Les « journalistes » de la honte !

Marcelo Bielsa, le nouvel entraîneur Marseillais, a donné voici quelques heures sa première conférence de presse. Il a enfin pu s’exprimer, expliquer ce qui lui a fait opter pour l’OM, donner des précisions sur le style de jeu qu’il souhaite instaurer et remettre certaines pendules à l’heure, notamment envers quelques confrères (et surtout consœur…) de la presse écrite. Car il a dû – hélas !- également batailler ferme contre un corps journalistique marseillais qui n’était qu’aigreur et revendication à défaut de s’intéresser vraiment au jeu en lui-même, aux divers schémas tactiques et à la décortication des dernières rencontres amicales.

Pourquoi Marseille ?

Au cours de cette conférence de presse, où bizarrement ce fut Franck Passi qui était chargé du rôle de traducteur au lieu de Fabrice Olszewski, El Loco a déclaré sa flamme à notre cité Phocéenne et à notre Olympique :

« J’ai choisi Marseille déjà par rapport aux joueurs présents au club et pour l’ambiance d’un Vélodrome rempli. Marseille est une ville de diversité qui avance collectivement. Pour moi, donner une idée commune à la diversité est une chose intéressante. »

« En général, je ne m’exprime pas trop sur les supporters, car ça peut paraître comme étant démagogique. (…) Quand je suis arrivé à Marseille et qu’ils m’ont accueilli, je ne pouvais pas ne pas aller les saluer. (…) Jouer dans un stade Vélodrome plein est très enthousiasmant. »

Son style de jeu.

Marcelo Bielsa en a ensuite profité pour détailler ses options dans le jeu, et rappeler son goût pour la verticalité, le mouvement permanent et le pressing incessant :

« Je ne me fixe pas d’autre objectif que de gagner le match qui arrive à chaque fois. J’aime attaquer et avoir la possession du ballon le plus possible. »

« Défensivement, j’essaie de mettre en place plus de défenseurs qu’il y a d’attaquants adverses. Offensivement, je préfère jouer avec un attaquant de pointe et un milieu de terrain offensif dans son dos. En général, j’évolue avec 2 joueurs à gauche, 2 joueurs dans l’axe et 2 joueurs à droite, mais je peux m’adapter. »

« Mes joueurs sont professionnels à 100%, comme ça m’est arrivé peu de fois dans ma carrière. »

Les lamentations des journaleux nombrilistes !

Mais l’entraîneur Argentin n’a pas toujours eu le loisir de parler football durant cette conférence de presse qui ressemblait davantage à un congrès de la SNJ (Syndicat National des Journalistes) qu’à une communion footballistique. Les chouinements divers et variés de journalistes soi-disant privés d’information pendant quatre mois ont fusé. Il faudrait peut-être informer certains « collègues » journaleux que Marcelo Bielsa n’a pas le rôle d’attaché de presse au sein de l’OM.

La rédaction d’OMlive se dit d’ailleurs choquée, à l’instar d’autres sites Olympiens, des agissements de ces représentants de la presse écrite.

Aussi, El Loco devait presque se justifier, expliquant notamment qu’il ne faisant que suivre les consignes des dirigeants, lesquels sont les initiateurs réels de ce huis-clos à répétition :

« Mon travail n’a jamais été autant diffusé que depuis que je suis ici. Ma présence ici prouve que je n’ai pas de problème avec les médias. Je serai présent deux fois par semaine, comme le prévoit le règlement de la Ligue : avant et après les rencontres de championnat. Je ne suis pas en conflit avec la presse. Le public est informé à travers les médias, donc il n’y a pas de problème. »

« S’exprimer face à la presse permet d’éclairer les malentendus et de transmettre au public les messages nécessaires. Néanmoins, on peut aussi parler sur le terrain à travers le jeu. Les cinq derniers matches que nous avons joués parlent plus que n’importe quel entraînement. »

« Ce n’est pas parce que les entraînements seront ouverts à la presse que les ignorants le seront moins. »

Dernier message transmis notamment à la Belle Hélène…