La reprise de l’entraînement se fera lundi prochain, comme l’a décrété notre nouvel entraîneur, Marcelo Bielsa. Alors que tout se met en place au niveau du staff et des futures recrues, des changements sont à venir concernant l’effectif et l’ancien staff. Et bien des boulons vont être resserrés.
C’est l’histoire d’un effectif auteur d’une saison 2013/14 calamiteuse, qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien… ». L’horloge tourne : plus que 7 jours, 168 heures, 10080 minutes, 604800 secondes. Certains comptent fébrilement le temps restant, la boule au ventre. Le Club Med, c’est fini…
Lundi 9 juin : Franck Passi range ses boules de pétanque, pendant que Laurent Spinosi se siffle ses dernières bouteilles de 51. Albert Emon et Christophe Manouvrier arrivent pour jouer avec eux l’une des dernières parties de belote. Souleymane Diawara dispute l’une de ses ultimes parties endiablées de baby-foot, en compagnie de Gennaro Bracigliano, Fabrice Apruzesse et Pancho Abardonado. L’ambiance « Bar des Platanes », c’est bientôt terminé.
Jusqu’ici tout va bien…
Mardi 10 juin : Vincent Labrune réajuste sa mèche, mise à rude épreuve depuis l’arrivée d’El Loco et ses sbires. Il vit peut-être sa dernière semaine dans le bureau qu’il occupe : il paraît que Marcelo Bielsa souhaite le récupérer, tandis que l’ancien bureau d’Anigo est pour Diego Reyes. Labrune hériterait alors du petit local de 6 m2 dont disposait Elie Baup.
Jusqu’ici tout va bien…
Mercredi 11 juin : Benoît Cheyrou regarde affectueusement sa photo de José Anigo. Puis il se dirige vers le miroir de sa salle de bain, se contemple, et fait mine de parler à son futur coach : « Eh ! Bielsa, c’est à moi que tu parles ? C’est à moi que tu parles, espèce d’Argentin de mes c***lles ? C’est à moi que tu parles en**lé ? Mais c’est à moi qu’tu parles ? Mais c’est à moi qu’tu parles là ? wowowowo c’est à moi qu’tu parles… Eh les mecs, c’est à moi qu’il parle cet en**lé ! C’est à moi qu’il parle, Put*** ! Mais c’est à moi qu’tu parles comme ça mec ?! ».
Jusqu’ici tout va bien…
Jeudi 12 juin : Alaixys Romao travaille sa technique favorite : le fronçage de sourcils.
Jordan Ayew parvient enfin à passer les portes sans problème. Il faut dire que le melon s’est quelque peu dégonflé…
Tandis que Jérémy Morel se voit déjà au Réal ou à Chelsea, après ses prestations moyennes de la saison écoulée.
Jusqu’ici tout va bien…
Vendredi 13 juin : André-Pierre Gignac range ses dés de pérudo. Il n’en aura plus besoin, que ce soit ici ou ailleurs. Il a également dû liquider le stock de citronnade qu’il avait préparé pour les journalistes. Avec Bielsa, ce sera une tout autre limonade !
Jusqu’ici tout va bien…
Samedi 14 juin : Saber Khalifa feuillète le Foot pour les Nuls. On ne sait jamais, ça pourra servir. Il a toujours sa carte « Membre Premium » de l’Elysée Lounge, dont il ne se sert plus désormais que comme marque-page. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il ne court pas plus vite que la balle…
Pendant ce temps-là, Modou Sougou ne dort que d’un œil (ah mais non ! Ca c’est normal…).
Jusqu’ici tout va bien…
Dimanche 15 juin : Steve Mandanda poursuit sa convalescence et regarde Nicolas Nkoulou et Mathieu Valbuena à la Coupe du Monde, devant sa télé. Ils ont tellement cartonné ces dernières années qu’ils sont maintenant en papier mâché…
De son côté, Rod Fanni astique sa caméra, avant d’aller la planquer dans le jardin de sa tante, loin de la Commanderie en tout cas. Il ne faudrait pas qu’El Loco la trouve : elle pourrait finir au mieux sur e-Bay, au pire broyée par une pelleteuse mécanique.
Jusqu’ici tout va bien…
C’est l’histoire d’un effectif qui tombe de haut et qui, au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien… » Mais l’important ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage !