VA 1-1 OM : L’OM est toujours malade.

Alors qu’ils se dirigeaient vers une deuxième victoire consécutive, les marseillais se sont fait rejoindre en toute fin de match par des valenciennois limités mais qui ont profité de la fébrilité de leurs adversaires.

Les équipes :

OM : Mandanda, Fanni, Diawara, Nkoulou, Morel, Diarra, Lucho, Amalfitano, A.Ayew, Valbuena, Rémy.

Valenciennes : 10 bouchers et un esthète.

Terrain : Raison de plus de confondre les nordistes et les roumains : ça construit des stades neufs mais ça oublie que le foot se joue sur une pelouse.

Le résumé :

Avant cette 92ème minute fatale aux espoirs marseillais d’une deuxième victoire consécutive en championnat, on aurait pu décrire cet OM comme solidaire à défaut d’être inspiré, resserrant les rangs dans l’adversité après avoir été (une nouvelle fois) mis en danger par la stupidité de Rod Fanni. Mais le but de Saez remet en exergue les difficultés actuelles olympiennes. Incapables de faire le jeu face à une équipe de Valenciennes loin d’être flamboyante en ce début de saison, l’OM s’est procuré un nombre d’occasions insignifiant, mais qui au final laisseront les regrets de ne pas posséder dans nos rangs un attaquant plus « tueur ». De l’autre côté du terrain, les latéraux ont une nouvelle fois faillis dans les grandes largeurs, laissant des boulevards à leurs adversaires directs. Cette rencontre serait-elle plus inquiétante que ce que le score aurait pu montrer ?

Ces deux visions sont légitimes et se disputent en ce lendemain de match les faveurs des supporters.

Ce qui est sûr, c’est que dans une première période que les marseillais ont tenté de contrôler en posant le jeu face à des valenciennois qui les ont pressés d’entrée, on a retrouvé en tête d’affiche deux hommes capitaux du titre 2010. Tout d’abord Souleymane Diawara. En grosse difficulté depuis plusieurs mois, mis sous pression par l’arrivée d’un Nkoulou qui confirme match après match son énorme potentiel, le sénégalais a sorti une grosse prestation. Buteur au quart d’heure de jeu sur un bel enchaînement contrôle de la poitrine-demi-volée du gauche, il a plutôt bien tenu la défense marseillaise. Et lorsque qu’il était mis en difficulté, c’est un autre homme providentiel qui enfilé le costume de sauveur. Steve Mandanda a certainement livré hier soir son meilleur match de l’année 2011. Impérial face à un Pujol magnifique dans ses appels et son sens du but (7ème, 14ème, 45ème), il est suppléé par sa transversale lorsqu’il semble battu par le coup-franc de Cohade. Et il devient carrément héroïque dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, lorsque le match bascule.

Lancé dans la surface, Kadir prolonge son ballon de la tête et se fait déglinguer par un Fanni à l’excès d’engagement une nouvelle fois inutile et cette fois dangereux. Victime d’un traumatisme crânien, le valenciennois est accompagné aux vestiaires par l’international français qui concède là son deuxième pénalty de la saison et récolte son deuxième rouge en 10 jours. Pas mal.

Mandanda donc préserve l’avance des marseillais en bloquant parfaitement la tentative de Pujol, encore lui. 1-0 à la mi-temps, et une deuxième période qui s’annonce compliquée.

Et elle le sera. Valbuena, qui aurait pu terminer sa saison sur la pelouse dégueulasse du Hainaut après l’attentat donc il a été victime de la part de Ducourtioux, cède sa place à Azpilicueta. L’OM se positionne dans un sexy 8-1, laissant Rémy se démerder seul devant. Pendant toute la deuxième mi-temps, les marseillais vont rendre le ballon à leurs adversaires, signe d’une fébrilité toujours omniprésente.

Le score de 1-0 ne subsiste que par l’imprécision des nordistes dans la construction du jeu et leur maladresse dans la finition, quand par deux fois ils ne cadrent pas leurs frappes, seuls face à Mandanda. L’OM joue clairement trop bas et se fatigue ; pourtant, quand ils décident de sortir le ballon proprement, les olympiens mettent en difficulté leurs adversaires, et Rémy trouve le poteau à l’heure de jeu suite à un beau mouvement collectif. Mais c’est bien trop peu ; cette tactique ultra frileuse qui aura conduit à une attaque-défense de 45 minutes va se révéler défaillante à la suite d’une nouvelle erreur individuelle. A la dernière seconde, Morel, attiré par le ballon, laisse partir dans son dos Aboubakar qui centre pour la tête de Saez. La parade de Mandanda renvoie le ballon dans les pieds du valenciennois qui anéantit les marseillais.

A trop vouloir gérer, l’OM s’est fait punir. En refusant le jeu, ils ont laissé dans le match leurs adversaires. Mais pouvait-il faire autrement ?

On a aimé :

Ce samedi soir on a aimé retrouver quelques individualités fortes. Un Diawara solide, un Lucho qui semble trouver un second souffle dans son repositionnement aux côtés de Diarra, et surtout un Mandanda énorme. On a longtemps pesté contre le fait de ne pas pouvoir compter sur un gardien performant pour gagner des points. Celui du nul ramené du Nord est tout à son crédit. Sans lui la soirée aurait sûrement été beaucoup plus dramatique.

On n’a pas aimé :

Ils font partie des grosses déceptions de ce début de saison. Rod Fanni tout d’abord a une nouvelle fois mis en difficulté son équipe par une prestation très pauvre dans son couloir droit et en concédant un nouveau pénalty largement évitable, qui amène l’OM à jouer 45 minutes en infériorité numérique. Suspendu désormais en Ligue des Champions et en championnat, on ne devrait plus le revoir sur un terrain avant un petit moment. Ce serait une bonne nouvelle si Azpilicueta n’avait pas également montré des faiblesses inquiétantes hier soir.

En second lieu Alou Diarra. On a l’impression de se répéter mais le capitaine de l’Equipe de France est très loin de son niveau d’il y a 2 saisons. Bouffé dans les duels par un Renaud Cohade théoriquement plus petit et léger, il empile les mauvais choix et les passes ratées. Une nouvelle fois très décevant.

Enfin comment ne pas revenir sur les agressions dont ont été victimes les marseillais, et plus particulièrement Valbuena, lors de la première mi-temps. Le tacle de Ducourtioux aurait pu, à quelques centimètres près, se révéler dramatique.

La cheville de Lucho, maltraitée par Sanchez, se souviendra aussi du voyage. Si l’expulsion de Fanni est logique, un rouge sur une de ces actions n’aurait pas non plus été injustifié.

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A propos de sillicate


Habite En Yourte ! Son Amour Laisse Univoquement Transi, Passant Ostensiblement Tout Obstacle. Caractère Amer Voir Acariâtre. Une Nouvelle Enquête Bientôt Intériorisera Nos Obsessions Utéro-Zygotiques Enflammées ?
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