Pour cette cinquième journée de championnat de Ligue 1, les Olympiens vont affronter le FC Metz. Après les deux derniers résultats décevants, les joueurs d’AVB ont impérativement besoin de points. Présentation de ce match et explications de ce titre assez étrange…
Un Graoully, késako ?
Vous avez certainement déjà vu cet animal, c’est le symbole de la ville de Metz et il se retrouve sur l’écusson du club phare, mais pourquoi l’OM serait ce Graoully ?
Eh bien, en voici la légende : « On disait qu’au IIIe siècle, à l’époque où Metz était encore romaine, un dragon vivait dans l’amphithéâtre, aux portes de la ville. Il planait sur la ville de Metz comme un oiseau de malheur, semant l’épouvante et la terreur, choisissant ses proies parmi les habitants, qui n’avaient pas eu le temps de courir à l’abri à son approche. Rien ne l’effrayait, sauf l’eau dont il ne s’approchait jamais. Graoully était le nom donné à ce monstre. Il avait l’allure d’un dragon, avec une tête et de petites pattes. Son corps était couvert d’écailles brillantes et tranchantes qu’aucune arme ne pouvait percer, et ses ailes étaient assez immenses pour lui permettre de se déplacer dans les airs, bien mieux que sur terre. »
Voilà, pour la définition concrète des choses, mais si on applique cela à notre club préféré, on ne sème plus trop la peur et l’épouvante en L1, surtout après nos performances récentes décevantes. L’allure de dragon ? Vu la vitesse de nos joueurs sur les côtés et la mauvaise forme de Payet, on ne va pas fondre sur les Messins tels des dragons, mais plutôt comme des chèvres en fin de vie.
Notre club fétiche se doit de rebondir, de réagir, d’être mordant comme un Graoully, mais en espérant une autre fin pour lui, puisqu’il fut terrassé par un prêtre.
Où en sont les Messins ?
Le club lorrain s’est maintenu en L1 la saison dernière et n’a pas fait l’ascenseur comme à son habitude (merci la COVID ?), la plupart de l’effectif est encore là et cela peut être bénéfique pour un club comme Metz, car ça permet de travailler les automatismes et de créer une identité de jeu forte. Cependant, même si des joueurs de football intéressants sont là, la frilosité de Vincent Hognon dans le jeu, n’avantage pas l’équipe (cf. PSG-Metz où les grenats se sont retrouvés à 11 contre 9 et n’ont rien tenté pour profiter de cet avantage).
Depuis le début de saison, le club a tout de même affronté trois clubs européens : Paris, Lille et Reims, ainsi qu’un club avec un effectif pléthorique : Monaco. Le tout se soldant seulement par une victoire et trois défaites (1-0) plutôt encourageantes dans le jeu (hormis Paris donc). En gros, il faudra se méfier de ces Messins. Explication de texte…
Et l’OM ?
Depuis le début de la saison, j’ai du mal à retrouver un OM dominateur, comme le club le fut la saison passée. Des approximations dans le jeu sont présentes et l’équipe ne semble pas prête, pas convaincante. Certes, nous avons (enfin) gagné à Paris, mais dans quelles proportions, à quel prix ?
Un match au Parc en faisant le dos rond, où Mandanda nous sauve, en étant énorme, face aux attaquants adverses. Sans compter la fin de match et les sanctions qui en découlent (ou en découleront). Puis face à Saint-Etienne, des balbutiements dans le jeu, des comportements intolérables et une défaite logique. Mais le pire fut atteint dimanche dernier face au LOSC, adversaire déclaré au podium, où nos joueurs n’ont strictement rien montré dans le jeu et furent sauvés par notre (encore) légendaire portier international.
Les stats
L’Olympique de Marseille compte deux victoires, une défaite, un nul. Metz est sur une série de trois défaites et une victoire en championnat. Les derniers affrontements OM-Metz se sont soldés par cinq victoires pour l’OM, un nul et une défaite. Seize buts pour l’OM, six pour Metz. Les dernières rencontres remontent à la saison 2017/18, où Marseille s’est imposée 3-0 à Metz et 6-3 au Vél.
Une moyenne de 3,2 buts/match sur les cinq derniers matchs contre Metz en championnat. Nous sommes la bête noire de Metz en Ligue 1 : 56 victoires pour l’OM en tout (pour 14 nuls et 34 défaites).
La victoire est donc impérative ce samedi et des progrès dans le jeu sont attendus, sous peine de voir ressortir des inquiétudes légitimes. Avec les échéances européennes qui arrivent, ça risquerait de devenir compliqué, très compliqué.
À nos joueurs d’être des Graoullys ! (et si on pouvait éviter le prêtre à la fin ce serait pas mal)
Allez l’OM !
Jamais entendu parler du Graoully mais on s’ en fout on a Germain, merci de m’ avoir encore fait découvrir une légende !