CDM féminine : présentation des 1/4 de finale

 On avance… Nous voici au stade des Quarts de finale avec huit sélections rescapées et forcément heureuses de l’être. Mais chacune veut aller plus loin et les quatre joutes s’annoncent féroces. Qui, de l’Angleterre ou de la Norvège, mettra un genou à terre (jeudi) ? Nos Bleues réussiront-elles l’exploit de sortir les championnes du monde US de la compétition (vendredi) ? L’Allemagne gardera-t-elle encore sa cage inviolée face à son adversaire préféré, la Suède ? Et l’Italie poursuivra-t-elle son aventure aux dépens des championnes d’Europe néerlandaises (samedi) ?

 

 

Jeudi 27  –  21 h  –  Stade Océane, Le Havre

NORVÈGE   –   ANGLETERRE

 Comme un air de revanche… Lors de l’édition précédente, en 2015 au Canada, les deux nations s’étaient affrontées en 8e de finale. Les Norvégiennes, alors vice-championnes d’Europe (2013) partaient largement favorites face à une Angleterre qui, elle, n’était pas sortie des poules lors de la même compétition. Elles ouvrirent d’ailleurs le score par Gulbrandsen (qui n’est plus là) un peu avant l’heure de jeu. Mais rapidement, et en un quart d’heure, les Anglaises renversèrent la situation par Houghton et Bronze, qui pointeront présentes ce jeudi sur la pelouse havraise. Les Three Lionesses l’emportèrent 2-1, et on peut voir là le début de cette formidable dynamique qui, depuis, les porte. Elles éliminèrent le Canada, pays hôte, en QF dans la foulée, et finirent 3es de cette CdM. Pour la Norvège, l’effet fut contraire. Absente l’année suivante des J.O. de Rio pour avoir terminé  dernière de son groupe qualificatif de barrage, la Norvège échoua encore – lamentablement –  à l’Euro 2017, terminant une nouvelle fois dernière de sa poule avec trois défaites en trois matchs et zéro but marqué. Ce fut en cet instant qu’Ada Hegerberg, au compteur but muet, décida de quitter la sélection. Depuis ? L’Angleterre a poursuivi sa route vers les sommets : demi-finaliste de l’Euro et vainqueur de la SheBelievesCup 2018 (avec une 3e place au classement mondial FIFA), tandis que la Norvège s’est joliment redressée avec en 2019 une victoire à l’Algarve Cup et une qualification directe pour la CdM, envoyant les championnes d’Europe néerlandaises en barrage. Vous comprenez pourquoi les joueuses norvégiennes sont un peu irritées lorsqu’on leur parle de la grande absence d’Hegerberg.

Ce quart de finale s’annonce donc passionnant entre deux équipes aux ambitions élevées et en forme. Solide contre la France en poule (1-2), la Norvège a impressionné en 8e contre l’Australie dans un match formidable allant jusqu’aux tirs au but, avec une Caroline Graham-Hansen marchant sur l’eau. Mais la future ex-Louve de Wolfsburg et néo-Barcelonaise n’est pas la seule en grande forme. La gardienne Hjelmseth (39 ans), la défense centrale de Chelsea formée de la capitaine Maren Mjelde et Maria Thoridsottir, et les deux parfaits compléments à Hansen que sont Guro Reiten (l’une des très belles surprises de ce tournoi) et la toujours aussi solide et efficace Isabell Herlovsen en pointe (2 buts dans la compétition) donnent à cette équipe scandinave une assise et une force peu commune.

Les Anglaises sont prévenues. Mais elles aussi ont plus que de simples arguments. Avec 4 victoires en autant de matchs, 8 buts inscrits et un seul concédé au premier match (l’équipe reste donc sur trois clean sheets), la sélection de Phil Neville est en pleine confiance. Toutes les joueuses de champ ont eu du temps de jeu, et les attaquantes brillent, à commencer par Ellen White (4 buts). De plus, leur ambition est illimitée, puisqu’elles ont clairement annoncé la couleur : elles veulent ramener la coupe à Londres.

La grande inconnue du match sera les capacités de résistance des 22 (et sans doute 28)  joueuses des deux équipes à la canicule qui pèsera sur Le Havre, même en soirée…

Cœur ou binocles ? Hansen ou White ? Norvège ou Angleterre ?

Joueuses à surveiller :

Norvège : Hansen (n°10, future Barça), Herlovsen (n°9, Kolbotn), Reiten (n°16, Lilleström), Mjelde (n°6, Chelsea).
Angleterre : White (n°18, future Manchester City), Bronze (n°2, Lyon), Houghton (n°5, Manchester City), KIrby (n°10, Chelsea).

Résultats précédents

Norvège 3-0 Nigeria
Norvège 1-2 France
Norvège 2-1 Corée du Sud
Norvège 1-1 (4 tab 1) Australie – 8e F

Angleterre 2-1 Écosse
Angleterre 1-0 Argentine
Angleterre 2-0 Japon
Angleterre 3-0 Cameroun – 8e F

Précédentes confrontations en CdM

1995 (poule) : Norvège 2-0 Angleterre
2015 (8e) : Norvège 1-2 Angleterre

Prono : Angleterre (en prolongation)

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 Vendredi 28  –  21h  –  Parc des Princes, Paris

FRANCE   –   USA

Ce quart de finale était attendu depuis le tirage au sort de cette 8e édition de Coupe du Monde féminine. Les Bleues de Corinne Diacre, hôtesses de la compétition et numéro 3 au classement FIFA, seront donc dans l’obligation d’écarter de leur route les championnes du monde en titre et numéro 1 mondial, celles que l’on présente souvent comme la référence suprême du football féminin – appelé Women’s Soccer dans leur pays –, et qui ont toujours connu le dernier carré en coupe du monde… Autrement dit, une élimination des USA en quart de finale constituerait une première dans l’histoire de la CM. Aux Françaises d’être « à jamais les premières » à avoir infligé ça aux filles de l’Oncle Sam. Qu’elles prennent exemple sur les Suédoises qui avaient sorti les USA au même stade de la compétition aux J.O. de Rio 2016, une première là aussi…

Les États-uniennes ne peuvent accepter qu’elles, trois fois titrées dans la compétition (1991, 1999, 2015) n’aient pas encore réussi ce que l’Allemagne a fait : conserver son titre d’une édition à l’autre (2003 et 2007). Leur motivation est donc grande, surtout après l’échec cinglant des J.O. de Rio. Une deuxième élimination « historique » dès les quarts serait mal vécue… Si elles ont impressionné en poules, il ne faut surtout pas oublier quelles adversaires elles ont affrontées. Une Thaïlande et un Chili loin du niveau des Bleues, et une Suède très peu concernée et tournée vers son quart à venir contre le Canada. Face à l’Espagne, en 8e, les USA sont revenus sur terre. Les joueuses de Jill Ellis ont souffert, ne l’ont emporté que petitement (2-1) grâce à deux pénaltys, dont un second imaginaire, et sans avoir rien montré de toute la partie, avec notamment un trio offensif (Heath, Morgan, Rapinoe) aux dents complètement élimées. La défense a été loin de présenter toutes les garanties nécessaires avec une Allysa Naeher très fébrile dans les cages, et Crystal Dunn malmenée toute la partie par la jeune et vive Lucia Garcia… Reste un trio au milieu (Lavelle, Hertz, Mewis) efficace et dangereux. Attention à elles. Ainsi qu’aux habituels petits trucs des joueuses à la bannière étoilée pour influencer les arbitres, entre discussions, protestations, simulations et petits coups en douce. Espérons un bon arbitrage…

Et les Bleues ? Disons-le sans ambages : si elles reproduisent le même match que contre le Nigeria, elles n’ont aucune chance. Si c’est le niveau affiché contre la Norvège ou le Brésil, ce sera sans doute très, très difficile. Il faudra faire mieux, beaucoup mieux. Elles le peuvent. Elles l’ont déjà montré à plusieurs reprises lors de leurs deux années de préparation, y compris contre cette équipe des USA qu’elles avaient battue en janvier dernier au Havre (3-1, avec un doublé de Diani). Elles doivent donc se réveiller. À temps. L’heure est venue de retrouver toutes ces qualités affichées ces derniers mois. Elles ne l’auraient jamais fait, une certaine panique serait justifiée. Mais ceux et celles qui les ont suivies connaissent leur valeur. Même si certaines faiblesses ici ou là n’ont pas été gommées, les forces de cette équipe sont assez nombreuses pour espérer : Sarah Bouhaddi au mieux de sa forme, une capitaine – Amandine Henry – que le monde entier nous envie, une Kadidiatou Diani dynamiteuse de défense, une Valérie Gauvin en mode gladiatrice qui ne renonce jamais, voilà déjà pour celles qui ont pleinement rassuré contre le Brésil… Ajoutons-y Griedge M’Bock qui, malgré quelques erreurs face aux coéquipières de Marta, a montré que quand le feu était dans la maison, elle surgissait en cheffe pompière pour éteindre tout ça… Eugénie Le Sommer déçoit depuis le début du mondial et, surtout, contre le Brésil. Mais elle a trop de talent et trop de caractère pour nous laisser mécontents d’elle un match de plus et, personnellement, je crois en elle. Toutes les joueuses devront se sublimer, se focaliser sur l’enjeu, être concentrées de la première à la dernière seconde, jouer simple sans vouloir faire la décision à elle seule, de Renard à Thiney, en passant par Majri, Torrent, Bussaglia et toute joueuse choisie par Corinne Diacre, que ce soit pour débuter ou pour entrer en cours de match.

Oui, et trois fois oui, les États-uniennes peuvent être battues ! Elles doivent l’être. Car cette Coupe du Monde doit être celle des Bleues. Même si leurs adversaires pensent bien différemment…

C’était en janvier dernier au Havre… Un doublé de Diani avait éteint le n°1 FIFA… Et si on revoyait ça ce vendredi ?

Joueuses à surveiller :

France :  Diani (n°11, PSG), Henry (n°6, Lyon), Bouhaddi (n°16, Lyon), M’Bock (n°19, Lyon).
USA : Morgan (n°13, Orlando), Heath (n°17, Portland), Rapinoe (n°15, Seattle), Lavelle (n°16, Washington Spirit).

Résultats précédents :

France 4-0 Corée du Sud
France 2-1 Norvège
France 1-0 Nigeria
France 2-1 Brésil – 8e F

Usa 13-0 Thaïlande
Usa 3-0 Chili
Usa 2-0 Suède
Usa 2-1 Espagne – 8e F

Précédentes confrontations en CdM

2011 (1/2 F) : France 1-3 Usa

Prono : France

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Samedi 29  –  15h  – Stade du Hainaut, Valenciennes

ITALIE   –   PAYS-BAS

Deuxième quart de finale 100% européen (pas le dernier…) entre une équipe d’Italie heureuse surprise de ce tournoi, et des Néerlandaises qui rêvent toujours de coiffer une couronne mondiale après celle de l’Euro 2017 à domicile…

Les Azurre ne tomberaient sans doute pas dans la dépression si elles devaient quitter ce mondial ce samedi soir. Présentes pour la première fois en phase finale depuis 20 ans (1999) et en quart de finale depuis… 1991, soit la toute première édition de CdM, autant dire que – même si l’appétit vient en mangeant – la sélection italienne a déjà parfaitement rempli son contrat. Un billet pour les demies constituerait un véritable exploit face aux ambitieuses Bataves… Un point positif en sa faveur est qu’elle n’a pas eu à puiser dans ses réserves pour se qualifier, gérant assez tranquillement son 8e face à la Chine (2-0). La défense a encore une fois exposé ses qualités, notamment la charnière centrale Gama-Linari. Un bon augure avant d’affronter Miedema ! En attaque, une inquiétude : la blessure de Girelli, contrainte à une sortie prématurée. Sera-t-elle rétablie ? Si Valentina Giacinti s’est montrée intenable, et Aurora Galli une fois de plus « super sub » (3 buts dans la compétition sans jamais être titulaire), la star Barbara Bonansea a paru complètement carbonisée. La chaleur ? Peut-être… Le 1/4 de finale se jouant samedi à 15 heures, alors que la canicule sera encore sur le pays, risque de ne pas arranger les choses…

Les Oranje ont d’ores et déjà réalisé leur meilleure performance en coupe du monde. Éliminées par les championnes du monde en titre japonaises en 8e de finale en 2015 pour leur première participation à une phase finale, elles ont donc déjà fait mieux en prenant au passage leur revanche sur les Nadeshikos (2-1). Mais cette qualification peut être qualifiée d’heureuse, et même de chanceuse tellement elles ont été ballotées pendant près d’une heure par des Japonaises supérieures. Les championnes d’Europe n’ont montré leur vrai visage qu’une trentaine de minutes en début de match, aussi longtemps que ses joueuses de milieu de terrain (Groenen, Van de Donk, Spitse) arrivaient à trouver – plus ou moins efficacement – ses attaquantes Miedema et (surtout) Martens, la plus dangereuse. À l’inverse, on a pu remarquer la totale méforme de Shanice van de Sanden, jamais en mesure de prendre le dessus sur l’expérimentée Aya Sameshima… La défense a bien tenu face aux assauts nippons, même si elle fut deux fois sauvée par ses montants. La gardienne  et capitaine Sari Van Veenendaal s’est encore montrée rassurante.

Avec deux belles lignes d’attaque et deux solides défenses, le match pourrait donc se jouer comme souvent au milieu du terrain. Et là, l’avantage semble nettement en faveur des Pays-Bas. Les récupérations et l’impact physique de l’organisatrice en cheffe Spitse, l’activité incessante de Groenen, et le pur talent de la créatrice offensive Van de Donk (sans doute la joueuse la plus sous-estimée de cette équipe) devrait faire la différence… Si ce n’était pas le cas, alors oui, les Italiennes auraient l’exploit au bout de leurs crampons…

Elena Linari (à g.) calmera-t-elle la fougue de Viviane Miedema ?

Joueuses à surveiller :

Italie : Linari (n°5, Atletico Madrid), Giacinti (n°19, Milan AC), Girelli (n°10, Juventus, si rétablie…), Bonansea (n°11, Juventus).
Pays-Bas : Martens (n°11, Barcelone), Van de Donk (n°10, Arsenal), Miedema (n°9, Arsenal), Spitse (n°8, Vålerenga).

Résultats précédents

Italie 2-1 Australie
Italie 5-0 Jamaïque
Italie 0-1 Brésil
Italie 2-0 Chine – 8eF

Pays-Bas 1-0 Nelle Zélande
Pays-Bas 3-1 Cameroun
Pays-Bas 2-1 Canada
Pays-Bas 2-1 Japon

Précédentes confrontations en CdM

Aucune

Prono : Pays-Bas

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Samedi 29  –  18h30  –  Rohazon Park, Rennes

ALLEMAGNE   –    SUÈDE

En avant pour un grand classique, les sélections allemandes et suédoises ne cessant de se croiser – et pour ne pas remonter plus loin – depuis l’Euro 2013 en Suède (victoire de l’Allemagne en 1/2 F 1-0) jusqu’à l’Euro 2017 (0-0 en poule), en passant par un 8e de finale à la CdM 2015 (Allemagne 4-1) et la finale olympique de Rio 2016 (Allemagne encore et toujours, 2-1). Ajoutez-y le succès des Teutonnes à Stockholm en amical en avril dernier (2-1). Il faut remonter au 4 mars 2015 pour retrouver trace d’une victoire suédoise, à l’Algarve Cup (4-2). Les Allemandes avaient pris leur revanche une semaine plus tard (même tournoi, 2-1). Je vous passe toutes les victoires allemandes aux J.O. d’avant 2016, ou aux Euros pré-2013 (dont les finales 1995, 3-2 et 2001, 1-0)… Bon, vous avez saisi que oui, la Frauen NationalMannschaft est bien la bête noire des Blågult !
Les Suédoises arriveront-elles à vaincre le signe indien et à triompher enfin des Allemandes pour la première fois dans un match couperet depuis… la toute première CdM en 1991 (match de classement) ? Nul doute que Lindahl, Fischer, Seger, Asllani, Jakobsson, toutes présentes lors de la demie-finale de l’Euro 2013 perdue à la maison, ne pensent à rien d’autre… Leur tournoi se déroule pour l’instant de la meilleure des manières. Une sortie de poule sans encombre, suivie d’une victoire en 8e contre le Canada, mieux positionné au classement FIFA. Une qualification logique à la vue du match. Si les Suédoises n’ont rien montré en première période, elles surent passer la vitesse supérieure en deuxième. Lindahl (arrêt d’un pénalty), Jakobsson et Asllani se sont particulièrement mises en évidence, et resteront les atouts principaux de la formation de Peter Gerhardsson.

Sera-ce suffisant face à une Allemagne très sereine et sûre d’elle, avec sa classe biberon de surdouées (Oberdorf, 17 ans, Bühl 18, Gwinn 19, Schüller 21) ? On peut en douter. Il faudra déjà arriver à marquer un but à Almut Schult, seule gardienne de ce mondial à avoir réussi à garder sa cage inviolée au bout de 4 matchs, avant de penser à battre les doubles championnes du monde (2003 et 2007), octuples championnes d’Europe, et championnes olympiques en titre. Une Mannschaft qui reste sur une série de 16 matchs sans défaite (la dernière remonte en mars 2018, 0-3 contre la France, Martina Voss-Tecklenburg n’était pas encore aux manettes).
Alors, même si l’Allemagne ne brille pas forcément de mille feux dans le jeu, elle gagne. Et rien n’importe plus que ça dans la culture germanique. Ce fameux réalisme que nous, Français, leur avons si souvent envié…
Les Allemandes ont donc remporté tous leurs matchs, et cela sans leur meneuse de jeu Dzsenifer Marozsan, vite blessée à la première rencontre, mais qui devrait faire son retour pour ce 1/4 de finale. Et ça, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les Suédoises qui se souviennent que c’est elle qui les avait éliminées en demie à leur Euro…

Qui ira en 1/2 F, de la plus jeune, l’Allemande Lena Oberdorf (17 ans, à g.) ou de la plus âgée, la Suédoise Hedvig Lindahl (36 ans, à dr.) ?

Joueuses à surveiller

Allemagne : Däbritz (n°13, future PSG), Popp (n°11, Wolfsburg), Marozsan (n°12, Lyon), Gwinn (n°15, future Bayern).
Suède : Asllani (n°9, Linköping), Jakobsson (n°10, Montpellier), Lindahl (n°1, future ex-Chelsea), Seger (n°17, Rosengard).

Résultats précédents

Allemagne 1-0 Chine
Allemagne 1-0 Espagne
Allemagne 4-0 Afrique du Sud
Allemagne 3-0 Nigeria – 8e F

Suède 2-0 Chili
Suède 5-1 Thaïlande
Suède 0-2 Usa
Suède 1-0 Canada – 8e F

Précédentes confrontations en CdM

1991 (match 3e place) : Allemagne 0-4 Suède
1995 (poule) : Allemagne 2-3 Suède
2003 (Finale) : Allemagne 2-1 Suède [victoire au but en or]
2015 (8e) : Allemagne 4-1 Suède

Prono : Allemagne

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A propos de Philippe Serve


Supporter de l'OM depuis sa finale victorieuse en Coupe de France en 1969. Tombé amoureux du foot féminin, un peu d'abord en 2007 et 2008, définitivement en 2011. Ai suivi pendant 4 ans au plus près l'OM féminin via mon site Olympiennes et Marseillaises. Assume complètement d'être supporter à la fois de l'OM ET de l'OGCN, club de ma ville natale ! Informe au quotidien sur tout le foot féminin, mais aussi sur l'actualité la plus diverse via mon compte perso Twitter @Olympiennes
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