Nous y sommes. La Coupe de France est de retour ce mercredi pour nous charmer et enflammer ! L’OM se déplace dans l’Yonne pour affronter l’AJ Auxerre lors des 32es de finale de la compétition. Quel sera notre sort ?
À l’approche de la compétition, et à mesure que les matchs s’enchainent, une formule revient continuellement. Nous la connaissons bien cette « magie de la Coupe de France » où le « petit Poucet » devient, durant 90 min, l’égal du « gros » pour lui tenir la dragée haute et souvent l’emporter.
Ces 32es de finale opposent deux clubs au lustre passé, à la gloire ancienne. L’un tombé à l’échelon inférieur et l’autre qui ne cesse de décevoir même les supporters les plus assidus. Et si finalement, tout ce qui nous manquait était un peu de magie ?
Disclaimer : je devrais peut-être m’abstenir d’écrire des avant-matchs au lendemain d’une défaite (contre Paris qui plus est), parce que j’avoue qu’il ne respire pas l’enthousiasme, celui-là !
Sortilège marseillais ou malédiction auxerroise ?
Qu’il est loin ce temps où tout Marseille s’embrasait pour un match !
Qu’il soit amical, de championnat, de Coupe nationale ou européenne, à domicile ou à l’extérieur, contre un adversaire qu’il soit « gros » ou moins, toute la ville vibrait pour son club de coeur à l’unisson.
Aujourd’hui, cette étincelle, cette magie qui rend les supporters de l’OM si uniques et admirés perd de son intensité, la faute à différents facteurs identifiés.
En premier lieu, cette satanée crise sanitaire qui nous empêche d’aller pousser notre équipe au stade ou en déplacement. Ce mauvais coup du sort qui a commencé à nous pourrir la vie il y a un an déjà et dont on ne voit pas encore de date de fin, aurait pu être « supportable » s’il n’y avait que ça…
En plus de ça, notre direction fait tout pour se faire détester. Un poignée d’incompétence, une fiole d’arrogance, de l’essence de Cyprès, de la bave acide du crapaud à lunettes, mélangez le tout et laissez bouillir à feu vif. La potion de destruction est prête !
Et en plus y’a pas d’alcool
Ce match contre Auxerre peut soit apaiser un peu les tensions, soit finir d’achever tout espoir de sauver une saison déjà ratée.
Qu’en sera-t-il ? Aurons-nous droit à de la magie blanche made in Marseille ou subirons-nous les effets de la malédiction icaunaise (pour ceux qu’icaunaise pas, c’est le nom des habitants de l’Yonne… bon ok, j’arrête les vannes…) ? Rien n’est moins sûr !
Duel de magiciens
À ma droite, l’Olympique de Marseille, équipe en perdition dirigée par un Harry Potter en roue libre et un apothicaire débonnaire qui se trouvait là pas loin.
Les Olympiens restent sur une impressionnante série noire de 7 matchs sans victoire (2 points pris sur 18 en Ligue 1) et se retrouvent à une triste 9e place. Rien ne va dans cette équipe sans motivation ni esprit de rebellion, en faisant exception des rares guerriers dont il est inutile de citer le nom tant ce sont les seules satisfactions cette saison.
L’équipe, qui a terminé 2e du championnat l’an dernier, n’est plus que l’ombre d’elle même, comme si elle avait subi un maléfice. Les lions de la saison 2019-2020 se sont transformés en chèvre anémiques, incapables d’accrocher un résultat même face à des équipes abordables.
C’est pourquoi l’inquiétude est de mise avant d’affronter l’adversaire du jour.
À ma gauche, l’AJ Auxerre, club pensionnaire de L2 depuis 2011, après 32 ans passés dans l’élite, sous la houlette, notamment de Guy Roux, l’entraîneur emblématique au bonnet bleu.
Après quelques saisons compliquées, l’équipe trouve un second souffle et s’accroche au haut de tableau de L2 grace à Jean-Marc Furlan, entraineur renommé et surtout recordman de montées en L1 (4). L’AJA est actuellement 5e du championnat à 4 points du podium occupé par Troyes, Toulouse et Grenoble, clubs bien connus de l’échelon supérieur.
Le jeu proposé par le technicien français est salué par beaucoup, même par certains supporters marseillais, qui lui feraient confiance pour prendre le club olympien. Beaucoup aime son franc parler et son sens tactique. Nul doute qu’il mettra tout en oeuvre pour passer au tour suivant.
Du coup de la composition, l’OM enregistrera les absences de Milik (sic), Payet (suspendu) et d’Amavi, qui a du subir un sort de disparition puisqu’il a disparu des radars depuis bientôt 2 mois. Alvaro est incertain suite à sa blessure au genou durant l’indigent OM-PSG de dimanche. En revanche, la nouvelle recrue Ntcham devrait être opérationnelle pour affronter le club bourguignon.
L’incertitude demeure quant au résultat de ce match, mais nous espérons tous un résultat positif qui nous changerait un peu… Même si notre équipe à la dérive parvient à redresser la barre, cela ne masquera pas les problèmes qui pullulent : l’OM compte bien des ennemis surtout à l’intérieur de ses rangs. Suivez mon regard.
Zeyraumane le Pyromane et Sauron pointé
La bilan de notre honni homme à lunettes (Zeyraumane le Pyromane pour les intimes) est catastrophique. Entre sorties médiatiques incendiaires, lapsus « involontaires » qui démontrent qu’il est plus Parisien que Marseillais et jeux politiques sombres et insidieux, celui que l’on prenait au début pour le sauveur qui allait, en un coup de baguette magique, redonner à notre club son envergure d’antan, est devenu, en l’espace de quelques saisons, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Pire qu’un méchant de film ou de littérature qui trouverait la rédemption vers la fin, le hautain personnage à la tête de notre club a fini par se mettre à dos la grande majorité des supporters comme des anciennes gloires (Di Meco, Tapie et Niang pour ne citer qu’eux) et pour lui, aucun retour en arrière n’est possible.
En preuve, les récents évènements qui ont secoué le microcosme olympien jusqu’à faire frétiller de plaisir les rédactions parisiennes, acquises à la cause de notre mage noir et qui ne ratent aucune occasion de nous égratigner. Ce sinistre personnage Eyraude petit à petit la passion d’un peuple, qui s’estompera certes un temps, mais ne disparaîtra jamais.
La seule solution pour arrêter cette cabale et redonner un peu d’espoir aux Marseillais serait un départ de Zeyraumane et de son chef Sauron, l’oeil Américain qui voit tout, mais de loin… Très loin. Trop loin.
Comme le disent, les insiders… nous Sauron, bientôt…
Cependant, le chef et son éminence grise semblent tous deux s’accrocher à leur place comme une arapède à son rocher.
Les temps sont sombres et l’éclaircie tarde à venir. Oh elle viendra, mais quand ?
Si seulement nous avions la formule magique pour faire disparaitre nos tracas rapidement… Pour certains, ce serait Alakazam, pour d’autres Alwalidbintalal (ça sonne un peu moins bien, mais il parait que ça paye) ou même Alvaro (pour la solution musclée) !
Quelle qu’elle soit, tant qu’elle est efficace, je prends !
En attendant des jours meilleurs, continuons de soutenir l’OM, malgré les parasites qui le détruisent de l’intérieur. Et le premier pas sera une victoire contre Auxerre, et un parcours en Coupe de France le plus long possible. Il ne nous reste de toute façon plus que ça.
Notre club survivra, notre club se relèvera.
Allez l’OM !
Merci d’ être la lumière au bout du tunnel . dur, dur, de garder l’ espoir ces temps ci.