La Provence et L’Equipe ont consacré dans leurs éditions respectives une double page sur Vincent Labrune et son départ supposé et prévu pour le jeudi 21 juillet, date à laquelle se tiendra la prochaine assemblée générale de l’Olympique de Marseille.
« Je ne serai pas là à la reprise » aurait notamment déclaré VLB au quotidien régional, en écartant également l’hypothèse qui le ferait demeurer au club dans un autre rôle moins exposé : « je pense que si on arrête, on arrête vraiment. Et moi, je veux vraiment arrêter… » Le probable futur-ex n’a pu s’empêcher de manier l’ironie : « Ca vous manquera de ne plus pouvoir vous acharner sur moi ».
Mais les deux médias sont surtout revenus sur le bilan de son quinquennat et sur l’impopularité qu’il a pu se tailler entre 2011 et 2016, La Provence n’hésitant pas à le qualifier de « Pire président » de l’histoire de l’OM et assimilant son prochain départ du club phocéen à « la fin d’un mauvais film », ou encore revenant sur les divers sobriquets qui lui ont été attribués durant sa mandature comme « Barule » (pour les habitants de Saint-Rémy), « V. Le Bourrin », « V. Le Blaireau », »El Tocardo », « Chevelu » (pour Charles Villeneuve ainsi que beaucoup de supporters), « Brutus » (pour Louis Acariès et Brahim Asloum), « Vince Vega » ou « Calamity Vince ».
L’Equipe a aussi recensé les (nombreux) échecs de VLB, comme son incapacité de trancher dans le conflit Deschamps-Anigo, sa propension à couper des têtes (Diouf, Dassier, le duo Fakri-El Glaoui, ou même Gerets, par ricochet) et tirer les ficelles en coulisses lorsqu’il présida le Conseil de surveillance du club, son lamentable « projet Dortmund » se soldant notamment par un zéro pointé en Ligue des Champions, sa gestion nullissime des transferts (garde à vue en 2014, joueurs partis gratuitement). Même ses quelques « bons coups » qui n’en sont finalement pas, comme les arrivées de Marcelo Bielsa (qu’il n’a pas su garder) ou Lassana Diarra.
Enfin, La Provence est aussi revenue sur la personnalité « stupéfiante » de l’huile olympienne, qui n’hésite pas à user de la rétorsion envers des médias qui ne lui sont pas d’un jugement favorable (la rédaction de Massalia Live en sait quelque chose, hélas !) ou même de menacer un serveur de bar d’hôtel qui refuse de le resservir d’appeler le patron de la chaîne d’hôtels concernée…
Espérons en tout cas un départ effectif jeudi prochain, pour un individu qu’aucun d’entre nous, supporters marseillais, ne regrettera ! Rendez-vous est donc fixé le 21 juillet pour fêter cela. L’attente va être longue…