Ou comment l’OM s’est enfin trouvé un destin, une raison d’être, voire un sacerdoce : arbitre des équipes qui se retrouvent à la lutte pour le maintien. Avec, la mort dans l’âme, le regret de ne pouvoir y participer directement. Que 2000 et 2001 sont loin…
Le mois de février n’aura été qu’illusion. On a même cru un moment à « l’effet Bébert ». Or, ce ne sont pas trois victoires contre Valenciennes le dix-huitième, Bastia le douzième (et plus mauvais voyageur de L1), ou encore Lorient le dizième (centre de formation officiel de l’OM, voilà pourquoi il est inexistant à Marseille !) qui sauraient être réellement significatives.
Et en mars, alors ?
Pour le moment, nous en sommes à un seul point pris sur douze possibles. Magnifique, la récolte ! Notre cher directeur sportif-entraîneur en chef prend comme un boomerang l’effet ‘’Je me réserve pour ma sélection nationale ou pour mon futur club’’, deux ans après le désastreux printemps 2012, dont les planches savonnées furent alors dignes de celles d’Intervilles. Alors José, ça fait quoi d’assister impuissant au renoncement de tout un effectif ? Surtout quand ses propres affidés n’ont pas la classe de ceux de l’actuel sélectionneur national. Cheyrou n’est pas Lucho, Fanni n’est pas Azpilicueta et Morel n’est pas Taiwo. Ceci s’ajoutant au fait que l’entraîneur de l’OM est loin du talent, du palmarès ou du charisme de Didier Deschamps. Son récent échec au BEPF en atteste. Heureusement (pour lui…et dommage pour nous, du coup !) que le poste de directeur sportif ne nécessite pas de diplôme !
Mon cher Léon, vot’ Baup, il s’est ramassé comme le pov’ Deschamps. Anigo a allègrement savonné les planches. Simone, faites entrer la vachette !!!
Même si le bilan comptable de cette saison blanche n’est pas imputable à lui tout seul, puisqu’il a succédé à Elie Baup début décembre, force est de constater que sa prise de fonction sur le banc olympien n’a guère transcendé le groupe. Pour en appeler Emon à la rescousse, c’est qu’il faut être sacrément à la rue. 6 défaites (sur 6 matches) en Champion’s League, 10 en Ligue 1, plus les 2 éliminations en Coupes de la Ligue et de France. 18 défaites, série en cours. Tout cela force le respect. Et sans aucun savonnage de planche, s’il vous plaît !
L’adversaire du jour (eh oui, faut bien en parler un peu !)
Sochaux a opéré un changement d’entraîneur en cours de route. Il a troqué un entraîneur chauve, Eric…Hély ! –ça ne s’invente pas – mais il en a pris un avec des cheveux. Longs, en plus ! Et raides aussi ! Et blonds comme les blés ! C’est comme si chez nous c’était Vincent Labrune qui avait décidé de remplacer Baup et de se teindre en blond (le sourire Ultra-Brite de Hervé Renard en moins).
L’équipe doubiste s’articule autour d’une colonne vertébrale assez expérimentée, avec un portier arrivé lors du mercato hivernal, Yohan Pelé, revenu après une très longue absence de trois ans et demi, l’ex-Bordelais Florian Marange et Cédric Kanté en charnière centrale, Carlao en arrière-gauche, Roudet au milieu et Roy Contout aux avant-postes.
Mais il y a aussi l’ex-futur Olympien Sébastien Corchia, revenu sur le flanc droit sochalien après son transfert raté au LOSC en janvier dernier, ainsi que le meilleur buteur Cédric Bakambu, ou encore les deux Zambiens arrivés il y a deux mois (et qui ont scoré trois fois chacun en L1), le stoppeur Stoppila Sunzu et l’attaquant Emmanuel Mayuka. Sans oublier les purs produits du centre de formation sochalien, comme Mathieu Peybernes, Loïc Poujol, Edouard Butin ou Lionel Zouma, le petit frère de Kurt le Stéphanois.
Parlons maintenant du comportement et du parcours de l’équipe chère à la famille Peugeot. Sochaux a démarré le championnat comme lanterne rouge attitrée, avec seulement deux points pris sur les sept premières journées de la saison. Le club du Doubs a même dû attendre de passer en 2014 pour trouver enfin la bonne carburation. D’ailleurs, on pourrait vraiment parler d’un ‘’effet Renard’’, même s’il a tardé à se manifester, tout du moins pour la fin de l’année 2013.
Mais le plus terrible, c’est que les quatre derniers matches à domicile des Sochaliens se sont soldés par autant de victoires ! Elles le furent contre des écuries telles que Nantes (1-0), Guingamp (1-0), Bordeaux (2-0) et Lorient (2-0), c’est-à-dire d’honnêtes équipes du ventre mou, pour au final six buts marqués et zéro encaissé. Le seul revers au stade Bonal en 2014 l’a été juste avant ces quatre rencontres, pour le premier match fin janvier, face à Montpellier (0-2). Mais ce fut à l’époque où les Héraultais, très en verve, avaient battu Paris au Parc des Princes, en Coupe de France. Et sur les six rencontres hors de leurs bases, on enregistre quatre défaites mais contre des adversaires nommés Lyon, Lille, Monaco et le week-end dernier Saint-Etienne. Pas de quoi rougir non plus (quand on s’appelle Sochaux, tout du moins…).
A l’heure où nous écrivons ces lignes, le club Franc-Comtois dispose de 25 unités, et ne pointe qu’à 6 longueurs du premier non-reléguable. Autant dire qu’une victoire contre nous les ferait recoller au peloton : ils reviendraient alors à égalité de points avec Valenciennes, qui se déplace à Montpellier chez Coach Courbis, et à seulement trois points d’Evian, lequel reçoit Monaco.
Pour ce mois de printemps du cinéma, hommage à l’un des plus grands succès du cinéma français :
Ils l’ont dit cette semaine :
Sosie de Dortmund, c’est dur !
«Cela fait 7 mois qu’on est en communication de crise vu l’environnement de ce club, c’est usant, alors on leur demande aujourd’hui de montrer qu’ils sont dignes d’être à l’OM. […] Il y a un certain nombre de joueurs qui vont devoir comprendre ce que c’est que de jouer à l’Olympique de Marseille. Il faut qu’ils nous montrent qu’ils méritent de porter ce maillot. Ça n’a pas été le cas pour un certain nombre d’entre eux ce soir.» (Vincent Labrune)
Remember 2012…
«Il y a beaucoup d’incompréhension. On a l’impression qu’on ne travaille pas au quotidien avec cette équipe alors que c’est le cas. Les joueurs ne font pas le métier et on ne peut que subir. Je fais surtout un constat d’impuissance. » (José Anigo)
Vite, un mouchoir !
« Bien sûr que je comprends les supporters. Je ne suis pas heureux moi, qui suis sur le banc, je ne vais pas leur demander de l’être eux et de nous encourager. » (encore José Anigo)
Fallait oser.
« […] Je suis souvent sorti énervé du terrain, car je sens que tout n’est pas fait pour que ça se passe bien. On a besoin de faire tous les efforts à 100%. Il y a en a pas mal qui se bougent, mais d’autres on les sent moins. […] Agir ainsi, ça ne rend service à personne, personne n’est gagnant. Moi je donne tout, je n’ai jamais triché sur le terrain, pour ma part » (Rod Fanni)
Je m’en bats…la coulpe.
«Nous les joueurs, nous sommes les principaux responsables de cet échec.» (Mathieu Valbuena)
Le match vu du forum :
Baygon jaune ou Baygon vert ?
Disons que l’un ne va pas sans l’autre. Un actionnaire ambitieux et déterminé agirait comme un insecticide anti-médiocrité. @Globe Trotter
Le pétrole n’est plus très loin…
Même Hollande est plus haut que ça dans les sondages non ? @dlb1664