Étonnant à quel point les choses peuvent changer en un rien de temps. Mi-octobre, tous les fans de l’OM – et en tout cas tous les membres de la rédaction – étaient désespérés, « au fond du trou ». Et la face de ce site faillit en être changée à tout jamais…
Tomber les masques… de cuir
Certes, en une semaine le vent a tourné, le soleil est ressorti de derrière les sombres nuées qui le cachaient depuis des années, quelques brèves et fragiles éclaircies mises à part. Le jour a succédé à la nuit et le printemps à l’hiver que l’on pensait sans fin. Bref, McCourt et Eyraud sont arrivés et nous avons troqué notre « Prozaïc » contre du « Viaigra » et de la vitamine C.
Mais il s’en fallut de peu que MassaliaLive ne rendît les armes et ne cédât aux mercantiles sirènes de l’industrie du sexe tarifé. L’ère des Louis-Dreyfus n’a été qu’une succession ininterrompue d’humiliations et de souffrances, entrecoupées de rares moments de joie ne servant qu’à nous donner espoir pour rapidement tout détruire et nous replonger plus profond dans les affres de nos désirs inassouvis.
Oui, mes frères supporteurs, en vérité je vous le dis, désorientés par tant de peines et de honte dont nous accablaient ceux-là même que nous ne désirions rien plus qu’admirer, nous en étions réduits à envisager de retourner en notre faveur douleur et humiliation, en en faisant la matière première d’un site payant dédié aux pratiques érotiques qui font boum, schlack ou vlan !
Soyez les bienvenus à la rédaction du site !
En un (gros) mot plutôt qu’en cent, MassaliaLive allait devenir sadOMaso.net, le site qui fait mal.
Et pourquoi pas ? Pas un jour ne s’écoulait sans que direction, staff ou joueurs du club que nous aimons d’amour ne nous portent un coup là où ça fait mal. Non, je parle du cœur.
Mais oui, les couilles aussi. Et les tripes. Et la face. Et la tête, alouette. Bref, tout ce qu’il fallait pour les amateurs de fesses faseyantes, de tétons torturés et autres chairs délicatement sanguinolentes.
Faisons ensemble le tour des différentes attractions que nous avions prévues pour l’inconfort de nos très chers clients.
La Dame de fer
Héritage de l’ancienne Égypte, dont l’aspect évoque un sarcophage de métal ou une momie. Elle a été très en vogue au Moyen-Âge, sous l’Inquisition puis dans l’Angleterre des années quatre-vingt.
Notre modèle modernisé, customisé Chanel…
Lisse, tendue et joliment peinturlurée en surface, son intérieur froid et métallique est hérissé de pointes aiguisées qui pénètrent et meurtrissent les chairs. Et de fait, son aspect extérieur aristocratique, distingué et rigide peut tenter l’amateur pervers ! Mais vous n’êtes pas près d’oublier l’exquise souffrance ininterrompue qu’elle vous causera en se refermant peu à peu sur vos espérances.
… et le modèle original.
Le pilori
Pour tous ceux qui ne savent pas garder leurs mains dans leurs poches et ont tendance à les laisser traîner dans celles du club. Le jeu préféré de certains dirigeants, joueurs et agents…
Moins radicale que la pratique de la main tranchée par certaines cultures, cette cousine plus policée procure le frisson de l’humiliation en place publique sans les inconvénients de l’amputation définitive. Ce qui permet de reprendre illico ses activités plus ou moins licites sitôt les mâchoires de bois ouvertes.
La planche savonnée
Châtiment fréquemment administré à des entraîneurs ou présidents plus ou moins consentants par divers membres et satellites de la direction d’un club de football, ce traitement est devenu un véritable sport local à l’OM.
« Attention, Dédé ! La pelouse a été arrosée et ce ballon me paraît bien glissant »…
La plus grande discrétion est requise pour participer à cette cérémonie collective qui nécessite la conduite d’un maître expérimenté en trahisons et forfaitures de toutes sortes, agissant en secret depuis les coulisses.
À réserver toutefois à des professionnels ou amateurs capables de nager en eaux troubles et ne craignant pas d’évoluer au milieu des requins.
Le marché aux esclaves
C’est un peu la salle commune, l’agora. Là où tous les échanges sont permis même et surtout, interraciaux. L’endroit où l’on ne sait plus qui fouette qui, qui souffre et qui fait souffrir.
Le jeu consiste, un peu comme en bourse(s), à échanger à très haute fréquence des victimes consentantes venues de tous les horizons : « Je te vends mon milieu numide costaud pour deux coups de trique bien secs. Tu me prêtes deux défenseurs cireurs de banc des pays de l’Est pour qu’ils se fassent violer par tous les attaquants de L1 pendant toute la saison à venir, oh oui ! »
L’échange des positions
Mais tout cela est fini et bien fini. Nous recevons actuellement les derniers coups de verges sur nos fesses meurtries.
Car l’ère des Louis-Dreyfus, pervers et sévères Maîtres de la destinée de notre club et par là même, des joies et peines de tout un peuple est désormais bel et bien révolue.
Place à l’ère de McCourt, qui persévère dans la volonté de redresser le club à la mode américaine et professionnelle. Et qui semble bien parti pour réussir. Ce qui devrait, on l’espère, nous mettre à l’avenir en position de fesser à notre tour nos futurs adversaires, parce que, avouons-le, nous en avions plein le… dos des roustes, des corrections et autres volées de bois vert.
Nous avons trop longtemps joué les soumis ! Le temps est largement venu pour l’OM de redevenir dominant, voire dominateur.
Allez l’OM !
Quelques coups de boutoir pour finir l’année. 🙂
Quelques coups de boutoir pour bien terminer l’année… Excellent ! 🙂
Si tu as aimé ce texte, tu aurais fait un parfait client pour sadOMaso.net
Merci Toti.