Avec cette défaite concédée dans les arrets de jeu, la ligue des champions ne sert plus de cache-misère à l’OM. La faute une nouvelle fois à un manque d’engagement à une minute du coup de sifflet final.Les équipes :
OM : Mandanda – Azpilicueta – Diawara – Nkoulou – Morel – Diarra – Cheyrou – Lucho – Valbuena – Ayew – Remy
Arsenal : Szczesny – Jenkinson – Mertesacker – Koscielny – Andre Santos – Song – Arteta – Rosicky – Walcott – Arshavin – Van Persie
Résumé :
Leader avant le coup d’envoi, l’OM recevait les cannoniers d’Arsenal afin de confirmer leur bonne entame en ligue des champions. Ces deux équipes mal embarquées dans leur championnat respectif ont livré un match indigne de cette prestigieuse compétition.
Devant le festival de passes ratées, on a cru pendant longtemps qu’il s’agissait d’un match de district.
En début de match, L’OM a bien tenté de prendre le jeu à son compte en dominant le milieu de terrain, ce qui est rarement arrivé cette saison, Cheyrou et Diarra ont beaucoup œuvré dans cette tâche. Malheureusement les phocéens se sont montrés toujours aussi peu incisifs et précis dans les 30 derniers mètres.
Il manque du mouvement dans cette zone du terrain, Deschamps a peut-être réussit à stabiliser enfin son secteur défensif mais offensivement, il reste ce dernier geste décisif qui pourrait faire basculer une rencontre. Les occasions sont rares, côté marseillais il y a bien cette occasion de Remy à la 30 e après un petit numéro de ce dernier sur Mertesacker, puis celle de lucho à la 35ème après un débordement de Valbuena mais cela fait peu pour mettre les londoniens en difficulté. Ces derniers se sont d’ailleurs procuré une grosse situation sur un corner à la 21ème minute et la tête de Van Persie sauvé in extremis par Diawara sur sa ligne.
A la mi-temps, la déception est déjà de mise car on attendait mieux de la part des gunners qui brillaient par son beau jeu ces dernières années et des marseillais, certes solides, qui ont su imposer un pressing étouffant au milieu de terrain adverse mais qui n’ont pas suffisamment été efficaces dans la zone de vérité.
Mi-temps : 0-0
A la reprise, on a longtemps espéré cette étincelle qui enflammerait cette rencontre, elle ne viendra jamais. Les 2 équipes ont davantage cherché à contrôler le match qu’à réellement attaquer. Avec un Remy émoussé par ses 20 rencontres disputés en moins de 3 mois de compétition, un Ayew sur une jambe et demie, et un lucho une nouvelle fois transparent, l’OM n’a su répondre qu’à l’impact physique de ce type de matchs. Offensivement se fut le néant absolu, pas de mouvements, pas de tirs, rien. Les entrées de Gignac, Amalfitano et Kaboré ont été inintéressantes.
On se dirigeait alors vers un match nul logique, quand Arsenal crucifia les olympiens à la 92ème minute. Suite à un centre de Djourou dans la surface, Gervinho trouve involontairement Ramsey, laissé seul sur la gauche, qui n’a eu qu’à ajuster le capitaine phocéen.
1-0, remballez tout, fin du « spectacle ».
On a aimé :
– L’étonnante sérénité de Nicolas Nkoulou qui est entrain de confirmer match après match tout le talent qu’on lui prédisait.
– La prestation d’Alou Diarra bien plus inspiré que lors de ses premières sorties.
– L’animation défensive et le pressing olympien pendant 91 minutes
On a pas aimé :
– Ce maillot hideux exhibé une nouvelle fois à toute l’Europe
– Prendre une nouvelle fois un but à la 92ème minute.
– Perdre … tout simplement