L’OM traverse une des crises les plus graves de son histoire. Après avoir été en dessous de tout cette saison, les objectifs du club ne seront pas atteints. Mais le vrai problème du club est extra-sportif, et il a pour nom José Anigo, celui qui œuvre pour ses seuls intérêts et contre ceux du club. Comme en 2012, lorsque nous avions pris position pour Didier Deschamps, OMlive a décidé d’agir.
José Anigo est un mystère, une légende, comme on ne peut le voir qu’à Marseille. Joueur iconique de la période des « minots », il est revenu au club une fois sa carrière terminée, pour devenir l’homme fort d’un club qu’il a contribué à faire régresser en passant entre les gouttes à chaque grosse crise. La nomination d’Albert Emon est une énième provocation et un signe de la lente descente aux enfers que vit le club. Il est temps qu’il soit mis devant ses responsabilités, surtout après le spectacle indigent qui nous est offert depuis des semaines.
Un bilan à la formation très médiocre
Le retour du directeur sportif du club a commencé au centre de formation. Pour quel bilan ? En 10 ans, mis à part Flamini (à qui il n’a pas fait signer de contrat professionnel lui permettant de quitter le club gratuitement), Nasri, Carrasso, André Ayew, et Jordan Ayew, aucun joueur n’a percé au niveau professionnel. On ne demande pas des internationaux, mais des joueurs pouvant s’inscrire dans la rotation de l’effectif. En dehors de ces (trop) rares surprises, aucun jeune n’a réussi à trouver sa place dans l’effectif de l’OM, voire en Ligue 1.
Certaines apparitions de jeunes (et moins jeunes) au niveau plus que douteux ont révélé, une nouvelle fois, l’insuffisance totale de notre centre de formation et ont parfois conduit les observateurs à s’interroger réellement sur la logique sportive de telles apparitions. A ce titre, les apparitions de Thomas Deruda et Fabrice Apruzesse auraient pu être qualifiées d’humoristiques, si elles n’avaient pas porté atteinte à la renommée et à l’image de notre club.
Pire encore, des joueurs à fort potentiel tels que Benatia ont été mis à la porte alors qu’ils feraient un bien fou au club aujourd’hui. Malheureusement, ce dernier n’avait pas le bon agent comme l’a avoué lors d’une interview le joueur aujourd’hui titulaire à la Roma. Ce n’est pas bien grave, Anigo nous assure qu’il ne lui faut que 5 minutes pour juger du potentiel d’un joueur. En effet, quel instinct !
Dernier point concernant la formation, les résultats sportifs des équipes de jeunes. A son actif, un championnat de CFA remporté en tant qu’entraîneur de la réserve il y a plus de 10 ans. D’ailleurs, ne serait-ce pas là son réel niveau ?
Pour le reste, c’est une catastrophe. Malgré les gros moyens investis dans la formation, l’équipe B de l’OM est tombée en DH, et se bat aujourd’hui pour rester en CFA2. Au classement des réserves de club, l’OM se situe à la 16ème place, derrière des clubs de L2. Qui peut encore croire à la compétence de José Anigo et la réelle volonté du club d’investir dans la formation ?
José, l’entraîneur qui ne s’encombre pas d’un bagage tactique
Ceux qui défendent José Anigo ne manquent pas une occasion de rappeler qu’il était l’entraîneur de l’équipe qui est allée en finale de la coupe UEFA en 2004. Impossible de le nier. Sans vouloir assombrir le tableau, il nous semble important de rappeler que, pour ce faire, l’OM a abandonné le championnat, tout en bénéficiant du talent et de la réussite exceptionnelle de Didier Drogba sur lequel reposait entièrement notre attaque.
La saison suivante, marquée par le départ du buteur ivoirien à l’intersaison, fut un piteux échec. Incapable de faire jouer correctement « la meilleure équipe depuis 10 ans » (déclaration de notre Président de l’époque grandement relayée par les médias), José Anigo quittera son poste après une première partie de saison totalement ratée.
Sa troisième expérience sur le banc, toujours sans diplôme d’entraîneur, depuis décembre 2013 est un désastre. D’un point de vue tactique, le schéma en 4-4-2 losange est inadapté à l’effectif actuel, la défense étant trop friable, notamment sur les ailes. De plus, sans un milieu capable de combler les brèches sur les ailes et d’apporter le danger devant, l’équipe se retrouve coupée en deux.
Les deux derniers matchs contre Valenciennes et Toulouse ont démontré, malgré l’arrivée d’Albert Emon, que le staff actuel était incapable de coacher cette équipe, et de la faire jouer.
Son bilan comptable en tant qu’entraîneur à l’OM ? 56 matchs en L1 pour 19 victoires, 19 nuls et 18 défaites.
Un directeur sportif aux compétences très limitées
On l’a vu, la formation qui est censée être son point fort est un échec. Ses prestations en temps qu’entraîneur ne sont pas plus brillantes. Malgré cela, il a gravi les échelons pour devenir le responsable de la politique sportive du club. Cette fois encore, son bilan fait tâche.
Tout d’abord, le recrutement. Lorsqu’il défend son bilan, José Anigo met en avant Matthieu Valbuena et Charles Kaboré. Si on lui attribue bien volontiers la réussite de « petit vélo » le meilleur joueur du club aujourd’hui, voire de Kaboré parce qu’on est gentils, deux joueurs, c’est bien maigre en 10 ans. Les autres « trouvailles » de José sont à ranger au rayon des histoires qu’on raconte aux enfants pour leur faire peur. L’échange Van Buyten contre David Sommeil, les achats de Fabrice Fiorèse, Salim Arrache, Moussilou, Erbate, Samassa, Gragnic, Raspentino, Kadir, Sougou, Abdallah, Khalifa… Des terreurs.
A sa décharge, on lui reconnaîtra qu’il est tout de suite plus difficile de faire un bon recrutement, même avec peu de moyens, lorsqu’on refuse de traiter avec des agents au gros portefeuille de joueurs comme Bernès. A la place, José Anigo préfère travailler avec des agents ne disposant que d’une poignée de noms comme Hutteau, Aklil, ou Cano. Et puis, faire grossir son réseau, dénicher des talents à l’étranger, parler une langue étrangère… à quoi ça sert ?
Par ailleurs, Anigo a aussi été à l’origine du départ de cadres pour servir ses intérêts propres, et non ceux du club qu’il prétend tellement chérir. Ainsi, Mamadou Niang, le capitaine et meilleur buteur de l’OM champion de France, aura suivi les conseils avisés de son directeur sportif, lui recommandant d’accepter l’offre de Fenerbahçe juste avant la fin du mercato.
Pourquoi se priver de mettre des bâtons dans les roues de son ennemi, Didier Deschamps, même si c’est au détriment des résultats du club ?
Pape Diouf dans ses mémoires a lui aussi mis en doute les qualités de José Anigo pour occuper le poste de directeur sportif. En effet, il dira de lui : « José Anigo, il ne faut pas lui confier les discussions financières. Quand on voulait un joueur, José était toujours prêt à payer un peu plus pour ne pas que le joueur nous échappe. Et quand nous voulions nous séparer d’un joueur, il était prêt à le vendre un peu moins cher pour s’en débarrasser. » On s’étonne que nos finances soient dans le rouge !
En fait, la seule période positive pour le club correspond à l’époque où Didier Deschamps tenait les rênes du secteur sportif et José Anigo était placardisé. C’était lorsque l’OM récoltait des titres tous les ans, une époque bien lointaine désormais.
Un pouvoir de nuisance
Enfin, comment quelqu’un qui a échoué dans tout ce qu’il a entrepris a-t-il pu survivre à 7 entraîneurs et 4 présidents ? Comment, avec un tel bilan, peut-il être intouchable avec un contrat à durée indéterminée ?
Pour être franc il a bien mérité sa planque. Cet expert dans l’art de savonner la planche de ses adversaires aura eu la peau d’Alain Perrin pour prendre sa place en 2003, puis de Didier Deschamps en 2012, pour obtenir les pleins pouvoirs. Pour faire partir Didier Deschamps, celui qui est impliqué dans 100% des titres de l’OM depuis 20 ans en tant que joueur et en tant qu’entraîneur, il aura joué de son influence auprès des supporters pour qu’ils boycottent un quart de finale de Ligue des Champions au stade Vélodrome. Il en aurait fait de même auprès des joueurs pour qu’ils « lèvent le pied en vue de l’Euro 2012». Voilà qui explique la série de 10 défaites d’affilées en 2012 qu’il a mentionné au soir de la défaite de l’OM à Monaco pour nuancer son bilan en tant qu’entraîneur. Classe.
Diviser pour mieux régner. Ne serait-ce pas un adage inventé spécialement pour José Anigo ? Probablement. Voilà qu’il règne désormais sur un royaume en ruines. Pour preuve, depuis qu’il est le nouvel homme fort de l’OM, il a placé ses amis tous plus incompétents les uns que les autres dans les arcanes du club. Au regard de notre histoire, comment Passi, Spinosi, et Emon peuvent-ils faire partie du staff de l’OM alors que le club a connu des légendes telles que Papin, Boli, ou Deschamps ? On préfère le copinage à la compétence. On a quand même reproché à Didier Deschamps d’être trop « professionnel » ! C’est en continuant comme cela que le club finira par devenir non pas un Bayern ou un Dortmund du sud, mais un Troyes du sud-est, dans l’indifférence la plus totale.
En 10 ans, Anigo à l’OM c’est :
Un bilan à la formation très médiocre :
– Un titre de champion de CFA en 2000 avec la réserve. Son seul succès à ce jour ;
– Une relégation en DH ;
– La réserve qui végète en CFA2 et lutte pour ne pas descendre une nouvelle fois ;
– Une poignée de joueurs ayant été révélés ;
– L’éjection du centre de jeunes à gros potentiel pour ne pas avoir le bon agent (cf. Benatia);
– Avoir imposé Deruda et Apruzesse en L1, des joueurs indignes de porter nos couleurs ;
Des passages ratés sur le banc :
– 7ème au classement en 2004 après avoir lâché le championnat pour la Coupe UEFA ;
– Une saison 2004-2005 ratée malgré un gros recrutement, lors de laquelle il quittera son poste pour manque de résultats ;
– Incapable de passer ses diplômes d’entraîneur ;
– Un bilan de 56 matchs en L1 pour 19 victoires, 19 nuls et 18 défaites.
Des compétences limitées en tant que directeur sportif :
– Incapable de faire la différence entre le salaire brut et net, très mauvais négociateur (selon Diouf) ;
– Aucun réseau en dehors d’agents locaux ne disposant que d’un maigre portefeuille de joueurs (Hutteau, Cano, Aklil, etc.) ;
– Refus de traiter avec des agents disposant d’un portefeuille de joueurs plus rempli, au détriment de la politique sportive du club (Bernès) ;
– Nomination d’un staff indigne du standing de l’OM : Spinosi, Passi, Emon ;
– Aucun réseau, et aucune volonté de s’internationaliser.
Un recruteur très peu inspiré :
– Valbuena et Kaboré comme seules réussites ;
– Le recrutement de joueurs médiocres comme Fabrice Fiorèse, Salim Arrache, Moussilou, Erbate, Samassa, Gragnic, Raspentino, Kadir, Sougou, Abdallah, Khalifa etc.
– Départs de joueurs cadres comme Van Buyten, Lamouchi, Niang, Azpilicueta etc.
Le dénominateur commun à toutes les affaires extra-sportives du club :
– Implication dans le départ de Didier Deschamps après avoir pourri le vestiaire de l’intérieur en demandant aux joueurs de lever le pied, en imposant aux employés du club de choisir un camp, et en contrôlant les groupes de supporters ;
– Affaires des écoutes téléphoniques qui nuisent à l’image du club ;
– Liens avec des personnalités du grand banditisme marseillais qui ont utilisé les installations et réseaux du club : Deruda, son fils, etc.
Agir, avant qu’il ne soit trop tard
Dans toute entreprise ou institution, une personne avec si peu de talents, de faibles résultats, et un pouvoir de nuisance au sein du club serait débarqué. A l’OM, au contraire, on encourage ce genre de profils, et on érige la médiocrité, le copinage et l’incompétence comme valeurs ! Comment expliquer alors qu’Albert Emon, Franck Passi, Laurent Spinosi, et José Anigo soient les hommes forts du club le plus titré de France ?
Il est donc urgent de dénoncer le danger que représentent José Anigo et son système pour l’OM, et faire pression pour non pas qu’il retourne dans l’ombre pour mieux contrôler le club, mais pour qu’il quitte l’Olympique de Marseille, purement et simplement. C’est pourquoi aujourd’hui, OMlive continue son combat et lance, avec vous l’opération [b]#AnigoDehors[/b]. Unissons-nous pour qu’on nous entende enfin. Il en va de la survie du club !
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