L1 2011-2012 : le drame sexuel d’une crise DSK assurée mon chaton
Cher lecteur, si tu t’interroges sur la raison de ce titre, sache qu’OMlive a besoin de lecteurs pour ses articles afin de générer du bénéfice. Tu ne m’en voudras donc pas d’utiliser la bonne vieille recette du mot clé de derrière les fagots afin de rentabiliser un peu le site.
C’est désormais une habitude, aussi bien dans la presse sportive (c’est à dire le monopoliste L’Equipe) que sur OMlive, avec la reprise vient le temps des prévisions, ou plutôt des prédictions pour la saison qui s’annonce.
Face à cette avalanche d’analyses, à ce déferlement d’avis de comptoirs sur les raisons pour lesquelles un tel sera champion et un autre aux pâquerettes, il est totalement logique que tu te demandes, un rien sceptique, « pourquoi préférer lire OMlive que l’Equipe, justement ? » . Pourquoi choisir un site amateur, plutôt qu’une radio de professionnels assumés de la beaufitude, telle que RMC, afin d’écouter les avis éclairés de quelques phénomènes radiophoniques venant nous secouer le transistor à grands coups d’avis aussi tranchés qu’une tranche de sauciflard derrière le comptoir poussiéreux du premier bouge crasseux d’un désertique village de la creuse.
« Oh Lille, poursuis ton envol » pourra vociférer l’ami Courbis, l’homme qui disait tout haut ce que tout le monde savait déjà. « Oh Saint Etienne, continue à jouer comme une pipe » s’égosillera Jean-Mimi dans un déferlement de haine, ce qui est bien la seule chose gratuite dans chacune de ses prestations médiatiques.
Mais bref, le monde est monde, et revenons en à nos moutons. Tu dois préférer OMlive, lecteur, parce qu’OMlive est la seule source de désinformation qui ne te prend pas pour un con. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de jeter un œil au reste de l’article.
Août 2011 : l’OM démarre à son rythme
Après une victoire poussive 1-0 contre Sochaux, l’OM enchaîne par deux piteux matchs nul à Auxerre et contre Saint Etienne.
Pire, une défaite dans l’antre de l’ogre Lillois fera ressortir sa OL Plume à Vincent Duluc, aussi célèbre pour ses fines analyses sportives que pour le renouvellement de ses envolées lyriques, et titrer « la crise à l’OM : stop ou encore ? »
L’été marseillais sera agité par le vrai faux départ de Lucho, sa star, payée 24 millions pour marcher sur un terrain en pleurant son mal du pays à grands coups de passes manquées. Courtisé par les plus grands clubs, adulé par 60 000 supporters ainsi que par l’association des amateurs du cambriolage en calèche, Lucho partira finalement mi-août pour un club de seconde zone italien, pour 6 millions d’euros.
Cet argent, prévu pour recruter un « grand attaquant », finira finalement dans l’achat de caméras de surveillance infra rouge High tech, censées protéger le nouvel internat pour joueurs de l’OM, installé à deux pas de la commanderie.
Les joueurs, filmés 24h sur 24 devront parvenir à conserver leurs menus secrets jusqu’au bout de la saison, tout en parvenant à résister à l’appel des sirènes du Mistral. Souleymane Diawara parviendra-t-il à rester sobre deux jours de suite ? Steve Mandanda sourira-t-il avant la fin de sa carrière ? Jérémy Morel réussira-t-il à faire oublier, le temps d’une saison, son illustre comédien de père ?
Automne : la vraie crise
Battu à Lyon, étrillé par le Paris Qatar club, l’OM tombe dans une grave crise de confiance à l’orée des premiers frimas. En panne de jeu, malgré The Sentinelle devant la défense, qui relance plus vite vers l’arrière que son ombre, et les frères Ayew devant, l’OM, c’est un peu « Deux Pelés et 9 fantômes ».
Jean-Michel LARQUE, Roland COURBIS et Christophe DUGARRY stigmatiseront à l’envie les défauts de cette équipe marseillaise sans âme, tout en louant, par opposition (de style), les qualités de cette brillante et inattendue équipe d’Evian, alors leader du championnat.
Vincent DULUC, plume fluOL en main, écrira « Evian, ça coule de source ».
Le printemps des poètes
Aussi sûr que la fonte des neiges, le lifting de Cher ou la défaite des socialistes aux élections présidentielles, avec le printemps viendra le renouveau du jeu et de la victoire pour l’OM.
7 ème, à seulement 6 points du leader (le PSG), grâce à un championnat « plus serré et indécis que jamais » selon Hervé MATHOUX, et plus « pourri et à chier par les yeux » selon Pierre Ménès, l’OM relancera la course au titre au soir de la 34ème journée, par une victoire 1-0 à la 94ème minute à Lorient.
Dès lors, et contrairement à la saison passée, seule la machine se remettra en branle, avec pour fol espoir le titre.
Espoir qui sera néanmoins déçu par un insaisissable PSG, virevoltant de maîtrise grâce au recrutement de Kaka, Lucho, Luisao et Gaimero à grands coups de Cheikh, et qui ira arracher le titre au nez et à la barbe (non islamiste celle là) d’Olympiens désabusés…
Les relégués :
Nancy, qui n’aura jamais réussi à se faire à son nouveau style de jeu basé sur l’offensive et la conservation du ballon
Ajaccio, dont les joueurs n’auront jamais compris la signification du mot caprettu
Evian, qui aura perdu ses 20 derniers matchs après un début en fanfare
Les déceptions de la saison :
Rémi Garde, dont on attendait beaucoup, tant par le charisme que par la verve, aura malheureusement plongé l’OL à une triste 14ème place, et en silence.
Antoine Kombouaré, dans une équipe qui tourne toute seule réussira à se faire exclure 4 fois du banc, dont une pour avoir montré ses parties (con)génitales à l’arbitre
Alou Diarra : malgré une technique sûre et propre, une vraie vivacité dans la passe et un sens du jeu hors du commun, effectuera 93% de ses passes vers l’arrière et se révèlera incapable de relancer son équipe dans les moments difficiles.
Les confirmations :
Cyril Jeunechamps confirmera son côté esthète du beau jeu, en réussissant un enchaînement fracture tibia péroné, luxation du coude sur le pauvre André Ayew lors d’OM Montpellier. Tout simplement fabuleux.
Nancy ne sera pas championne de France cette saison
Luc Sonor sera une pipe.
Les dés en sont jetés… Une saison de L1 est morte, vive la nouvelle saison !