Après une nuit de sommeil et 1h30 de footing, la victoire de l'Allemagne passe mieux qui prévu. [/ta_vie_osblc]
Pendant un demi-siècle, l'équipe de RFA a été une survivance de la SS. Dure, voire violente, usant avant les autres du dopage systématique, elle a successivement brisé avec la complicité des arbitres et par son anti-football plusieurs des meilleures équipes de l'histoire (la Hongrie de Puskas, les Pays-Bas de Cruyff, la France de Platini, l'Argentine de Maradona). Tout en faisant preuve en dehors des terrains d'une arrogance inouïe. La bêtise, la violence et la suffisance, le trio gagnant des nazis. Pour un Français pas né d'hier, cette Allemagne est incarnée par Schumacher, le boucher dopé. Et pour les auditeurs de l'after, par le milicien Polo. [/caricature, mais y'a de ça quand même]
Hier, c'est une autre équipe qui a gagné. Celle d'une construction sur le long terme, acceptant les richesses de la diversité, produisant un projet de jeu cohérent et généralisé dès la formation. Une équipe qui joue au ballon et s'appuie sur de grandes équipes de clubs et de grands entraîneurs (Klopp, Heynckes notamment), sans être pour autant être devenue une équipe de louseurs bisounours. Une équipe toujours très athlétique, mais rapide, technique et élégante, à l'image de son gardien de but.
Dans cette cdm, ils ont mis deux branlées au Portugal et au Brésil, et n'ont jamais été vraiment en danger, même quand ils ont gagné de manière étriquée, comme contre l'Algérie. Pour juger définitivement équipe, il a manqué un adversaire les menant au score et les obligeant à se découvrir. Cette équipe aurait pu être l'Argentine, qui fait un belle finale, sauf à la finition. Quoi qu'il en soit, c'est un beau vainqueur.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury