Dans la droite ligne de l’idée saugrenue des médias français de donner des surnoms à tous les matches possibles et (in)imaginables, cet OM-Angers sera donc le « boulico ». Une opposition entre deux types de jeux de boules, mais également entre deux styles de jeu bien distincts. Vous êtes prêts ? Pointez pour l’avant-match.
Pétanque contre boule de fort
Si tous les lecteurs assidus de notre site connaissent parfaitement le combiné pétanque et apéro, qui demande précision et rigueur afin de gagner (un peu comme notre OM cette saison), il y en a peu qui connaissent la « boule de fort ».
D’après Wikipédia la « boule de fort » est un jeu qui consiste à lancer des boules pour s’approcher le plus possible d’un cochonnet appelé maître, ou petit, afin de marquer des points. La difficulté provient du fait qu’un côté de la boule est plus lourd, ce qui en modifie la trajectoire, et que les bords de la piste ressemblent à une section de gouttière. Les boules peuvent mettre plus d’une minute pour atteindre leur destination d’où des parties très longues, jusqu’à trois heures.
Assez parlé de théorie, mais alors quel est le rapport avec le S.C.O. d’Angers me direz-vous ? Et bien, les côtés sont déterminants dans ce sport, comme dans le style de l’équipe, qui pratique un jeu attrayant basé sur des ailiers rapides et déroutants, comme Capelle, Thioub ou encore Kanga.
Tandis qu’à l’opposé, notre OM repose sur les percussions de son pointeur en chef, Dimitri Payet, pour dicter le rythme du jeu et du match. Quand Dimitri va, tout va. Or, Dimitri n’ira pas… à ce match. Cependant, nos joueurs sont capables de puiser dans leurs réserves pour battre le club angevin.
Et si on parlait football ?
Pour les plus courageux qui ont réussi à lire jusqu’ici, la partie s’annonce tendue pour le premier match au Vélodrome en cette nouvelle année 2020. En effet, le club olympien marche sur l’eau avec dix victoires sur les onze derniers matches. Mais il va devoir aborder celui-ci sans Bouna Sarr, ni Bouba Kamara, ni Dimitri Payet (et ça fout les boules). Voilà pourquoi ce match s’annonce difficile face à une équipe rodée aux joutes de la Ligue 1, qui reste sur une série d’invincibilité depuis plus d’un mois et qui va venir au Vélodrome sans aucun complexe.
Image Icon Sport/Dave Winter
Car il y a aussi une opposition plus globale. Entre les styles de jeu, comme évoqués précédemment, mais aussi dans la manière de fonctionner des deux clubs : s’il ne se passe pas un seul jour sans qu’une nouvelle histoire ne vienne chambouler notre club fétiche, pour le club angevin, en revanche, c’est le calme plat. Dix ans d’un travail de longue haleine du duo Stéphane Moulin – Olivier Pickeu, qui bossent magnifiquement bien ensemble. Une stabilité récompensée par la pérennité (et la sérénité) du club en L1.
Du coup à quoi s’attendre ?
À un match assez fade et qui paraîtra aussi long qu’une partie de boule de fort… même si l’OM l’avait emporté 2 à 0 au match aller. Les différents absents de notre côté vont pénaliser le jeu offensif et la circulation de balle (enfin sauf pour Bouna). Mais Maxime Lopez a l’occasion de prouver qu’il peut donner du rythme au jeu de l’OM, malgré des prestations en dents de scie ces derniers temps.
De plus, pour les retrouvailles avec notre stade fétiche, les joueurs vont se donner à fond afin de faire oublier les absences et me donner tort, sinon j’aurai les boules (ça roule, vous suivez ?).
Enfin, avec les déplacements compliqués qui s’annoncent lors des deux prochaines semaines et plus généralement sur la phase retour, les joueurs d’AVB seraient bien inspirés de prendre le maximum de points dans l’arène du Boulevard Michelet. Sans cela la route vers le podium risque d’être semée d’embûches jusqu’à la fin de saison. Et on souhaite tous éviter cela.
Allez l’OM !
Merci , je ne connaissais pas ce jeu de boules, mais il est inférieur à la pétanque, parce que nous on peu tirer et noyer le cochonnet, pas eux avec leur boules de curling sur herbe !!!!