Quoi de mieux qu’un peu de légéreté dans ce monde de brute ? Quoi de mieux qu’une petite chanson bien mignonne avant le match contre Bastia, à domicile, donc forcément nul ? Et bien rien ! Voyez par vous, y’a même moyen que ça vous plaise !
Sur l’air de « Putain de toi, par Georges Brassens.
Par papa Deruda
Putain de toi
En ce temps-là, on vivait dans la loose
Les bonheurs d’la Ligue 1 nous étaient tous défendus
On matait des défaites et chantait pour des bouses
Et tendait la joue à chaque match perdu
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
Un soir de pluie v’là qu’une news arrive
Je m’empresse de l’ouvrir, sans doute un nouveau baudet
Nom de dieu le bel espoir que l’mercato ravive
C’était toi, c’était toi, c’était DD
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
Les yeux perçants et la culture de la gagne
T’as reposé sur not’ coeur le logo de l’OM
Fort heureus’ment pour nous, c’était pas une blague
Et ton aura, allait peser bien lourd
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
Aux quatre coins de l’hexagone
T’as prom’né, t’as prom’né le feu de tes 40 ans
Et pour nous, pour nos joueurs, pour nos joies et les gones
C’était toi la pluie et le beau temps
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
Mais le temps passe et fauche à l’aveuglette
Notre palmarès gonflait à peine que déjà
le chauve te f’sait des chansons, crachait sur tes rares défaites
Et faisait des misères dans les médias
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
Le comble enfin, c’était écrit
Comme il n’restait plus que ça à faire
Il a couru sans vergogne, plein de mépris
Monter contre toi, les pseudo supporter
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous
C’était fini, il avait passé les bornes
Et, r’nonçant aux victoires finales d’ici-bas
T’es r’monté à Clairefontaine en emportant nos espoirs
Notre fierté, et nos joies, et nos titres
Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de nous