gaby a écrit:Voilà, c'est exactement pareil que ceux qui sortent en boite et s'enculent la gueule à grands coups d'alcools forts.S'ils assurent le week-end, on s'en fout, par contre s'ils ne mettent pas un pied devant l'autre sur le terrain, c'est normal qu'il leur soit reproché de faire n'importe quoi.
Ça me fait penser à l'objection débile qu'on pouvait lire ici quant aux critiques sur le poids de Gignac: "ouais mais Ronaldo avait de la brioche aussi donc c'est un faux débat."
Je crois qu'il est bon de temps en temps de rappeler que l'important au foot reste quand même le sportif, en conséquences, un joueur peut s'adonner aux pires dérives s'il fait son job derrière. A l'inverse, il est logique qu'il ne soit pas épargné par les critiques quand il fait de la merde. C'est aussi simple que ça. D'où la comparaison Di Méco/Kurzawa inepte.
Le très haut niveau a des exigences qui ne sont pas compatibles avec une hygiène de vie aléatoire. Ceux qui ont beaucoup, vraiment beaucoup de talent comme Ronaldo peuvent compenser (et encore, il a multiplié les blessures graves et a dû changé son jeu pour redevir un footballeur) mais tôt ou tard, ça se paie pour 95 % des joueurs.
Or, que disent les mecs peu rigoureux ?
Ouais, ça va, tant que je suis bon, je peux faire n'importe quoi. C'est ce qu'ont dit Gignac et Mandanda pour justifier leurs kilos en trop....
Sauf, qu'une carrière, ça doit être pensée sur le moyen-long terme. Le mec peut faire un triplé quelques heures après une bringue, il n'empêche qu'en ne favorisant pas la récupération dans son quotidien, il fragilise son organisme, l'affaiblit et augmente ses chances de blessures et de méforme dans les semaines/ mois/ années suivants. Ronaldinho en est le meilleur exemple. A 25 ans, il pouvait accélérer et dribbler 6 joueurs pour aller marquer. A 29, il arrive cramé au Milan AC.
Après, je ne dis pas que les mecs doivent vivre comme des moines. Mais il y a une différence entre faire de temps-en-temps des barbecues-rosé et squatter les nights clubs deux fois par semaine. Au fond, c'est tout simplement se demander : est-ce que je mets toutes les chances de mon côté pour réussir ?