Ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à admettre la défaite.
Loué soit le Seigneur. Après dix mois de calvaire, le championnat se termine enfin ! Cette saison encore, en dépit des humiliations et du jeu… du spectacle… hm… et de ce qui a été proposé, il aura fallu déployer des trésors d’ingéniosité afin d’établir des notes en restant objectif (et surtout courtois). Bonne Mère, priez pour eux !
L’expression consacrée, « c’était couru d’avance », pourrait faire la une de n’importe quel quotidien sportif, tant le scénario de cette finale de Coupe de France semblait cousu de fil blanc. Déjà déséquilibrée sur le papier, la rencontre a tourné à la démonstration sur le terrain, malgré dix minutes de suspense entretenu par l’égalisation de Thauvin.
En encaissant un but au début de chaque période, l’OM a facilité la tâche de Parisiens qui n’en demandaient pas tant. Le score de 4-2 aurait d’ailleurs pu être bien plus lourd si Mandanda n’avait sauvé les meubles. Le PSG a ensuite tranquillement géré la rencontre et offert son jubilé à Ibrahimovic, ce qui est d’autant plus humiliant !
Ce match est le reflet du mal qui ronge l’équipe marseillaise : une défense apathique et mal organisée, pas de liant entre les lignes, une animation offensive pauvre et dépendante des exploits de Michy, et pire que tout, une équipe sans hargne ni valeurs collectives.
Les « Notes de la saison » qui vont suivre, en sont la parfaite illustration. Rappelons qu’il y a vingt-trois ans, pratiquement jour pour jour nous étions champions d’Europe… Alors sortez les mouchoirs vous allez en avoir besoin.
Mandanda
Mendy
Rekik
Nkoulou
Manquillo
Diarra
Isla
Nkoudou
Cabella
Thauvin
Batshuayi