Labrune, président de la Ligue s’est confié à l’Equipe il y a quelques minutes, extraits :
« Je suis choqué et furieux, je suis prêt à tout pour éradiquer cette violence urbaine qui s’est propagée dans nos stades. Choqué par les imbéciles qui lancent des projectiles et qu’on mette deux heures pour prendre une décision qui aurait du être prise en deux minutes. »
« Nous avons écrit aux pouvoirs publics lors du conseil d’administration de rentrée, nous avons besoin d’eux car nous sommes démunis dans notre arsenal de sanctions. »
« Il a fallu attendre l’incident d’hier pour avoir une réunion de ministres, demandé depuis août. »
« On ne fait peut-être pas tout bien, mais la réalité est que nous n’avons ni pouvoir de police, ni de justice, ni de sanctionner individuellement les fauteurs de troubles, ni d’imposer la non reprise d’une rencontre. »
« Il est urgent de lancer une grande concertation nationale concernant la violence dans les stades. »
« La Ligue a un devoir de réserve par rapport aux décisions de la Commission de discipline qui est indépendante. »
« La Commission n’a jamais frappé aussi fort. Mais est-ce suffisant ? »
« Un stade de football est le reflet de l’état de notre société. Et post-crise, elle est anxieuse, inquiète, désunie, contestataire et un peu folle. »
« Il faut éradiquer cette violence, c’est une question de survie pour notre sport. »