A défaut de procurer du plaisir avec ce que font leurs équipes sur le terrain, les présidents des olympiques ont décidé de nous en procurer par médias interposés. C’est dans un face à face tout en coups de pied retournés à l’arcade que Labrune et Aulas nous ont livré un duel digne de celui de Booba vs Rohff.
Le premier à allumer la mèche fut Aulas, qui profitait du départ de Garde pour lancer une pique à l’OM concernant le recrutement de Bielsa :
On ne va pas prendre un entraîneur qui ne parle pas français, ou avec un staff pléthorique, mais un entraîneur qui a la mentalité de ce qui a été fait à l’OL.
Pas mou pour un sou quand il s’agit de contre attaquer, notre cher président s’est fendu d’une réponse toute en délicatesse, qui pour une fois emporte tout notre enthousiasme :
Si c’est le cas, je le comprends Jean-Michel. À sa place je ferais la même chose. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait en 2012 lors de l’arrivée d’Elie (Baup) : un entraîneur français, formateur, sans staff… Mais voilà, nous avons été rattrapés par un principe de réalité : en termes d’attente, de ferveur, d’environnement populaire et médiatique, d’exigence de résultats, l’OM n’est pas l’OL… Il n’y a qu’à lire l’ensemble des médias pour s’en convaincre : si l’OL termine cinquième, c’est l’exploit de la saison ; si l’OM termine cinquième, c’est l’échec du siècle…»
Dernière rumeur en date pour l’OL : le recrutement de Domenech. Un entraineur qui a été en finale de la CDM, on ne peut pas lutter ! Respect Jean-Michel
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