On s’attendait à un match, même très moyen. On a eu droit une purge infâme qui a fait mourir d’ennui tous ceux qui se sont infligé ce sinistre spectacle au stade ou devant leur écran, ainsi que l’immense David Bowie, désormais dans un monde meilleur.
Que dire sur la rencontre ? Rien. Le néant de l’équipe de Michel ne mérite même pas qu’on s’attarde sur les prestations collectives et individuelles des acteurs de la rencontre.
Pour une fois, les médias, qui gagnent pourtant leur croûte en meublant sur le moindre fait de jeu ont eux aussi jeté l’éponge. L’After Foot de RMC a même décidé de faire l’impasse et a préféré parler de football à la place (d’Europe donc).
En toute franchise, il est de plus en plus ardu de commenter l’OM cette saison. Toutes les critiques ont déjà été formulées et les répéter commencerait à être inquiétant pour notre santé mentale. On pourrait aussi tourner la chose en dérision, mais au bout d’un moment, on manque d’idées, d’inspiration et d’envie.
Un peu comme les joueurs quoi, sauf que nous, nous sommes bénévoles… On veut bien être traités d’abrutis, mais pas de séniles.
© La Provence Frédéric Speich (image retouchée)
But the game is a saddening bore
For we’ve lived it ten times or more
On peut déjà commencer à blâmer les chèvres qui étaient sur le pré. Aucun joueur n’est à repêcher, comme d’habitude…
Oh man, look at those cavemen go
It’s the freakiest show
Barrada, Ocampos, N’Koudou, Mendy, Anguissa, Sarr, Rolando et tous les autres sont indignes de porter le combinaison ciel et blanc, et mériteraient d’être envoyés en orbite, loin. Pourtant, malgré tous leurs défauts, certains avaient atteint un niveau stratosphérique il n’y a pas si longtemps, démontrant que le problème réside dans le management des hommes.
À ce sujet, le ciel est cruel. Il nous a pris ces dernières semaines Michel Galabru et Michel Delpech, mais a refusé notre Michel. Les deux premiers, loin de cet OM cadavérique, boivent à notre santé à la table des artistes populaires qui ont compté, alors que l’escroc espagnol continue de tuer le potentiel de son groupe et la ferveur populaire.
Il nous aura quand même bien enfumés. Après des débuts en fanfare, mais trompeurs, le vaisseau olympien est parti en vrille et il en est responsable. Il doit partir.
This is Ground Control to Michel
You’ve really made the grade
And the papers want to know whose shirts you wear
Now it’s time to leave the bench if you dare
En tout cas, il y a une justice. On ne peut pas se moquer du football comme l’avait si bien dit Dupraz et espérer des résultats. Vincent Labrune, est un danger pour l’institution qu’il dirige par erreur. En bon Andreas Lubitz qu’il est, son délire mène, lentement mais surement, le club vers un crash assuré, et les 67 000 spectateurs du stade vélodrome avec lui. On dénombre déjà des milliers de victimes, qui ont préféré abandonner le navire.
Ground Control to Major OM
Your circuit’s dead, there’s something wrong
Can you hear me, Major Labrune ?
Can you hear me, Major Michel ?
Can you hear me, Major Margarita ?
Il n’y a plus rien à espérer de cette saison si ce n’est quelques barouds d’honneur en coupe et encore. Les coups de chance, ce n’est pas une recette vers le succès. Ah, si seulement nous avions de vrais joueurs, un vrai entraîneur, de vrais dirigeants, nous pourrions tutoyer les sommets.
© La Provence Frédéric Speich
I, I wish you could win
Like Deschamps or Bielsa could win
Though nothing, nothing will keep us together
We can beat them, for ever and ever
Oh we can be heroes, just for one day
Is there life on Mars ? On a peur qu’au cours de son voyage, un astronaute aux cheveux longs et aux idées courtes se soit assuré qu’il n’y en ait plus.
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Chapeau, Fab ! Et adieu David, t’inquiète, tu restes plus vivant que cette équipe.
Great piece of work Fab.
Et pourtant c’était osé de parler de cette infâme mélasse qu’est devenue l’OM en évoquant le talent pur et la créativité absolue incarnés… 🙁
Beautiful ! Well done Fab !