[Ex] Sergio Koke
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par @rnaud71 » 14 Aoû 2006, 19:40
Ah cool une bonne nouvelle durant ce long week-end, je croyais que l'on arriverais jamais à s'en débarasser.
Champion de L1 OMlive 2011/2012
Vainqueur de la Coupe de la Ligue OMlive 2006/2007 et 2009/2010 - Finaliste 12/13
Vainqueur du Trophée des champions 2013
Finaliste de la Champion's League OMlive 2007/2008
Finaliste de la Coupe de France OMlive 2011/2012
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par seleçao_OM » 14 Aoû 2006, 20:02
Hey Koke c'est un nez ou une corne de rinoceros ??!! 
Koke la derniere fois que ta eternué t'es tombé a la renverse
Koke la derniere fois que ta eternué t'es tombé a la renverse
Pas touchéo dou Brandao !!!
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par Aureck » 14 Aoû 2006, 20:47
allez hop un lofteur de moins, avec petite entrée d'argent et un salaire pas tres faramineux (d'ailleurs si quelqu'un a des chiffres) en moins ca fait plaisir....
"Non, Aureck est un maître du genre. Tu as encore beaucoup à apprendre jeune padawan ou mudokon " @fabmars
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par Darkhorse » 15 Aoû 2006, 12:44
ciao l'artiste !!
Par contre ça craint, après Mendoza c'est Koke qui se barre ! Mais qui va ramener du monde dans les boites à Marseille ??
Par contre ça craint, après Mendoza c'est Koke qui se barre ! Mais qui va ramener du monde dans les boites à Marseille ??
Moi, en parfait accord avec moi-même, je déteste les gens qui ne parlent que d'eux. Moi, je préfère les gens comme moi.
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Re: [Ex] Sergio Koke
par Dragan » 17 Mai 2023, 08:26
Information
La descente aux enfers de Koke, l'ancien Marseillais, condamné à six ans de prison pour trafic de drogue
L'ancien attaquant de l'OM a été condamné, en Espagne, à six ans de prison ferme pour trafic de drogue. Devant la justice, Koke a confessé être à la tête d'un réseau international.
Il s'avance vers le tribunal d'un pas rapide et décline les sollicitations des journalistes avec un petit sourire nerveux. Un look sans histoire, pull noir, sneakers de mauvais goût. Et un ventre rond, des joues dodues. Il n'a plus l'allure d'un footballeur. Sergio Contreras, que le monde entier a toujours appelé Koke, est dans une autre dimension désormais.
Il n'a plus l'attitude, certes, mais aussi plus l'esprit tout court, et vers le banc des accusés, il n'est plus question de sa carrière. Elle n'est pas si loin derrière lui pourtant, juste une petite poignée d'années, mais l'enfant du sud de l'Espagne, né à Malaga il y a quarante ans, a emprunté des chemins de traverse. Après avoir parcouru le monde pour le football, il est revenu à la maison pour des affaires.
Koke a viré petit malfrat, puis trafiquant de drogue
Il aurait pu finir promoteur immobilier sur la Costa del Sol, comme d'autres, ou jouir des quelques euros qu'il lui restait de sa vie d'avant, le temps de trouver un job convenable. « Il y avait assez de choses à faire, ici, quand même ! », sourit un local qui a suivi l'affaire. Mais Koke a viré petit malfrat, puis trafiquant de drogue. « Il était celui qui assumait la direction des opérations, a écrit le procureur lors du procès qui a eu lieu ce printemps à Malaga, en donnant toutes les instructions nécessaires sur quoi acheter, combien, à quel prix et où l'amener. »
Il y avait tout, dans le dossier judiciaire de l'affaire Vinculada, pour le confondre. Écoutes téléphoniques, surveillances, géolocalisations, filatures : Koke, c'était le boss. Et il n'a eu d'autre choix que de le reconnaître, obligé par l'évidence et par le système judiciaire espagnol, qui lui a collé 6 ans de prison - 16 ans et 150 000 € d'amende étaient initialement requis. À ses côtés, son frère, son ex-femme et une quinzaine d'autres prévenus ont également été condamnés.
Koke a ainsi retrouvé sa cellule, dans le sud de l'Espagne, et il ne s'agissait pas de sa première expérience à l'ombre. Fin 2019, la Guardia Civil l'avait arrêté, envoyé en détention provisoire et il ne faisait déjà plus de doute, dans l'esprit des enquêteurs qu'il était une des têtes pensantes de l'organisation qui occupait depuis quelque temps leurs journées. Dans l'esprit de l'ancien attaquant, il n'y avait plus non plus trop de flottement : l'enquête était déjà bien trop avancée et les éléments trop accablants pour s'en sortir, même s'il confessa au média football El Desmarque « que le temps le rapprochait » dans tous les cas d'une possible liberté.
Des cours d'entrepreneuriat et apprentissage du Code pénal en prison
Dans la prison de Alhaurin de la Torre, près de sa ville natale, Koke, en attendant son procès, avait décidé de suivre des cours d'entrepreneuriat, ce qui a dessiné quelques sourires en Espagne, et d'apprendre « le Code pénal, ce que je n'aurais pas fait dehors ». Dans des lettres manuscrites, toutes en majuscules, l'ancien attaquant de l'Aris Salonique, où il est resté une petite légende, racontait au journaliste d'El Desmarque, ses journées de trafiquant pris la main dans le sac.
« Le matin, je vais au gymnase et ensuite je passe généralement la matinée à jouer au ludo (les petits chevaux). Ici, rien n'est-ce que nous imaginons. Le mal n'est pas si mal, le bien n'est pas si bien. Chacun a son histoire et son coeur. Je ne juge pas, j'aime écouter, j'aime aider et c'est ce que je fais le plus. Bref, il y a des gens très bons et intéressants en prison. Si je partais ? J'aimerais manger un T-Bone steak, dans mon restaurant préféré, en famille. Je ne suis pas une mauvaise personne. »
La réalité l'a rattrapé, malgré tout, et aux yeux de la justice, le constat est plutôt implacable : Koke était devenu un délinquant en dépit de sa jolie carrière de footballeur et, vu les quantités transportées, il ne se contentait pas d'être un petit joueur.
D'un rôle de décideur à celui de financier
Le système, assez connu des services de police pour passer inaperçu, n'avait rien de bien ingénieux, mais il a suffi, un temps, à faire circuler la drogue, principalement de la marijuana, entre le Maroc, l'Espagne et le reste de l'Europe. « Koke jouait d'abord le rôle de décideur, explique-t-on de l'autre côté des Pyrénées, ensuite de financier, avec un système dit de "hawala" qui permet la circulation d'argent sale par des circuits informels. Enfin, son frère s'occupait, entre autres, du transport de la marchandise. »
En 2019, la petite troupe avait décidé de louer des véhicules, histoire de « brouiller un possible traçage de la police » puis de dissimuler la came au milieu de cagettes remplies de têtes d'ail. De quoi suffire, dit-on aussi en Espagne, à inculper le joueur pour crime contre « la santé publique ».
En Andalousie la police a trouvé des armes et des liasses de billets de 50 euros
Mais la troupe ne s'était pas contentée d'un peu de haschich et de ce cache-cache potager. En novembre de la même année, lors d'un raid en Andalousie, la police trouvait cette fois des armes et des liasses de billets de 50 euros. Et c'était déjà beaucoup trop, surtout vu le nombre d'agents (150) dépêchés pour l'occasion. Le nom de Koke, jusqu'alors tu, filtra dans la presse et l'affaire suscita les premiers émois et la surprise, y compris chez certains de ses anciens coéquipiers.
On se souvenait alors « d'un gars discret, pas le genre à rouler en Lamborghini, raconte par exemple un ancien collègue interrogé par Relevo. Il ne brillait pas en dehors des terrains, il n'y avait rien d'ostentatoire. Il ne portait pas de bijoux ou de vêtements de luxe. » On expliquait aussi qu'il « n'avait pas su gérer son argent », mais aucun vieux compère n'a été en mesure de livrer les prémices de la dérive, comme si Koke n'avait pas voulu mélanger sa vie d'avant et celle d'après.
« Les footballeurs vivent dans un monde parallèle, ajoute ce coéquipier à Relevo, et vous ne savez pas quoi faire de ce que vous gagnez. Vous ne savez pas où investir, vous êtes jeune. Certains font faillite, d'autres retrouvent du travail, d'autres vivent des situations compliquées. Peu importe ce qu'il a fait de sa vie, il l'a détruite. » Koke avait laissé l'image d'un bon vivant, avec « du ballon », « prometteur et blagueur », comme à Marseille, de 2004 à 2006. Il y marqua six buts et participa à la campagne européenne de 2004 avant d'aller faire son trou en Grèce, à 23 ans, sous les couleurs de l'Aris Salonique.
Là, il était devenu le « prince de Thessalonique », 39 buts en cinq saisons, puis avait pris le chemin de l'errance, jouant aux États-Unis, en Azerbaïdjan, en Allemagne, en Bolivie ou encore en Inde. L'attaquant « qui ne payait pas de mine » avait fini par raccrocher les crampons en 2015 et s'était « lancé » dans cet autre business, une descente aux enfers. Dans l'entretien épistolaire accordé à El Desmarque, du football, il écrivait seulement : « À la prison, tout le monde me veut dans son équipe. Tout le monde me connaît. On me réclame. Mais je préfère m'asseoir et les regarder. » On n'est pas acteur toute sa vie.
L'ancien attaquant de l'OM a été condamné, en Espagne, à six ans de prison ferme pour trafic de drogue. Devant la justice, Koke a confessé être à la tête d'un réseau international.
Il s'avance vers le tribunal d'un pas rapide et décline les sollicitations des journalistes avec un petit sourire nerveux. Un look sans histoire, pull noir, sneakers de mauvais goût. Et un ventre rond, des joues dodues. Il n'a plus l'allure d'un footballeur. Sergio Contreras, que le monde entier a toujours appelé Koke, est dans une autre dimension désormais.
Il n'a plus l'attitude, certes, mais aussi plus l'esprit tout court, et vers le banc des accusés, il n'est plus question de sa carrière. Elle n'est pas si loin derrière lui pourtant, juste une petite poignée d'années, mais l'enfant du sud de l'Espagne, né à Malaga il y a quarante ans, a emprunté des chemins de traverse. Après avoir parcouru le monde pour le football, il est revenu à la maison pour des affaires.
Koke a viré petit malfrat, puis trafiquant de drogue
Il aurait pu finir promoteur immobilier sur la Costa del Sol, comme d'autres, ou jouir des quelques euros qu'il lui restait de sa vie d'avant, le temps de trouver un job convenable. « Il y avait assez de choses à faire, ici, quand même ! », sourit un local qui a suivi l'affaire. Mais Koke a viré petit malfrat, puis trafiquant de drogue. « Il était celui qui assumait la direction des opérations, a écrit le procureur lors du procès qui a eu lieu ce printemps à Malaga, en donnant toutes les instructions nécessaires sur quoi acheter, combien, à quel prix et où l'amener. »
Il y avait tout, dans le dossier judiciaire de l'affaire Vinculada, pour le confondre. Écoutes téléphoniques, surveillances, géolocalisations, filatures : Koke, c'était le boss. Et il n'a eu d'autre choix que de le reconnaître, obligé par l'évidence et par le système judiciaire espagnol, qui lui a collé 6 ans de prison - 16 ans et 150 000 € d'amende étaient initialement requis. À ses côtés, son frère, son ex-femme et une quinzaine d'autres prévenus ont également été condamnés.
Koke a ainsi retrouvé sa cellule, dans le sud de l'Espagne, et il ne s'agissait pas de sa première expérience à l'ombre. Fin 2019, la Guardia Civil l'avait arrêté, envoyé en détention provisoire et il ne faisait déjà plus de doute, dans l'esprit des enquêteurs qu'il était une des têtes pensantes de l'organisation qui occupait depuis quelque temps leurs journées. Dans l'esprit de l'ancien attaquant, il n'y avait plus non plus trop de flottement : l'enquête était déjà bien trop avancée et les éléments trop accablants pour s'en sortir, même s'il confessa au média football El Desmarque « que le temps le rapprochait » dans tous les cas d'une possible liberté.
Des cours d'entrepreneuriat et apprentissage du Code pénal en prison
Dans la prison de Alhaurin de la Torre, près de sa ville natale, Koke, en attendant son procès, avait décidé de suivre des cours d'entrepreneuriat, ce qui a dessiné quelques sourires en Espagne, et d'apprendre « le Code pénal, ce que je n'aurais pas fait dehors ». Dans des lettres manuscrites, toutes en majuscules, l'ancien attaquant de l'Aris Salonique, où il est resté une petite légende, racontait au journaliste d'El Desmarque, ses journées de trafiquant pris la main dans le sac.
« Le matin, je vais au gymnase et ensuite je passe généralement la matinée à jouer au ludo (les petits chevaux). Ici, rien n'est-ce que nous imaginons. Le mal n'est pas si mal, le bien n'est pas si bien. Chacun a son histoire et son coeur. Je ne juge pas, j'aime écouter, j'aime aider et c'est ce que je fais le plus. Bref, il y a des gens très bons et intéressants en prison. Si je partais ? J'aimerais manger un T-Bone steak, dans mon restaurant préféré, en famille. Je ne suis pas une mauvaise personne. »
La réalité l'a rattrapé, malgré tout, et aux yeux de la justice, le constat est plutôt implacable : Koke était devenu un délinquant en dépit de sa jolie carrière de footballeur et, vu les quantités transportées, il ne se contentait pas d'être un petit joueur.
D'un rôle de décideur à celui de financier
Le système, assez connu des services de police pour passer inaperçu, n'avait rien de bien ingénieux, mais il a suffi, un temps, à faire circuler la drogue, principalement de la marijuana, entre le Maroc, l'Espagne et le reste de l'Europe. « Koke jouait d'abord le rôle de décideur, explique-t-on de l'autre côté des Pyrénées, ensuite de financier, avec un système dit de "hawala" qui permet la circulation d'argent sale par des circuits informels. Enfin, son frère s'occupait, entre autres, du transport de la marchandise. »
En 2019, la petite troupe avait décidé de louer des véhicules, histoire de « brouiller un possible traçage de la police » puis de dissimuler la came au milieu de cagettes remplies de têtes d'ail. De quoi suffire, dit-on aussi en Espagne, à inculper le joueur pour crime contre « la santé publique ».
En Andalousie la police a trouvé des armes et des liasses de billets de 50 euros
Mais la troupe ne s'était pas contentée d'un peu de haschich et de ce cache-cache potager. En novembre de la même année, lors d'un raid en Andalousie, la police trouvait cette fois des armes et des liasses de billets de 50 euros. Et c'était déjà beaucoup trop, surtout vu le nombre d'agents (150) dépêchés pour l'occasion. Le nom de Koke, jusqu'alors tu, filtra dans la presse et l'affaire suscita les premiers émois et la surprise, y compris chez certains de ses anciens coéquipiers.
On se souvenait alors « d'un gars discret, pas le genre à rouler en Lamborghini, raconte par exemple un ancien collègue interrogé par Relevo. Il ne brillait pas en dehors des terrains, il n'y avait rien d'ostentatoire. Il ne portait pas de bijoux ou de vêtements de luxe. » On expliquait aussi qu'il « n'avait pas su gérer son argent », mais aucun vieux compère n'a été en mesure de livrer les prémices de la dérive, comme si Koke n'avait pas voulu mélanger sa vie d'avant et celle d'après.
« Les footballeurs vivent dans un monde parallèle, ajoute ce coéquipier à Relevo, et vous ne savez pas quoi faire de ce que vous gagnez. Vous ne savez pas où investir, vous êtes jeune. Certains font faillite, d'autres retrouvent du travail, d'autres vivent des situations compliquées. Peu importe ce qu'il a fait de sa vie, il l'a détruite. » Koke avait laissé l'image d'un bon vivant, avec « du ballon », « prometteur et blagueur », comme à Marseille, de 2004 à 2006. Il y marqua six buts et participa à la campagne européenne de 2004 avant d'aller faire son trou en Grèce, à 23 ans, sous les couleurs de l'Aris Salonique.
Là, il était devenu le « prince de Thessalonique », 39 buts en cinq saisons, puis avait pris le chemin de l'errance, jouant aux États-Unis, en Azerbaïdjan, en Allemagne, en Bolivie ou encore en Inde. L'attaquant « qui ne payait pas de mine » avait fini par raccrocher les crampons en 2015 et s'était « lancé » dans cet autre business, une descente aux enfers. Dans l'entretien épistolaire accordé à El Desmarque, du football, il écrivait seulement : « À la prison, tout le monde me veut dans son équipe. Tout le monde me connaît. On me réclame. Mais je préfère m'asseoir et les regarder. » On n'est pas acteur toute sa vie.
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ue/1396969
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Re: [Ex] Sergio Koke
par pretender » 17 Mai 2023, 23:11
Avec du ballon. Hormis de rouge, et encore, j'en doute.
Destin tragique à l'insu de son plein gré...
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