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«Anelka ne fait rien pour les autres»
«Anelka est toujours aussi dilettante. Il a très peu marqué lors de la séance du 8 juin. (...) Après l'Uruguay, c'est une énigme. Il ne se passe rien. Il ne fait rien pour les autres. (...) Lors de l'entraînement du 16 juin, il joue en marchant. (...) Il m'insulte à la pause du match contre le Mexique alors que je n'ai cessé de me battre pour lui et avec lui. (...) Il a joué sa carte personnelle, comme toujours. Il a tué le groupe. Après le match, il rigolait avec Gallas. Quelle inconscience. Etaient-ils heureux de la défaite ? (...) Il ne veut pas s'excuser devant le groupe. "J'accepte. Je serai toujours un incompris." Lui et encore lui. Tout le reste, par exemple la notion d'équipe, le dépasse.»
« J'ai rayé Henry de ma mémoire »
« Il a joué un match entier dans l'année, ne devrait pas être là, fait la gueule et n'assume pas son rôle. (...) Le 10 juin, lors de l'entraînement, il regarde de loin, n'est pas concerné. (...) Lors de la session du 16 juin, il arbitre et dirige. (...) Avant la rencontre face au Mexique, il n'a pas fait un mètre pour s'échauffer. Je l'ai rayé de ma mémoire mais c'est une erreur car on ne met pas un joueur de sa trempe sur le côté sans lui parler. J'ai mis Gignac à la pause à la place d'Anelka mais j'aurais du mettre Henry. Ca lui aurait plu de jouer les héros. (...) Evra le soupçonne d'être la taupe du vestiaire mais il a ensuite retourné tout le monde, est parvenu à souffler que je pourrais être la taupe. (...) Contre l'Afrique du Sud, j'aurais préféré mettre Réveillère avant-centre, mais le staff m'a convaincu. (...) Finir sa carrière internationale sur l'affaire du bus, c'est tout de même injuste. »
« Malouda ne supporte pas de ne pas être leader de l'attaque »
« Il faut la gueule parce qu'il refuse de jouer milieu défensif. (...) Ses états d'âme perturbent la mise en place tactique. (...) Il fait la gueule à chaque fois que je lui donne un conseil. (...) Il en est même arrivé à tacler Valbuena et Diaby sans raison, juste parce qu'il venait de perdre le ballon. En fait, il ne supporte pas de ne pas être le leader de l'attaque. Il veut être numéro 10, un point c'est tout. (...) Contre l'Uruguay, il fait une bonne entrée. Il pourrait apporter plus s'il n'était pas aussi bourricot. »
« J'ai confié les clés à Ribéry. Quel con je suis... »
«Ribéry n'aime pas Gourcuff, c'est certain. (...) Avant l'Uruguay, j'ai dit à Gourcuff : "Je t'ai confié les clés, à toi de jouer !" Le pire, c'est le regard de Franck Ribéry. Je me fais peut-être du cinéma, mais j'ai vu dans ses yeux la haine, le mépris, ou la jalousie. (...) Il est semblable à Anelka et Henry : tout tourne autour de leur nombril. Lorsque ça coince, ils ont les premiers à quitter le navire. (...) Un joueur cadre de 2008 m'avait prévenu à son sujet et moi, je lui ai confié les clés. Quel con je suis...»
«Réveille-toi, Yoann !»
«J'ai envie de lui mettre des gifles, avec son air de garçon candide, de pauvre petit malheureux à qui on veut du mal. Réveille-toi Yoann ! (...) Il est dans son monde de bisounours. (...) Le 9 juin, il boude à l'entraînement parce que c'est dans sa nature et qu'il ne peut pas comprendre, avec son sens aigu du collectif, le positionnement de Malouda. (...) A l'entraînement, le 9 juin, il dort ou ne sait plus ce qu'il faut faire pour ne pas déplaire. (...) Contre l'Uruguay, il subit. Il court mais n'apporte rien. Il est trop lent, pas serein. (...) Lors des séances vidéo, on se rend compte qu'Anelka ne passe pas à Gourcuff. (...) A l'entraînement, quand il est intégré à l'équipe des titulaires, ils ont saboté l'affaire. (...) Sur TF1, il met en cause la défense. J'étais défait. Les attaquants ne le supportaient plus et il y ajoutait les défenseurs.(...) Il s'est mis en colère après le Mexique. Il en est capable ! Plus tôt, cela aurait été mieux. Il a la rage et je lui dis que pour avoir le pouvoir en équipe de France, il faut le prendre.»