Goodbye Morel, welcome Mendy

On vous rassure Morel est toujours là. Mais il n’est plus seul. Benjamin Mendy du Havre vient lui tenir compagnie. Pas sûr que ce soit plus fort mais pour le moral c’est toujours bon. Présentation du bonhomme, parce qu’il n’y a pas de raison !


Vous les puissants et les riches, prenez garde ! L’OM est là, tapis dans l’ombre, aux aguets, prêts à sauter sur la moindre pépite footballistique qui traine. Pourquoi lâcher des sacs de billets quand avec 3 francs six sous on peut se payer un arrière gauche ? Alors certes il joue en Ligue 2 depuis 2 ans, à le même nom que feu Bernard et ne s’appelle ni Cavani ni Falcao mais on ne sait jamais. Sur un malentendu, ça peut marcher. Présentation du bonhomme.

Fiche d’identité :

Benjamin Mendy
né le 17 juillet 1994
1m82
75kg
Arrière gauche

Son parcours :

Né dans un joli petit bled du « 9-1 bébé », Longjumeau, c’est dans la non moins superbe ville de Palaiseau que Benjamin fait ses classes de footballeur. L’ayant sans doute croisé au détour d’une rue de cette ville qui fut celle de toute mon enfance et adolescence, je pourrais vous narrer pendant des heures les charmes de l’école Morère, de la statue de Joseph Bara ou de la piscine municipale, source inépuisable de champignons, surtout quand il fait -2°C. Je pourrais également vous dire que la ville fut le domicile de Georges Sand, qui y accueilli Flaubert, Delacroix ou Balzac. Mais je sens de façon assez subtile que vous en vous en tapez royalement les bourses. C’est donc bêtement, et vous l’aurez compris au détriment de la culture, que je vais m’attacher à ne présenter que le joueur en question.

Sachez tout de même que vous passez à côté de la ville qui, grâce à l’Ecole Polytechnique, fournit une très grosse partie des puissants de ce pays… M’enfin, c’est vous qui décidez de la tournure de cet article.
Alors Mendy… Que dire… ? Que le gars, dès l’âge de 6 ans, s’inscrit à l’US Football Palaiseau. Sans doute amoureux des couleurs bleu roi du maillot palaisien, il y reste tout de même 7 ans. Il est alors repéré par le club doyen du football français, le Havre ou le HAC pour les intimes. Sans doute sensible à la couleur bleu, qui n’est pas sans lui rappeler celle de Palaiseau, il quitte la ville qui a quand même pour Maire le Ministre délégué à la Ville dans le gouvernement Ayrault. Enfin je dis ça, vous en faites ce que vous voulez…
Débarqué au Havre alors qu’il n’a même pas 16 ans, il réalise un parcours sans faute dans les équipes jeunes du club, tout en goutant sans coupure à la sélection française depuis les « – de 16 ans ».

Il réalise son premier match en professionnel le 9 août 2011 en Coupe de la Ligue. Il s’impose alors très vite en équipe première pour finalement réaliser 2 saisons pleines de Ligue 2. Cela lui suffira pour rejoindre l’OM en ce mois de juillet 2013, alors que Sunderland lui faisait les yeux doux

Son jeu :

Est-ce vraiment utile de savoir comment joue le garçon ? N’est ce pas suffisant de savoir qu’il est arrière gauche et qu’il vient pour « concurrencer » (c’est pour le côté politiquement correct d’Omlive) Morel ?

Si on rentre un peu dans les détails, le garçon est athlétique mais est loin d’être une armoire, ce qui n’est pas rédhibitoire dans ce métier cela dit. Plutôt véloce et apparemment pas maladroit des ses deux pieds, benjamin sait faire des centres. Il me semble que nous avions dit la même chose pour Morel…
Petit point faible : quelques lacunes tactiques. On est sûrs de ne pas être dépaysés, dans la droite ligne de ses prédécesseurs. Cela dit, le type est paraît-il jovial ! Ouf, ça sauve !

Donc on résume : la couleur de taiwo, la carrure de Krupoviesa et les défaillances techniques de Morel. Impeccable !

Ses ambitions :

« Tout casser, sisi la famille. »@Mendy

Le gars ne vient pas pour être bénévole donc si nous étions cyniques, nous dirions pour l’argent. Mais comme il a évité le syndrome Le Tallec en refusant Sunderland, on a décidé d’être sympas. Benjamin vient à l’OM pour « franchir un pallier », « progresser », « découvrir le haut niveau » et « utiliser l’OM comme un tremplin vers l’étranger » ( 4 à la suite pour les lieux communs des ambitions du footballeur !).

Pourquoi il fallait le prendre :

– Parce que Morel a vraiment eu sa chance de briller
– Parce que le Havre, en dehors de Cyril Pouget, nous a fournit très peu de pipes@JM Larqué
– Parce qu’un type qui utilise le mot « farfelue » a forcément un bon fond
– Parce que quand on vient de Palaiseau, il y a des chances qu’on soit quelqu’un d’assez formidable

Pourquoi il ne fallait pas le prendre :

– Parce qu’un type qui écrit la phrase suivante sur son twitter ne peut décemment pas être quelqu’un d’agréable : « On à bien manger hier bogoss 🙂 » (Pour info : « a » n’a pas besoin d’accent puisqu’il s’agit du verbe avoir dans une construction passé composé / ce qui fait que le verbe « manger » doit se mettre au participe passé : « mangé ». Enfin bogoss n’est pas un mot de la langue française. A la rigueur beau gosse, mais encore faut-il que la personne en question soit effectivement jolie à regarder.)

– Parce qu’on a tellement donné avec les arrières gauches techniquement défaillants qu’on frôle le harcèlement moral sur supporter

– Parce que le Monsieur a dit : « concernant le mercato j’irais ou Allah m’indiquera inshaAllah ». Et donc si Allah t’avait dit d’aller jouer à Montcuq, tu l’aurais fait ??

Bonus langue française : « c’est david luis qui a marquer pour ce qui connaisse le foot »@Benjamin Mendy

Bonus Palaiseau : Le blasonnement de Palaiseau est le suivant : « Bandé d’or et de gueules de six pièces, au chef de sable chargé à dextre d’un lion léopardé d’or ». Vous n’avez rien compris ? C’est normal !!