FC Lyon 2-0 OM: le fond est touché…

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Avant-match : Connaissant les résultats des autres matchs de cette sixième journée, les deux équipes abordent l’Olympico cher à Grégoire Margrocon avec deux objectifs opposés : la première place pour Lyon, la conquête de la lanterne rouge pour l’OM. Bref, tout pour vivre une belle soirée de football si l’on est supporter marseillais et fan de masochisme.Les équipes :Les équipes :
OM : Tu cadres tu marques – Boulevard de Navarre, L’érodé, Saoulé, Traoré- Un grand plot, Mini-ben, Le sous-fiffre- Culbuto, Le démorélisé- Man vs Wild

Lyon : Un gardien – quatre défenseurs corrects- deux récupérateurs qui récupèrent- Bastos, Jimmy « tout droit » Briand- Le tube du Grenier, La Panthère de Fréjus

Le résumé :

D’entrée, l’OM met toute son énergie dans sa quête de lanterne rouge. Enorme déchet technique, placements douteux et relances calamiteuses : tous les ingrédients sont réunis pour vivre une belle soirée bien pourrie, de celles qui donnent l’impression de revenir au temps d’Abel Braga.
D’ailleurs l’ouvrage collectif marseillais ne met que 17 minutes à trouver sa juste récompense : un placement et une passivité abominable d’Azpilicueta offrent à Bastos la possibilité de servir Gomis sur un plateau, pour une copie conforme du but concédé à Lille en début de match. Petite précision concernant cette action : bien qu’entachée d’un hors-jeu d’un mètre du buteur, elle fut déclarée réglementaire par un arbitre assistant fidèle à la doctrine duhamélienne « Incompétence toujours ».
Là où toute équipe normalement constituée ferait preuve d’orgueil pour tenter d’égaliser, l’OM continue sur sa lancée : une perte de balle sur une nouvelle simulation grotesque d’un Valbuena qui fait tout pour faire regretter les 20 millions que le Zenit voulait mettre sur lui il y a trois ans, ponctuée par un contre foudroyant dans le dos d’un Azpilicueta à la rue permet à Bastos d’ajuster un Mandanda qui ne pouvait pas plus ouvrir l’angle du but : 2-0 au bout de 30 minutes, l’odeur du sapin pointait intensément. Un Lyon qui contrôle sans forcer face à un OM sans orgueil ni imagination : cette première mi-temps fut une anthologie d’impuissance.
Si le onze olympien dans son ensemble fut en faillite sur le premier acte, force est de constater que les présumés tauliers ont failli : Diarra n’a rien récupéré sinon un carton jaune et des forces en sortant à la pause, Lucho fut transparent tandis que Mandanda fut aussi orange que peu décisif.
Pour la forme, on reviendra sur la deuxième mi-temps, qui aurait pu prendre une autre tournure si Ayew et Rémy n’avaient pas cafouillé une énorme occasion de réduire l’écart à la 48ème. La suite fut un long jeu de baballe de l’OM, sans aucune percussion malgré les entrées d’Ayew et Amalfitano. Seule éclaircie dans la tempête : une belle action à une touche de balle entre Ayew, Amalfitano et Lucho débouchant sur une belle reprise de peu à côté de la part du suiveur de jeu argentin marseillais.
Au final, une défaite des plus logiques et des plus amères tant le contenu fut affligeant de faiblesse, à tous les niveaux. On ne peut pourtant pas dire que l’adversaire du jour était irrésistible.

On a aimé :

-rien. Bon pour la forme on saluera la prestation correcte de Djimi Traoré, qui s’approche dangereusement du nombre de matchs joués par Julien Rodriguez sous le maillot de l’OM

On n’a pas aimé :

-la prestation de l’OM
-lire le classement ce matin
-penser à l’attitude qu’auront les virages du Vélodrome mercredi prochain.

 
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Article lu 1203 fois, écrit le par bibpanda Cet article a été posté dans Compte-rendu. Sauvegarder le lien.

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