phrase. Son apport fut un un temps ne prévaut pas sur l'influence néfaste qu'il a eu à un moment charnière pour le club.

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et c'est quoi cette nouvelle manie sur le forum a passé son temps à faire chier les autres, en préchant sa parole et rien que sa parole et en prenant les autres pour des cons?

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[Toti]

Il va courir longtemps pour retrouver un club avec le même salaire

Ça va le changer, ça faisait bien quatre ans qu'on ne l'avait pas vu courir…

[randoulou]

Il a le niveau pour jouer mi tableau de L1 je pense. Il a mal fini, c'est dommage. C'était un de mes joueurs préférés à l'époque Gerets et première saison DD.

[Pancho11]

Avec la compensation qu'il a du prendre il peut jouer gratuit jusqu'a la fin

[JRD]

Bon vent et merci pour rien petite catin !

N'exagérons pas comme à l'habitude ici, Cheyrou a fait de très belles saisons à l'OM, il n'aura pas marqué le club, mais a été un élément essentiel pendant plusieurs années.

Je vais mettre tout le forum en "ignorés" et ne garder que toi

Cette manie d'avoir des opinions forcément outrancières /de mauvaise foi / ultra tranchée a été plutôt bien expliquée par Gaby dans un autre topic, ce qui m'a permis de mieux le comprendre, mais il faut vraiment que les experts du domaine comprennent à quel point c'est pénible à lire pour nous autres vierges effarouchées centristes.

Cheyrou aurait dû partir en fin de contrat en 2012 ou 2013. Je lui pardonne son manque d'implication en 2012 par ses 3 premières saisons remarquables, mais je ne garderai pas un bon souvenir de lui.

[JRD]

Toti, c'est la 2ème fois que je te vois d'accord avec des positions antinomiques, t'es pas au modem toi ?

[boodream]

En même temps on va pas expliquer pendant 16 heures et 1800 fois le traumatisme absolu qu'a été la gestion du titre de 2010, si?

Cheyrou ne s'est pas signalé par un "manque d'implication". Sérieux c'est irréel de lire ça. Il s'est signalé en étant un salopard qui fait honte à ce club et à ce maillot.

[koni]

Pour ma part, sa responsabilité dans l'extra sportif prend (très) largement le dessus sur ses premières saisons.
C'est avec un réel plaisir que je le vois se barrer très loin !

[Jester]

Ex joueur, je déplace le sujet

Je t'aimais bien Ben Oït. Maintenant c'est fini. Bye.

[Lorenzin']

Je ne retiendrais que son but du gauche à mi distance contre l'Ajax en UEFA, le reste nada.

[randoulou]

Quand même, le but du 3 0 au parc est magique avec le petit pont sur Armand

[aristote2]

Rien que pour avoir permis et/ou encouragé le départ de DD, je ne lui souhaite pas "bon vent".
C'est dommage car, jusqu'en 2010, il a été plutôt un bon joueur, malgré ses limites évidentes.

[selfmade footix]

Il va courir longtemps pour retrouver un club avec le même salaire

Courir ? Cheyrou ? C'est un oxymore ? Il y a contradiction dans les termes, là.

[sillicate]

Adieu, Dr Jekyll and Mr Hyde.

[jeanfred]

Information

Poussé vers la sortie par l'OM après 7 ans passés au club, Benoît Cheyrou n'a franchement pas apprécié le comportement de la direction marseillaise, incarnée par Vincent Labrune. Il revient pour la première fois sur la fin de son histoire sur la Canebière.

Cheyrou est déçu par Labrune

Benoît Cheyrou n’est plus un joueur de l’Olympique de Marseille. Pour lui, pas de sortie par la grande porte, pas de numéro retiré comme pour Valbuena ou Diawara mais le tribunal des Prud’hommes. Une triste fin pour un homme qui a passé 7 ans au club et qui s’était montré irréprochable. Mais alors que s’est-il passé pour que cela se termine de la sorte ? Comme nous vous le racontions durant l’été, c’est bien son salaire qui posait un gros problème à l’OM et à ses finances. Avec ses 240 000 euros bruts par mois, il était bien loin de la nouvelle politique salariale mise en place par Vincent Labrune. Alors le président olympien a tenté de convaincre le joueur de prolonger d’une année, mais sans toucher à son salaire, le divisant donc par deux, avec une reconversion à l’issue du contrat. Pour la première fois, Cheyrou est revenu sur l’épisode.

« Je discutais d’une possible prolongation avec le président, assortie d’une reconversion. Ça m’intéressait vraiment. D’un accord possible, nous sommes passés très vite début août à un désaccord profond avec la direction du club », raconte Cheyrou dans un entretien accordé à L’Équipe. « Mais à la limite, ce n’est pas le problème. Je peux tout entendre, que je ne fais pas partie du projet, que je n’ai plus les qualités pour jouer à l’OM. Mais c’est la forme employée qui m’a beaucoup déçu. » Comme l’explique le quotidien sportif, ce qui a déplu à Cheyrou, c’est de s’apercevoir qu’en prolongeant son contrat d’un an, l’OM cherchait aussi à faciliter un départ au prêt dans la foulée, probablement au Standard de Liège. Mais de cela, Cheyrou n’avait pas été informé directement. Il a donc décidé de refuser la proposition de Labrune et d’aller au bout du contrat alors en cours.

Labrune et Bielsa se sont renvoyés la balle

Résultat, l’OM l’a envoyé avec la réserve, en CFA 2. « J’étais dans le groupe pour le déplacement à Bastia lors de la première journée. Puis j’ai été envoyé avec la réserve. Là, j’ai compris qu’on ne comptait plus sur moi. Je n’ai pas attendu de passer devant les prud’hommes pour comprendre que ça finirait par une rupture. Je savais que ça finirait comme ça », explique-t-il. « J’ai accepté cette décision. Je n’avais pas le choix et j’ai toujours respecté les choix de mes entraîneurs ou dirigeants ». Conscient que l’affaire tournait mal, il a cherché à savoir qui ne voulait plus de lui, Bielsa ou Labrune. Mais il s’est heurté à l’opacité du fonctionnement marseillais.

« Écoutez, tout le monde a bien compris que la communication du club était compliquée ces derniers temps entre ses différents organes. J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec le coach. Il me disait que c’était le président (qui ne voulait plus de lui). Mais le président, lui, me disait que c’était le coach. Tout était flou. J’aurais aimé avoir une discussion à trois avec le coach et le président. Mais elle n’a jamais eu lieu », relate-t-il. Cela rappelle les dysfonctionnements pointés du doigt par Bielsa lors de sa fameuse conférence de presse du mois de septembre. Malgré ses 7 ans passés au club, Cheyrou n’a pas eu droit à une explication digne de ce nom au sujet de sa mise à l’écart. Déçu par Labrune, avec qui ses rapports étaient devenus « froids », Cheyrou attend désormais un nouveau challenge. À 33 ans, il ne veut pas achever sa carrière sur l’autel de la rigueur financière marseillaise.

[randoulou]

Bielsa a toujours dit qu'il comptait sur lui, en tout cas qu'il le garderait dans le groupe. Il est trop con pour comprendre ça ?

[jeanfred]

En tout cas quand tu lis les propos aujourd'hui et ceux tenus dans les 1ere pages de ce topac, c'est le jour et la nuit.

[pretender]

C'est sûr
J'étais un des premiers à être content de son arrivée. Il aura fait 2 bonnes saisons chez nous.
Après, on ne connaît sans doute pas le fin mot de l'histoire mais je n'ai pas supporté sa mutation en pleureuse et à rejoindre le clan de José, en tout cas ceux qui se plaignaient de Deschamps dans les malheureux épisodes que l'on sait.
Ca ne passe pas.

Et quand je lis qu'il dit hier dans L'Equipe et très sérieusement, "moi, j'ai ma conscience en paix", je suis
Il a la mémoire sélective ?

Bien évidemment, l'article d'hier de R. Raymond était tout à fait objectif, pas du tout biaisé et à aucun moment, on ne lui rappelle l'épisode DD/Anigo.

Et son discours de "je n'ai pas envie d'étaler mes états d'âme" mais je les étale quand même, m'a fait tristement penser à qui vous savez.

[pretender]

Tiens, l'entretien d'hier et l'article qui va avec :

Itw Cheyrou :

Spoiler: montrer

Information

"Moi, j'ai ma conscience en paix."

Benoît Cheyrou, après 7 ans à l'OM, a été poussé vers la sortie par les dirigeants olympiens. Le milieu de terrain regrette les méthodes employées à son encontre.

Marseille - de notre envoyé spécial



- Après avoir été écarté du groupe pro et envoyé avec l'équipe réserve en août, vous voici rayé définitivement de l'effectif olympien. Comment vivez-vous cette situation vous, l'ex-vice-capitaine de l'OM ?

Je n'ai pas trop envie d'étaler mes états d'âme ou polémiquer, ni d'entrer dans des détails juridiques. Ce n'est pas mon genre et j'ai trop de respect pour les clubs où je suis passé pour entrer dans ce jeu-là. Ils m'ont permis de bien gagner ma vie. Et, s'agissant de l'OM, de m'élever en vivant des moments d'émotion très intenses et en me forgeant un palmarès. J'ai beaucoup de respect pour l'entité OM. Seulement, j'ai envie que les gens sachent ce que j'ai vécu depuis cet été.

- Justement, expliquez-vous.

Je discutais d'une possible prolongation avec le président, assortie d'une reconversion. Ca m'intéressait vraiment. D'un accord possible, nous sommes passés très vite début août à un désaccord profond avec la direction du club. Mais, à la limite, ce n'est pas le problème. Je peux tout entendre, que je ne fais pas partie du projet, que je n'ai plus les qualités pour jouer à l'OM. Mais c'est la forme employée qui m'a beaucoup déçu.

- D'être envoyé en équipe réserve...

J'étais dans le groupe pour le déplacement à Bastia lors de la première journée. Puis, j'ai été envoyé avec la réserve. Là, j'ai compris qu'on ne comptait plus sur moi. Je n'ai pas attendu de passer devant les prud'hommes pour comprendre que ça finirait par une rupture. Je savais que ça finirait comme ça.

- Comment avez-vous ressenti cette mise à l'écart avec l'équipe réserve, vous qui entamiez votre septième saison à l'OM ?

Sur lecoup, ce n'est pas facile à vivre. Mais j'étais prêt à jouer en CFA2, toute la saison s'il avait fallu. J'ai toujours eu beaucoup de recul sur mon métier. Quand j'avais dix-huit ans à Lille, je me préparais déjà mentalement à une possible blessure, méforme ou mise à l'écart. Mais, là, je n'ai pas eu le temps d'anticiper. J'ai accepté cette décision. Je n'avais pas le choix et j'ai toujours respecté les choix de mes entraîneurs ou dirigeants.

- Et aujourd'hui, quel est votre état d'esprit ?

Moi, j'ai ma conscience en paix. J'ai donné le maximum. Je n'ai pas d'amertume. Je suis apaisé. Je dois tourner la page même si l'OM représente beaucoup pour moi.

- Comment comptez-vous rebondir ?

Je suis libre désormais et je compte rejouer (il a 33 ans). Je me sens bien. Je ne veux me fermer aucune porte mais c'est compliqué de rejouer dans un autre club français quand on est passé par l'OM.

- Qui ne voulait plus de vous ? Marcelo Bielsa ? Vincent Labrune ?

Ecoutez, tout le monde a bien compris que la communication du club était compliquée ces derniers temps entre ses différents organes. J'ai eu la chancce de pouvoir discuter avec le coach. Il me disait que c'était le président (qui ne voulait plus de lui). Mais le président, lui, me disait que c'était le coach. Tout était flou. J'aurais aimé avoir une discussion à trois avec le coach et le président. Mais elle n'a jamais eu lieu.

- Vous étiez très apprécié du vestiaire. Jérémy Morel s'est offusqué publiquement de votre situation.

"Jérém'", c'est quelqu'un qui sur qui tu peux compter. Avec un mec comme lui, tu peux aller à la guerre. Je crois que la gestion de mon cas est un mauvais message qui a été envoyé à mes anciens coéquipiers.

- Pourquoi ?

Ce week-end, Lille fêtait ses 70 ans. J'ai été invité au domaine de Luchin, puis au stade. Toutes les générations étaient représentées. C'était très sympa, mais c'est aussi un message fort pour les joueurs actuels du LOSC, qui ont forccément le sentiment d'appartenir à un club quand ils voient un rassemblement comme celui-là. C'est le parfait contre-exemple de ce que j'ai vécu avec l'OM ces dernières semaines.

- A un moment donné, votre cas n'a plus été géré par Vincent Labrune mais par son directeur général, Philippe Pérez. Pourquoi ?

Je ne sais pas.

- Vous avez renoué le contact avec Labrune.

Sur la fin, oui.

- Comment qualifieriez-vous vos rapports ?

Froids.

- Vous étiez considéré comme l'un de ses relais ces dernières saisons. Il vous a déçu ?

Je suis obligé de répondre oui.

- Parce qu'il n'a pas tenu ses engagements ?

Le projet qui m'avait été présenté m'intéressait même si je ne savais pas quel rôle précis je devais jouer. Je voulais profiter de mes derniers mois comme joueur d'autant que j'ai bien fini la saison 2013-2014. Physiquement, j'étais toujours là. Ma grande fierté, au-delà des titres, c'est que mes entraîneurs ont toujours fait appel à moi dans les moments difficiles.

- Dimanche, il y a PSG-OM. Qui supporterez-vous ?

L'OM, bien sûr !

- Comment voyez-vous la fin de saison de vos ex-coéquipiers ?

Belle, j'espère. Tous les voyants semblent au vert. A l'OM, c'est important de bien commencer, plutôt que de courir après les concurrents.


Raphaël Raymond

L'article accompagnant l'entretien :

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Pourtant, c'était l'employé modèle

Rien ne laissait présager un départ contraint de Benoît Cheyrou, désormais libre. Rien, sauf peut-être la fragilité financière de l'OM.


Marseille - de notre envoyé spécial


Il y a les starlettes capricieuses, capables d'offrir un spectacle pitoyable et indigne en faisant le bras de fer avec leur patron de président quand leur situation ne leur convient pas. Et puis, il y a aussi d'autres joueurs, souvent moins en vue, qui s'attachent au club dans lequel ils évoluent. Ceux-là ne sont pas des bénévoles, bien sûr. Mais disons que, pour eux, le respect du maillot a un sens.

Arrivé à Marseille en 2007, Benoît Cheyrou s'est imposé comme un joueur de devoir à l'OM. Pas toujours annoncé parmi les titulaires dans les guides d'avant-saison, il a disputé une moyenne une trentaine de rencontres de L1 par exercice. S'il avait perdu de sa superbe la trentaine passé, Cheyrou, vice-capitaine sous Didier Deschamps et Elie Baup, restait un cadre respecté du vestiaire et une voix très écoutée par le président Vincent Labrune.

A l'origine, un différend financier

Depuis jeudi dernier, il n'est pourtant plus un salarié de l'OM. Arrivé en 2007, l'ancien Lillois (1999-2004) et Auxerrois (2004-2007) a dû passer par le conseil des prud'hommes pour retrouver sa liberté. L'épilogue d'un été orageux durant lequel il était passé d'un statut confortable à celui de pestiféré. Bien sûr, Cheyrou reste un privilégié, qui n'aura pas forcément besoin de pointer à Pôle emploi ces prochains jours pour boucler ses prochaines fins de mois. Seulement, son traitement pose question. A l'OM, ce n'est pas n'importe qui. Avec Steve Mandanda, il était le dernier survivant du titre de 2010.

Même si le milieu de terrain ne veut pas s'étendre sur les raisons de ce divorce, c'est un différend financier qui est à l'origine de la rupture. Si Labrune a voulu le pousser vers la sortie après lui avoir proposé une reconversion à l'issue de son contrat, c'est parce que les finances du club qu'il dirige depuis juin 2011 restent tendues et qu'il ne peut plus se payer le luxe d'avoir sur son banc un salarié qui émarge autour de 240 000 euros brut mensuels.

Le problème, c'est que c'est Labrune en personne qui a offert ce contrat à Cheyrou à la fin de l'année 2011. Pour s'en défaire, l'OM a d'abord proposé à Cheyrou d'étendre son bail d'un an (jusqu'en 2016) tout en divisant son salaire par deux, mais avec une reconversion à la clé. Ce dernier a réfléchi, demandé une petite augmentation. Mais il était à deux doigts d'accepter quand il a appris que l'opération visait surtout à le rendre plus attractif si un club souhaitait l'accueillir en prêt. Le Standard de Liège, par exemple.

Alors Cheyrou s'est braqué. Sa rébellion a consisté à vouloir respecter son contrat. Jusqu'à ce que ses dirigeants l'en empêchent en l'envoyant en CFA2 et que l'affaire ne soit tranchée par la justice.

Dans quelques années, on se souviendra sans doute davantage des Niang, Valbuena, Lucho, Heinze. Pour sa longévité, sa fidélité, Cheyrou méritait une autre fin. Moins offensante pour les grands noms du passé que le retrait de son numéro de maillot, comme ce fut le cas cet été pour Diawara ou Valbuena. Mais plus chaleureuse qu'une salle du conseil des prud'hommes.

Raphaël Raymond