Re: Coupe du Monde 2022 : Qatar a biscotté ?
21 Juin 2022, 23:15
ville a écrit:Soad a écrit:Baiser : interdit
Boire de l'alcool : interdit
Être Gay ou LGBT : interdit
Exploiter les pauvres, leur prendre leur passeport et les laisser creuver comme des animaux : Autorisé
"Respecter les valeurs du pays" @ leur merde de Cheik
Et tout le monde laisse faire, personne ne dit rien. Normal
Cool les valeurs de M'Bappé. Par contre, le KFC, c'est mauvais pour les gens.
C'est pas une noisette ce type, juste un gland
Re: Coupe du Monde 2022 : Qatar a biscotté ?
22 Juin 2022, 19:14
Coupe de l’immonde 2022
03 Juil 2022, 15:58
Information
Date inédite, superficie géographique réduite et incertitudes concernant le niveau réel des équipes, la 22e édition de la Coupe du monde s’annonce plus indécise que jamais.
DE NOTRE ENVOYé SPécIAL
BERNARD LIONS DOHA – Il est 20 heures, la capitale du Qatar s’éveille. La chaleur, suffocante, et le vent, brûlant jusqu’au fond de la gorge, sont quelque peu tombés. Agents et véhicules de chantier reprennent leur ronde de nuit dans un tourbillon de poussière et de bruit. À un peu plus de cinq mois du match Sénégal - Pays-Bas, qui marquera le coup d’envoi de la 22e édition de la Coupe du monde (21 novembre-18 décembre), Doha reste un laboratoire à ciel ouvert. Mais les autorités rassurent. Tout sera prêt pour accueillir les trente-deux qualifiés. Les infrastructures routières et hôtelières, comme les huit stades. Il est permis d’en douter. Seuls ces derniers le sont déjà. À commencer par le stade 974, comme l’indicatif téléphonique du pays et le nombre de conteneurs ayant servi à sa construction. Sitôt la Coupe du monde terminée, il sera démonté et, espère-t-on, vendu en Afrique.
Plutôt que des conteneurs entiers, Samuel Eto’o, désormais président de la Fédération camerounaise, se contenterait d’un seul objet : la Coupe. Pure chimère ou ambition primaire ? Jusqu’ici, le plafond de verre des sélections africaines se situe en quarts de finale. La cause semble donc entendue. À trois détails près. Et comme le football de haut niveau le montre, ce sont souvent eux qui forcent la différence.
Des déplacements plus équitables
Le premier détail, et non des moindres, tient à la date de cette phase finale. Alors qu’elle n’avait jamais osé la modifier – même pas pour celles au Mexique (1970, 1986) ou aux États-Unis (1994) –, la FIFA a décidé qu’elle débuterait un lundi au soleil, plus clément, de novembre. Laisser croire, lors de son attribution, qu’elle se tiendrait en été relevait, au mieux, d’une bonne blague lancée au facétieux et regretté Alain Gillot-Pétré. Le thermomètre de Doha chauffera jusqu’à 44°C, aujourd’hui. Habitués aux Coupes d’Afrique des nations (CAN) en début d’année, les Africains pâtiront moins de jouer en fin d’année. Les autres devront modifier leur préparation physique. Avec l’inconnu qui va avec.
Avoir confié ce Mondial à un petit émirat du Moyen-Orient offrira ensuite un bain de jouvence, permettant de remonter aux origines. En 1930, la première phase finale s’était tenue dans une seule ville, Montevideo, en Uruguay. Celle de 2022 se vivra dans quatre. Mais elles se trouvent toutes confinées sur la façade est de la péninsule qatarienne. Seulement 57 kilomètres séparent Al-Wakrah (au sud) d’Al-Khor (au nord).
Tout le monde se retrouvera ainsi sur un pied d’égalité, en termes de déplacements. Cela n’a pas été le cas durant l’Euro 2021. Un seul chemin a mené l’Angleterre à Rome, où l’Italie a livré ses trois premiers matches, puis trois de ses quatre derniers à Londres, où elle a bouté les Anglais hors du titre, en finale (1-1, 3-2 aux tab.). De son côté, la Suisse était arrivée épuisée face à l’Espagne, en quarts (1-1, 1-3 aux tab.). Elle venait de parcourir 15 000 kilomètres en vingt-deux jours.
Messi, Modric, Benzema, Ronaldo… la dernière chance ?
Temporalité et unité de lieu pourraient donc niveler les valeurs. D’autant plus qu’aucune équipe n’apparaît, à ce jour, grandissime favorite. Pas même la France, malgré sa pléthore de grands attaquants. Les Bleus ont eu besoin d’une grande charnière centrale pour être sacrés en 1998 (Desailly-Blanc), puis en 2018 (Varane-Umtiti). Or, depuis, ce chantier reste en l’état. Si elle profitera de l’absence de l’Italie pour la seconde fois de suite, la France devra se débarrasser de ses traditionnels rivaux européens, pour conserver son titre : l’Allemagne, l’Angleterre, malgré la contestation de Gareth Southgate, son sélectionneur, l’Espagne, la Belgique, voire la Croatie, finaliste en 2018, et le Portugal, qui s’est qualifié après les barrages.
Sud-américains, aussi. Tandis que l’Uruguay a peiné à être du voyage, le Brésil et l’Argentine, vainqueurs des deux dernières Copa América (2019 et 2021), sont toujours invaincus dans leur groupe de qualifications après dix-sept matches (il reste un Brésil-Argentine, interrompu pour cause de Covid en septembre 2021, à jouer le 17 novembre). Enfin, les Bleus pourraient voir surgir une nouvelle concurrence africaine : l’expérimenté Cameroun (8e phase finale, record de son continent), mais aussi le Sénégal de Sadio Mané, récent champion d’Afrique.
Le Qatar vivra également le crépuscule des dieux du football de ce début du XXIe siècle. L’Allemand Manuel Neuer (36 ans), l’Argentin Lionel Messi (34 ans), le Croate Luka Modric (36 ans), le Français Karim Benzema (34) ou le Portugais Cristiano Ronaldo (37 ans), tous auront à cœur de réussir ce qui pourrait être leur ultime opéra mondial. Il s’agira surtout, à part pour Neuer, de leur dernière occasion d’être sacré champion du monde. Trop tôt pour le dire. Pour l’instant, au Qatar, on a du gaz, des travaux et du pétrole, mais on n’a pas idée de qui va l’emporter.
L'Equipe
DE NOTRE ENVOYé SPécIAL
BERNARD LIONS DOHA – Il est 20 heures, la capitale du Qatar s’éveille. La chaleur, suffocante, et le vent, brûlant jusqu’au fond de la gorge, sont quelque peu tombés. Agents et véhicules de chantier reprennent leur ronde de nuit dans un tourbillon de poussière et de bruit. À un peu plus de cinq mois du match Sénégal - Pays-Bas, qui marquera le coup d’envoi de la 22e édition de la Coupe du monde (21 novembre-18 décembre), Doha reste un laboratoire à ciel ouvert. Mais les autorités rassurent. Tout sera prêt pour accueillir les trente-deux qualifiés. Les infrastructures routières et hôtelières, comme les huit stades. Il est permis d’en douter. Seuls ces derniers le sont déjà. À commencer par le stade 974, comme l’indicatif téléphonique du pays et le nombre de conteneurs ayant servi à sa construction. Sitôt la Coupe du monde terminée, il sera démonté et, espère-t-on, vendu en Afrique.
Plutôt que des conteneurs entiers, Samuel Eto’o, désormais président de la Fédération camerounaise, se contenterait d’un seul objet : la Coupe. Pure chimère ou ambition primaire ? Jusqu’ici, le plafond de verre des sélections africaines se situe en quarts de finale. La cause semble donc entendue. À trois détails près. Et comme le football de haut niveau le montre, ce sont souvent eux qui forcent la différence.
Des déplacements plus équitables
Le premier détail, et non des moindres, tient à la date de cette phase finale. Alors qu’elle n’avait jamais osé la modifier – même pas pour celles au Mexique (1970, 1986) ou aux États-Unis (1994) –, la FIFA a décidé qu’elle débuterait un lundi au soleil, plus clément, de novembre. Laisser croire, lors de son attribution, qu’elle se tiendrait en été relevait, au mieux, d’une bonne blague lancée au facétieux et regretté Alain Gillot-Pétré. Le thermomètre de Doha chauffera jusqu’à 44°C, aujourd’hui. Habitués aux Coupes d’Afrique des nations (CAN) en début d’année, les Africains pâtiront moins de jouer en fin d’année. Les autres devront modifier leur préparation physique. Avec l’inconnu qui va avec.
Avoir confié ce Mondial à un petit émirat du Moyen-Orient offrira ensuite un bain de jouvence, permettant de remonter aux origines. En 1930, la première phase finale s’était tenue dans une seule ville, Montevideo, en Uruguay. Celle de 2022 se vivra dans quatre. Mais elles se trouvent toutes confinées sur la façade est de la péninsule qatarienne. Seulement 57 kilomètres séparent Al-Wakrah (au sud) d’Al-Khor (au nord).
Tout le monde se retrouvera ainsi sur un pied d’égalité, en termes de déplacements. Cela n’a pas été le cas durant l’Euro 2021. Un seul chemin a mené l’Angleterre à Rome, où l’Italie a livré ses trois premiers matches, puis trois de ses quatre derniers à Londres, où elle a bouté les Anglais hors du titre, en finale (1-1, 3-2 aux tab.). De son côté, la Suisse était arrivée épuisée face à l’Espagne, en quarts (1-1, 1-3 aux tab.). Elle venait de parcourir 15 000 kilomètres en vingt-deux jours.
Messi, Modric, Benzema, Ronaldo… la dernière chance ?
Temporalité et unité de lieu pourraient donc niveler les valeurs. D’autant plus qu’aucune équipe n’apparaît, à ce jour, grandissime favorite. Pas même la France, malgré sa pléthore de grands attaquants. Les Bleus ont eu besoin d’une grande charnière centrale pour être sacrés en 1998 (Desailly-Blanc), puis en 2018 (Varane-Umtiti). Or, depuis, ce chantier reste en l’état. Si elle profitera de l’absence de l’Italie pour la seconde fois de suite, la France devra se débarrasser de ses traditionnels rivaux européens, pour conserver son titre : l’Allemagne, l’Angleterre, malgré la contestation de Gareth Southgate, son sélectionneur, l’Espagne, la Belgique, voire la Croatie, finaliste en 2018, et le Portugal, qui s’est qualifié après les barrages.
Sud-américains, aussi. Tandis que l’Uruguay a peiné à être du voyage, le Brésil et l’Argentine, vainqueurs des deux dernières Copa América (2019 et 2021), sont toujours invaincus dans leur groupe de qualifications après dix-sept matches (il reste un Brésil-Argentine, interrompu pour cause de Covid en septembre 2021, à jouer le 17 novembre). Enfin, les Bleus pourraient voir surgir une nouvelle concurrence africaine : l’expérimenté Cameroun (8e phase finale, record de son continent), mais aussi le Sénégal de Sadio Mané, récent champion d’Afrique.
Le Qatar vivra également le crépuscule des dieux du football de ce début du XXIe siècle. L’Allemand Manuel Neuer (36 ans), l’Argentin Lionel Messi (34 ans), le Croate Luka Modric (36 ans), le Français Karim Benzema (34) ou le Portugais Cristiano Ronaldo (37 ans), tous auront à cœur de réussir ce qui pourrait être leur ultime opéra mondial. Il s’agira surtout, à part pour Neuer, de leur dernière occasion d’être sacré champion du monde. Trop tôt pour le dire. Pour l’instant, au Qatar, on a du gaz, des travaux et du pétrole, mais on n’a pas idée de qui va l’emporter.
L'Equipe
Re: Coupe du Monde 2022 : Qatar a biscotté ?
03 Juil 2022, 16:02
Information
Le Brésil sur sa nouvelle vague
Battue en quarts de finale en 2018, la Seleçao, portée par de nouveaux talents offensifs, a des arguments pour décrocher une nouvelle étoile, vingt ans après sa cinquième. De notre correspondant
Éric Frosio LISBONNE – « Rumo ao Hexa » ( « En route vers la 6e » ) ! Ce slogan n’a jamais semblé aussi crédible qu’à l’aube du Mondial 2022. Les supporters brésiliens y croyaient aussi à domicile, en 2014, mais cette fois, tout ne va pas reposer sur les épaules d’un homme (Neymar). Après l’échec de 2018 (*), et malgré des critiques acides, Tite et son staff ont pu poursuivre leur mission et achever leur cycle en étant « beaucoup plus solide s, se félicite Matheus Bachi, le fils et assistant du sélectionneur. On a appris de nos erreurs et on va donner du travail à nos adversaires. »
« Ils sont prêts, confiants. Le groupe se connaît bien et les jeunes ont eu du temps de jeu pour se préparer. L’équipe est plus forte, plus homogène. Tout le monde y croit », résume Raphael Zarko, qui suit la Seleçao pour GloboEsporte.
Le nouveau rôle de Neymar
En quatre ans, Tite a pu faire les ajustements nécessaires. Il peut toujours compter sur deux des meilleurs gardiens du monde (Alisson, Ederson) et sur une défense centrale qui se connaît par cœur (Thiago Silva et Marquinhos). Les latéraux sont costauds (Dani Alves ou Danilo à droite ; Alex Sandro à gauche) et, au milieu, les deux défensifs (Casemiro et Fred) peuvent bénéficier de l’activité d’un Lucas Paqueta pour opérer la transition entre la défense et une attaque nouvelle génération. Car la grande nouveauté se situe dans ce secteur de jeu. En l’espace de deux ans, Tite a pu incorporer une ribambelle de nouveaux talents : Antony (22 ans, Ajax Amsterdam), Matheus Cunha (23 ans, Atlético de Madrid), Raphinha (25 ans, Leeds) et les Madrilènes Rodrygo (21 ans) et Vinicius Junior (21 ans). Ils ont tous apporté des dribbles, des buts et un grain de folie qui ont récemment enflammé les stades Mineirao (4-0, contre le Paraguay) ou Maracana (4-0, contre le Chili). « Ces jeunes ont oxygéné l’attaque, ils donnent plus d’options à Tite qui était limité avec Roberto Firmino et Gabriel Jesus, estime Raphael Zarko. Là, l’équipe est plus offensive et créative ».
De quoi soulager Neymar, qui peut désormais se concentrer sur un nouveau rôle d’organisateur-passeur. « C’est une position qui lui va très bien, juge Christian, l’ancien attaquant du PSG (1999-2001). Il va moins dribbler et va se régaler en ayant aussi moins d’astreintes défensives. »
Mais cela suffira-t-il face à l’intensité imprimée par les cadors européens ? Personne ne le sait. La Seleçao n’a plus affronté une nation européenne depuis mars 2019 (République tchèque, 3-1). « C’est un problème, concède Marquinhos. Les Européens jouent entre eux (la Ligue des nations), ce n’est pas le scénario idéal mais il faut faire avec. Et nous, on travaille, et on est chaque fois un peu plus prêts. »
(*) Le Brésil a été éliminé en quarts de finale contre la Belgique (1-2).
L'Equipe
Battue en quarts de finale en 2018, la Seleçao, portée par de nouveaux talents offensifs, a des arguments pour décrocher une nouvelle étoile, vingt ans après sa cinquième. De notre correspondant
Éric Frosio LISBONNE – « Rumo ao Hexa » ( « En route vers la 6e » ) ! Ce slogan n’a jamais semblé aussi crédible qu’à l’aube du Mondial 2022. Les supporters brésiliens y croyaient aussi à domicile, en 2014, mais cette fois, tout ne va pas reposer sur les épaules d’un homme (Neymar). Après l’échec de 2018 (*), et malgré des critiques acides, Tite et son staff ont pu poursuivre leur mission et achever leur cycle en étant « beaucoup plus solide s, se félicite Matheus Bachi, le fils et assistant du sélectionneur. On a appris de nos erreurs et on va donner du travail à nos adversaires. »
« Ils sont prêts, confiants. Le groupe se connaît bien et les jeunes ont eu du temps de jeu pour se préparer. L’équipe est plus forte, plus homogène. Tout le monde y croit », résume Raphael Zarko, qui suit la Seleçao pour GloboEsporte.
Le nouveau rôle de Neymar
En quatre ans, Tite a pu faire les ajustements nécessaires. Il peut toujours compter sur deux des meilleurs gardiens du monde (Alisson, Ederson) et sur une défense centrale qui se connaît par cœur (Thiago Silva et Marquinhos). Les latéraux sont costauds (Dani Alves ou Danilo à droite ; Alex Sandro à gauche) et, au milieu, les deux défensifs (Casemiro et Fred) peuvent bénéficier de l’activité d’un Lucas Paqueta pour opérer la transition entre la défense et une attaque nouvelle génération. Car la grande nouveauté se situe dans ce secteur de jeu. En l’espace de deux ans, Tite a pu incorporer une ribambelle de nouveaux talents : Antony (22 ans, Ajax Amsterdam), Matheus Cunha (23 ans, Atlético de Madrid), Raphinha (25 ans, Leeds) et les Madrilènes Rodrygo (21 ans) et Vinicius Junior (21 ans). Ils ont tous apporté des dribbles, des buts et un grain de folie qui ont récemment enflammé les stades Mineirao (4-0, contre le Paraguay) ou Maracana (4-0, contre le Chili). « Ces jeunes ont oxygéné l’attaque, ils donnent plus d’options à Tite qui était limité avec Roberto Firmino et Gabriel Jesus, estime Raphael Zarko. Là, l’équipe est plus offensive et créative ».
De quoi soulager Neymar, qui peut désormais se concentrer sur un nouveau rôle d’organisateur-passeur. « C’est une position qui lui va très bien, juge Christian, l’ancien attaquant du PSG (1999-2001). Il va moins dribbler et va se régaler en ayant aussi moins d’astreintes défensives. »
Mais cela suffira-t-il face à l’intensité imprimée par les cadors européens ? Personne ne le sait. La Seleçao n’a plus affronté une nation européenne depuis mars 2019 (République tchèque, 3-1). « C’est un problème, concède Marquinhos. Les Européens jouent entre eux (la Ligue des nations), ce n’est pas le scénario idéal mais il faut faire avec. Et nous, on travaille, et on est chaque fois un peu plus prêts. »
(*) Le Brésil a été éliminé en quarts de finale contre la Belgique (1-2).
L'Equipe
Re: Coupe du Monde 2022 : Qatar a biscotté ?
03 Juil 2022, 16:13
Information
Kubo, Bellingham, Musah... : la Coupe du monde attend déjà ses bébés stars
La Coupe du monde, qui débutera dans cinq mois, révélera de nouveaux joueurs. Certains ont déjà commencé à pointer le bout de leur talent.
Jurriën Timber, Pays-Bas
20 ans, défenseur central de l’Ajax Amsterdam (HOL)
Dutch qualitat
Quand certaines équipes nationales de premier plan s’inquiètent pour la fiabilité de leur secteur défensif, au-delà même du système, les Pays-Bas n’ont que l’embarras du choix, notamment en charnière centrale, qui comprend pourtant trois têtes. On connaît évidemment les Virgil van Dijk (Liverpool), Matthijs de Ligt (Juventus Turin), Nathan Aké (Manchester City), Stefan de Vrij (Inter Milan), notamment. Jurriën Timber, titulaire à l’Ajax Amsterdam, est annoncé de la même trempe. Celui qui aura 21 ans demain est prêt à venir bousculer la hiérarchie, puisqu’il compte déjà 8 sélections avec les Orange, dont une participation à l’Euro 2021. Il était, par exemple, titulaire, le 3 juin, pour la démonstration en Belgique (4-1), pour le compte de la Ligue des nations. Il sera naturellement sollicité, cet été, et on prête à Erik ten Hag, le nouvel entraîneur de Manchester United, le souhait de diriger celui qu’il a lancé à l’Ajax. Auquel cas, Timber, défenseur plus technique qu’athlétique (1,82 m), aurait toutes les cartes pour s’imposer en sélection.
Kamaldeen Sulemana, Ghana
20 ans, attaquant de Rennes
Retour de flamme
À l’époque, tout s’enchaînait parfaitement, à l’image de ses débordements, côté gauche. Arrivé à Rennes il y a presque un an, il s’est vite imposé, le plus souvent dans le onze, au point de comptabiliser 4 buts et 2 passes décisives, début novembre. Mais ses statistiques se figeront jusqu’à la fin de la saison. La faute à un contrecoup physique, puis à un changement de système, le passage au 4-3-3 privilégiant l’excellent Martin Terrier dans sa zone. Avec, surtout, une fissure à une vertèbre, en février, l’arrêtant jusqu’en mai. C’est dur, à 20 ans seulement. Mais le Ghanéen veut revenir encore plus fort, justifier les 15 M€ consentis par le club breton pour devancer l’Ajax Amsterdam, notamment, et conserver la confiance du nouveau sélectionneur, Otto Addo, en prévision de la Coupe du monde. Car Kamaldeen Sulemana était devenu titulaire chez les Black Stars, depuis l’automne 2021, commençant les trois rencontres de la CAN, en janvier dernier. Sa vélocité et des dribbles imprévisibles ne demandent qu’à redémarrer.
Takefusa Kubo, Japon
21 ans, attaquant du Real Madrid (ESP)
Soleil devant
Il vient d’avoir 21 ans et, alors même qu’on entend parler de lui depuis si longtemps, on a l’impression que sa carrière n’a toujours pas décollé. Ce n’est pas qu’une impression, finalement, si l’on observe les états de service de l’attaquant japonais, qui appartient au Real Madrid depuis 2019, mais qui n’a pas joué un match pour les champions d’Europe, avec lesquels il est sous contrat jusqu’en 2024. L’été sera donc chaud pour Kubo, qui revient d’un nouveau (bon) prêt à Majorque. Le petit milieu offensif, plutôt côté droit mais qui peut évoluer sur tout le front de l’attaque, est un dribbleur, un accélérateur de jeu, à l’instar de Takumi Minamino, lui aussi en difficulté à Liverpool. Mais nul doute qu’un nouveau point de chute pertinent, avec la Coupe du monde en point de mire, devrait permettre au joueur passé gamin par le FC Barcelone de prendre, enfin, son envol. À défaut, le « Samurai Blue » se dit prêt à affronter l’énorme concurrence chez les Merengues. Dans tous les cas de figure, il sera l’une des attractions au Qatar.
Jude Bellingham, Angleterre
18 ans, milieu du Borussia Dortmund (ALL)
Déjà très grand
Depuis des années, le Borussia Dortmund est un accélérateur de talents. Le dernier en date se nomme Jude Bellingham, il est anglais, joue milieu de terrain, et ne fêtera ses 19 ans qu’à la fin du mois. Extrêmement précoce, il est arrivé dans la Ruhr en 2020, en provenance de Birmingham City, et il s’est imposé d’emblée, ce qui lui a valu naturellement d’être aussitôt appelé par Gareth Southgate en équipe d’Angleterre. Après quelques mois d’apprentissage, il compte désormais 15 sélections et a été titulaire à quatre reprises (sur 6 matches) depuis le début de l’année, dont trois fois lors de la Ligue des nations, début juin. Il y a un an, le 13 juin 2021, entré en jeu face à la Croatie (1-0), Bellingham devenait même le plus jeune joueur à disputer un Euro, à 17 ans et 349 jours. Son statut a donc vite évolué et la stabilité d’une saison supplémentaire à Dortmund, malgré l’intérêt de clubs encore plus cotés, devrait lui permettre de continuer à progresser, sans accroc, et de devenir ainsi, déjà, un cadre des Trois Lions au Qatar.
Yunus Musah, états-Unis
19 ans, milieu du Valence CF (ESP)
Le rêve américain
Au sein d’une sélection bourrée de jeunes talents, à l’image de l’attaquant lillois Timothy Weah, il est celui qui parvient à enchaîner le plus de rencontres de haut niveau, alors qu’il n’a que 19 ans. Yunus Musah est né à New York, de parents ghanéens, ce qui aurait pu lui faire choisir les Black Stars… mais aussi l’Angleterre. Car, après avoir aussi vécu en Italie, sa famille s’installe à Londres, où il intègre l’Académie d’Arsenal. Appelé chez les Trois Lions jusqu’en moins de 19 ans, ce milieu polyvalent va finalement opter pour les États-Unis, sélectionné avec les A fin 2020, même s’il hésite encore entre les deux nations. Quelques mois plus tôt, il s’est engagé avec le Valence CF, où il joue très régulièrement en Liga, dès la saison 2020-2021. Il décide, finalement, de représenter définitivement le pays de l’Oncle Sam, pour lequel il compte déjà 18 capes et un succès en Gold Cup (Championnat de la Concacaf), en 2021. L’une des deux pointes hautes du milieu à trois, privilégié par Gregg Berhalter, a déjà tout d’un grand. Bientôt géant, Musah ?
L'Equipe
La Coupe du monde, qui débutera dans cinq mois, révélera de nouveaux joueurs. Certains ont déjà commencé à pointer le bout de leur talent.
Jurriën Timber, Pays-Bas
20 ans, défenseur central de l’Ajax Amsterdam (HOL)
Dutch qualitat
Quand certaines équipes nationales de premier plan s’inquiètent pour la fiabilité de leur secteur défensif, au-delà même du système, les Pays-Bas n’ont que l’embarras du choix, notamment en charnière centrale, qui comprend pourtant trois têtes. On connaît évidemment les Virgil van Dijk (Liverpool), Matthijs de Ligt (Juventus Turin), Nathan Aké (Manchester City), Stefan de Vrij (Inter Milan), notamment. Jurriën Timber, titulaire à l’Ajax Amsterdam, est annoncé de la même trempe. Celui qui aura 21 ans demain est prêt à venir bousculer la hiérarchie, puisqu’il compte déjà 8 sélections avec les Orange, dont une participation à l’Euro 2021. Il était, par exemple, titulaire, le 3 juin, pour la démonstration en Belgique (4-1), pour le compte de la Ligue des nations. Il sera naturellement sollicité, cet été, et on prête à Erik ten Hag, le nouvel entraîneur de Manchester United, le souhait de diriger celui qu’il a lancé à l’Ajax. Auquel cas, Timber, défenseur plus technique qu’athlétique (1,82 m), aurait toutes les cartes pour s’imposer en sélection.
Kamaldeen Sulemana, Ghana
20 ans, attaquant de Rennes
Retour de flamme
À l’époque, tout s’enchaînait parfaitement, à l’image de ses débordements, côté gauche. Arrivé à Rennes il y a presque un an, il s’est vite imposé, le plus souvent dans le onze, au point de comptabiliser 4 buts et 2 passes décisives, début novembre. Mais ses statistiques se figeront jusqu’à la fin de la saison. La faute à un contrecoup physique, puis à un changement de système, le passage au 4-3-3 privilégiant l’excellent Martin Terrier dans sa zone. Avec, surtout, une fissure à une vertèbre, en février, l’arrêtant jusqu’en mai. C’est dur, à 20 ans seulement. Mais le Ghanéen veut revenir encore plus fort, justifier les 15 M€ consentis par le club breton pour devancer l’Ajax Amsterdam, notamment, et conserver la confiance du nouveau sélectionneur, Otto Addo, en prévision de la Coupe du monde. Car Kamaldeen Sulemana était devenu titulaire chez les Black Stars, depuis l’automne 2021, commençant les trois rencontres de la CAN, en janvier dernier. Sa vélocité et des dribbles imprévisibles ne demandent qu’à redémarrer.
Takefusa Kubo, Japon
21 ans, attaquant du Real Madrid (ESP)
Soleil devant
Il vient d’avoir 21 ans et, alors même qu’on entend parler de lui depuis si longtemps, on a l’impression que sa carrière n’a toujours pas décollé. Ce n’est pas qu’une impression, finalement, si l’on observe les états de service de l’attaquant japonais, qui appartient au Real Madrid depuis 2019, mais qui n’a pas joué un match pour les champions d’Europe, avec lesquels il est sous contrat jusqu’en 2024. L’été sera donc chaud pour Kubo, qui revient d’un nouveau (bon) prêt à Majorque. Le petit milieu offensif, plutôt côté droit mais qui peut évoluer sur tout le front de l’attaque, est un dribbleur, un accélérateur de jeu, à l’instar de Takumi Minamino, lui aussi en difficulté à Liverpool. Mais nul doute qu’un nouveau point de chute pertinent, avec la Coupe du monde en point de mire, devrait permettre au joueur passé gamin par le FC Barcelone de prendre, enfin, son envol. À défaut, le « Samurai Blue » se dit prêt à affronter l’énorme concurrence chez les Merengues. Dans tous les cas de figure, il sera l’une des attractions au Qatar.
Jude Bellingham, Angleterre
18 ans, milieu du Borussia Dortmund (ALL)
Déjà très grand
Depuis des années, le Borussia Dortmund est un accélérateur de talents. Le dernier en date se nomme Jude Bellingham, il est anglais, joue milieu de terrain, et ne fêtera ses 19 ans qu’à la fin du mois. Extrêmement précoce, il est arrivé dans la Ruhr en 2020, en provenance de Birmingham City, et il s’est imposé d’emblée, ce qui lui a valu naturellement d’être aussitôt appelé par Gareth Southgate en équipe d’Angleterre. Après quelques mois d’apprentissage, il compte désormais 15 sélections et a été titulaire à quatre reprises (sur 6 matches) depuis le début de l’année, dont trois fois lors de la Ligue des nations, début juin. Il y a un an, le 13 juin 2021, entré en jeu face à la Croatie (1-0), Bellingham devenait même le plus jeune joueur à disputer un Euro, à 17 ans et 349 jours. Son statut a donc vite évolué et la stabilité d’une saison supplémentaire à Dortmund, malgré l’intérêt de clubs encore plus cotés, devrait lui permettre de continuer à progresser, sans accroc, et de devenir ainsi, déjà, un cadre des Trois Lions au Qatar.
Yunus Musah, états-Unis
19 ans, milieu du Valence CF (ESP)
Le rêve américain
Au sein d’une sélection bourrée de jeunes talents, à l’image de l’attaquant lillois Timothy Weah, il est celui qui parvient à enchaîner le plus de rencontres de haut niveau, alors qu’il n’a que 19 ans. Yunus Musah est né à New York, de parents ghanéens, ce qui aurait pu lui faire choisir les Black Stars… mais aussi l’Angleterre. Car, après avoir aussi vécu en Italie, sa famille s’installe à Londres, où il intègre l’Académie d’Arsenal. Appelé chez les Trois Lions jusqu’en moins de 19 ans, ce milieu polyvalent va finalement opter pour les États-Unis, sélectionné avec les A fin 2020, même s’il hésite encore entre les deux nations. Quelques mois plus tôt, il s’est engagé avec le Valence CF, où il joue très régulièrement en Liga, dès la saison 2020-2021. Il décide, finalement, de représenter définitivement le pays de l’Oncle Sam, pour lequel il compte déjà 18 capes et un succès en Gold Cup (Championnat de la Concacaf), en 2021. L’une des deux pointes hautes du milieu à trois, privilégié par Gregg Berhalter, a déjà tout d’un grand. Bientôt géant, Musah ?
L'Equipe
Re: Qatar 2022 : Coupe de l’immonde FIFA
28 Juil 2022, 07:48
Information
Selon la Gazzetta dello Sport, la Juventus pousserait pour que Paul Pogba se fasse opérer du genou droit, ce qui l'éloignerait des terrains durant quatre mois et lui ferait manquer la Coupe du monde au Qatar.
Pas de Coupe du monde 2022 pour Paul Pogba ? C'est une possibilité que révèle la Gazzetta dello Sport ce jeudi matin, trois jours après la blessure au genou droit du milieu de terrain lors d'un entraînement avec la Juventus Turin.
D'après le média italien, le club turinois souhaiterait que le Français se fasse opérer, ce qui l'empêcherait de jouer pendant quatre mois. Cette décision le priverait d'une Coupe du monde au Qatar (21 novembre - 18 décembre), lui qui avait manqué le dernier rassemblement des Bleus.
Pour l'heure, la durée d'indisponibilité de Pogba n'a pas encore été communiquée, elle serait néanmoins d'au moins deux mois. Revenu cet été en Italie après six années mitigées avec Manchester United, l'ancien Havrais n'aura pas eu l'occasion de rejouer en Serie A avant son premier pépin physique.
Pas de Coupe du monde 2022 pour Paul Pogba ? C'est une possibilité que révèle la Gazzetta dello Sport ce jeudi matin, trois jours après la blessure au genou droit du milieu de terrain lors d'un entraînement avec la Juventus Turin.
D'après le média italien, le club turinois souhaiterait que le Français se fasse opérer, ce qui l'empêcherait de jouer pendant quatre mois. Cette décision le priverait d'une Coupe du monde au Qatar (21 novembre - 18 décembre), lui qui avait manqué le dernier rassemblement des Bleus.
Pour l'heure, la durée d'indisponibilité de Pogba n'a pas encore été communiquée, elle serait néanmoins d'au moins deux mois. Revenu cet été en Italie après six années mitigées avec Manchester United, l'ancien Havrais n'aura pas eu l'occasion de rejouer en Serie A avant son premier pépin physique.
Re: Qatar 2022 : Coupe de l’immonde FIFA
05 Aoû 2022, 10:06
