Une vraie affiche en cette 7e journée de D1 : la réception de Bordeaux par Lyon après l’étonnant 0-0 de ce dernier la semaine dernière à Dijon. Et une fausse : le déplacement du PSG à Marseille, tant l’écart entre les deux équipes semble grand. Les quatre autres matchs ne manqueront pas d’intérêt, loin de là, opposant des concurrents directs : MHSC-PFC, Soyaux-DFCO, EAG-FCF91 et Metz-Reims.
Samedi 26 octobre
Metz-Reims
Paris FC-Montpellier
Soyaux-Dijon
Guingamp-Fleury
Lyon-Bordeaux
Dimanche 27 octobre
OM-PSG
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Samedi 26 octobre
14h 30 – Stade Dezavelle (Longeville-les-Metz) – Multisports 2
METZ – REIMS
Metz : 12e – 1 pt – 4 bp / 18 bc. Meilleure buteuse : Sh’nia Gordon, 2 buts. Meilleure passeuse : Melike Pekel, 3.
Reims : 10e – 4 pts – 7 bp / 13 bc. Meilleure buteuse : Naomie Feller et Tetyana Romanenko, 2 buts. Meilleure passeuse : Melissa Herrera, 2.
Ce derby (190 kms séparent les deux villes) aura le goût du souffre entre la lanterne rouge et le premier non relégable. Trois points seulement entre les deux formations, soit l’écart d’une victoire. Les Messines, qui courent toujours après une première victoire suite à un début de calendrier très difficile, ont donc l’occasion de revenir à hauteur de points de leur adversaire du jour. Mais pour cela, il faudra impérativement l’emporter face à une équipe plus à l’aise à l’extérieur qu’à domicile (victoire 3-0 à Marseille, nul 1-1 à Dijon pour leurs deux derniers déplacements) qu’à domicile (3 défaites).
Reims a des arguments à faire valoir, notamment offensifs, déjà aperçus en début de championnat, mais qui semblent un peu grippés.
Une victoire champenoise en Lorraine apporterait aux promues une énorme bouffée d’air, mettant Metz à 6 points et, peut-être, la zone rouge à 5 si Dijon perdait dans le même temps à Soyaux…
Pour Metz, le résultat serait catastrophique. Même un nul apparaîtrait comme une très mauvaise affaire…
Arbitre : Gabrielle Guillot
À noter :
– Première rencontre en D1 entre ces deux formations qui se sont seulement affrontées (4 fois) en D2, pour deux victoires messines (6-1 et 3-0 en 2015-2016) et deux nuls (1-1 et 2-2 en 2017-2018).
Deux derniers Metz-Reims :
2017 : Metz 1-1 Reims (D2)
2015 : Metz 6-1 Reims (D2)
Prono : nul
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14h 30 – Stade Robert Bobin (Bondoufle) – Foot+
PARIS FC – MHSC
PFC : 7e – 8 pts – 8 bp / 10 bc. Meilleure buteuse : Camille Catala, 3 buts. Meilleure buteuse : Claire Savin, 2.
MHSC : 3e – 13 pts – 15 bp / 3 bc. Meilleure buteuse : Lena Petermann, 5 buts. Meilleure passeuse : Marion Torrent, 4.
Ce samedi, le PFC achève sa passe de trois face au podium de la saison dernière. Après Lyon (0-4), puis le PSG la semaine dernière (0-2), au tour du MHSC, la bête noire des Parisiennes lorsqu’elle se déplace en Île-de-France (voir ci-dessous). Le PFC fera tout pour briser cette funeste série, d’autant qu’il ne pointe qu’à la 7e place (8 points), au tiers du championnat, loin de son ambition de retrouver le podium. Une nouvelle défaite face aux Héraultaises mettrait Gaétane Thiney et ses coéquipières à 8 points de celui-ci. À l’inverse, une victoire pourrait les ramener à 2. L’enjeu, on le voit, est grand.
Pour les Pailladines, qui n’ont subi qu’une seule défaite (à Bordeaux, 0-1), l’occasion est belle de se débarrasser peut-être définitivement d’un concurrent direct. Le retour en tant que titulaire de Valérie Gauvin la semaine dernière contre Metz s’est avéré payant pour l’attaquante de l’équipe de France (un but, une passe décisive). À une semaine de recevoir l’OL, le MHSC serait bien inspiré de ramener une fois de plus les trois points de son voyage en terre parisienne…
Arbitre : Camille Soriano
À noter :
– Le PFC (sous ce nom ou celui auparavant de Juvisy) reste sur 5 défaites de rang à domicile devant le MHSC en D1, et au total (domicile et extérieur) sur 6 matchs sans victoire. Éclaircie pendant cette série noire, la victoire parisienne en 16e de finale de Coupe de France la saison dernière à Montpellier (1-0).
– La gardienne du PFC, Camille Pecharman (21 ans) a joué deux saisons au MHSC (2014-2016). Elle y avait joué un match en D1, à tout juste 16 ans (à Albi, victoire 7-1).
– Julie Soyer, qui joue sa 8e saison sous les couleurs essonniennes, a évolué 4 ans à Montpellier (2005-2009, 68 matchs en D1, 2 buts).
– Bien que native de Montpellier, Camille Catala n’a jamais joué au MHSC.
– La défenseure montpelliéraine Élisa de Almeida – qui vient d’étrenner sa première sélection en équipe de France A – arrive tout droit du PFC. Formée à Juvisy, elle a joué 39 matchs en D1 pour le club de l’Essonne.
Les deux derniers PFC-MHSC :
2018 : PFC 0-1 MHSC
2017 : PFC 1-2 MHSC
Prono : MHSC
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14h30 – Stade Lebon (Angoulême) – Multisports 3
SOYAUX – DIJON
ASJ : 5e – 9 pts – 7 bp / 10 bc. Meilleures buteuses : Loura Bourgouin, Sarah Cambot, Anaïs Dumont, Anissa Lahmari, Siga Tandia, Anna Clérac : 1 but. Meilleure passeuse : Laura Bourgouin, Kimberley Cazeau, Anaïs Dumont, Lucie Pingeon, 1.
DFCO : 11e – 2 pts – 2 bp / 17 bc. Meilleure buteuse : Élise Bussaglia et Noémie Carage, 1 but. Meilleure passeuse : Tatiana Solanet et Laura Bouillot, 1.
Les Sojaldiciennes marchent bien, merci pour elles. Après un lourd échec initial au PSG (0-7), l’ASJ a su aligner cinq matchs sans défaite, avec notamment deux victoires et un nul à l’extérieur. Mais si l’équipe est invaincue à domicile, elle n’a cependant pas encore su gagner sur ses terres, ayant dû se contenter de deux nuls face au PFC et au MHSC (0-0 et 1-1). Accueillant le premier relégable, Dijon, l’occasion est bonne pour satisfaire enfin pleinement son public. Un succès pourrait même lui faire rejoindre Bordeaux au classement et à la 4e place, une semaine avant le derby contre leurs voisines girondines.
Évidemment, les visiteuses du DFCO ne l’entendent pas de cette oreille. Après quatre défaites de rang contre les grosses équipes que sont le PFC, Bordeaux, le PSG et le MHSC, les Dijonnaises ont commencé à redresser la barre avec deux nuls à domicile. Si le premier (Guingamp, 1-1) pouvait apparaître décevant, le second face à Lyon (0-0) a pris tous les atours de l’exploit ! Tous ceux et toutes celles qui ont vu le match ne peuvent qu’applaudir à l’héroïque résistance des Bourguignonnes face au rouleau compresseur lyonnais. L’extraordinaire esprit de solidarité dont les joueuses surent faire preuve autour de leur gardienne Emmeline Mainguy se doit d’avoir des suites. Dès ce samedi ? Le DFCO montera-t-il en puissance avant quatre prochaines rencontres – décisives pour son avenir – contre des concurrents au maintien (Metz, Fleury, OM, Guingamp) ?
Arbitre : Solenne Bartnik
À noter :
– La défenseure dijonnaise Marie-Aurélie Awona avait joué 7 ans à Soyaux avant de venir au DFCO la saison dernière. Elle a évolué 129 fois en championnat pour l’ASJ, dont 108 en D1. Ce sera son grand retour à Soyaux, puisqu’elle n’avait pas joué la rencontre retour de la saison dernière en Charente (et seulement une minute à l’aller).
– Sa coéquipière Élodie Nakkach est passée deux fois par Soyaux. D’abord en 2011-2012, puis de 2016 à 2018, pour un total de 33 matchs et 2 buts en D1 avec l’ASJ. Elle est ensuite partie au DFCO.
Les deux derniers Soyaux-Dijon :
2018 : Soyaux 4-2 Dijon
Prono : Soyaux
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14h 30 – Centre formation EAG 1 (Pabu) – Multisports 1
GUINGAMP – FLEURY
EAG : 6e – 9 pts – 8 bp / 11 bc. Meilleure buteuse : Louise Fleury, 3 buts. Meilleure passeuse : Margaux Le Mouël, 2.
FCF91 : 9e – 4 pts – 4 bp / 16 bc. Meilleure buteuse : Marina Makanza, 3 buts. Meilleure passeuse : Daphné Corboz et Marine Haupais, 1.
Les deux dernières rencontres jouées à domicile par Guingamp furent deux défaites (Soyaux 1-3, Lyon 1-5), mais l’EAG reste néanmoins sur deux belles victoires successives (à l’extérieur, donc) à Bordeaux (2-1) et Reims (1-0), tandis que le dernier déplacement de Fleury s’était soldé par une victoire (à… Reims 1-0).
Si les Bretonnes possèdent cinq unités d’avance sur les Essonniennes, cela résulte en grande partie d’un calendrier plus favorable. Guingamp n’a affronté que deux cadors (outre Lyon, ce fut Bordeaux qu’elles sont allées vaincre chez lui 2-1), tandis que les Floriacumoises en ont rencontré quatre (Bordeaux, MHSC, Lyon, PSG, soit les 4 premiers de la saison dernière)… pour 4 défaites.
Le FCF91 reste sur un nul frustrant à domicile devant Soyaux, concédé dans les tout derniers instants de la rencontre (1-1).
Toutes choses considérées, ces deux formations semblent en réalité très proches l’une de l’autre…
Arbitre : Savina Elbour
À noter :
– En 4 confrontations en D1, chaque équipe l’a emporté deux fois, une fois à domicile et une fois à l’extérieur.
– La gardienne n°2 de Fleury, Maryne Gignoux-Soulier, a passé 3 ans à Guingamp avant de venir en Essonne. Elle y avait joué 30 matchs en D1.
– Idem pour l’internationale camerounaise Meffometou Tcheno, arrivée cette saison au FCF91 en provenance de l’EAG, où elle avait évolué deux saisons (30 matchs en D1).
– Marine Dafeur a elle aussi passé deux saisons en Bretagne (2014-2016, 14 matchs et 1 but).
Deux derniers EAG-FCF91 :
2018 : EAG 4-1 FCF91
2017 : EAG 1-2 FCF91
Prono : nul
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15h30 – Groupama Training Center 1 – Canal +
LYON – BORDEAUX
OL : 2e – 16 pts – 29 bp / 4 bc. Meilleure buteuse : Ada Hegerberg, 8 buts. Meilleure passeuse : Dzsenifer Marozsan, 6.
FCGB : 4e – 12 pts – 12 bp / 6 bc. Meilleure buteuse : Khadija Shaw, 5 buts. Meilleure passeuse : Khadija Shaw, 2.
Un léger, mais réel, frisson parcourt la D1 depuis la semaine dernière. Les invincibles ogresses lyonnaises ont été tenues en échec sur la pelouse des dernières de la classe, les héroïques Dijonnaises (un seul point au compteur avant le match, et 17 buts encaissés en 5 rencontres). Un 0-0 aux allures de défaite pour les Fenottes, comme l’ont montré leurs réactions pendant le match (irritation, protestations et réclamations, nervosité, notamment chez Ada Hegerberg ou Eugénie Le Sommer) ou dans les déclarations d’après (réflexions amères et peu fair-play de Wendie Renard). Et, alors que l’on s’apprête à franchir déjà le tiers du championnat, l’OL doit laisser le PSG caracoler en tête, deux points devant, et ce à trois semaines de leur choc à Lyon à l’occasion de la 9e journée. Choc qui se présentera après deux rendez-vous piégeux pour les Lyonnaises : un déplacement à Montpellier la semaine prochaine, et ce samedi la réception de Bordeaux.
Alors certes, les Girondines ont affiché leurs limites lors de leur match au PSG où elles n’ont quasiment pas existé, exécutées par un net 0-3, mais la pression sera bien plus sur les épaules des Lyonnaises qui ne peuvent se permettre un deuxième faux-pas (qu’on voit mal les Parisiennes commettre devant l’OM, voir plus bas), alors que les Bordelaises n’auront rien à perdre.
On peut facilement imaginer les championnes en titre démarrer la partie le mors aux dents, assoiffées de réhabilitation, surtout devant leurs supporters. Un siège en règle de la surface adverse est à prévoir dès le coup d’envoi. Mais si la défense du FCGB tient, et que la gardienne néo-zélandaise Erin Nayler se trouve dans le même état de grâce que la Dijonnaise Emmeline Mainguy la semaine dernière (et que les attaquantes lyonnaises, elles, ne se montrent pas plus précises), alors Bordeaux pourrait avoir un coup à jouer avec son trio d’attaquantes Asseyi, Shaw et Laurent, cette dernière – prêtée cette saison par l’OL – voulant sans doute montrer qu’elle avait sa place chez les championnes d’Europe. Motivation supplémentaire, qui devrait aussi animer une certaine Claire Lavogez…
Arbitre : Jennifer Maubacq
À noter :
– En 6 confrontations, l’OL l’a emporté 6 fois, inscrivant 25 buts, Bordeaux n’en marquant qu’un seul (lors du dernier match en date entre les deux équipes,1-7 à Bordeaux, 18e journée de la saison dernière). Cet unique but était dû à Viviane Asseyi, qui avait déjà marqué le seul de l’OM contre ce même Lyon en 2016.
– Pas moins de 7 Bordelaises sont passées par l’OL !
Claire Lavogez est restée 3 saisons à Lyon, mais n’a joué en D1 avec ce club que les deux premières années, pour un total de 26 matchs et 10 buts. Parmi ces derniers, celui de la victoire lyonnaise à Bordeaux en 2016-2017 (0-1), après un doublé contre ces mêmes Girondines la saison précédente (8-0).
Emelyne Laurent a été prêtée cette saison à Bordeaux par l’OL. Elle avait marqué contre le FCGB pour les Fenottes en 2017-2018 (2-0).
Maëlle Garbino est un produit de l’OL où elle est restée 5 saisons (5 matchs en D1).
Estelle Cascarino a été aussi formée à l’OL avec sa sœur jumelle Delphine, qu’elle retrouvera à l’occasion. Mais elle n’a joué que 2 matchs en D1 avec Lyon, avant de partir pour Juvisy.
Ghoutia Karchouni, elle aussi, y a été formée et a passé 3 ans avec les U19. Elle prit ensuite la direction du PSG.
Idem pour Mylène Tarrieu, 8 ans à l’OL, dont 5 en D1 (23 matchs, 3 buts).
La gardienne n°2, Romane Bruneau y a passé un an (2017-2018), mais sans jouer la moindre minute en D1.
Les deux derniers OL-FCGB :
2018 : OL 3-0 FCGB
2017 : OL 2-0 FCGB
Prono : OL
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Dimanche 27 octobre
14h45 – Stade Paul Le Cesne 1 – Canal + sport
OM – PSG
OM : 8e – 6 pts – 6 bp / 17 bc. Meilleure buteuse : Sarah Zahot, 3 buts. Meilleure passeuse : Tess Laplacette, 2.
PSG : 1er – 18 pts – 24 bp / 1 bc. Meilleure buteuse : Kadidiatou Diani, 7 buts. Meilleure passeuse : Nadia Nadim, 4.
Curieux hasard des programmations des championnats masculin (L1) et féminin (D1)… Après deux affrontements à 24 heures d’intervalle entre Lyon et Dijon la semaine dernière résultants en deux surprenants 0-0, voici que se profilent le même jour deux OM-PSG ! Ou plutôt un OM-PSG l’après-midi chez les filles, et un PSG-OM le soir chez les garçons…
Cet ordre inversé est sans doute la seule différence notable entre ces deux rencontres. Car dans un cas comme dans l’autre, il est bien difficile de croire que Parisiennes et Parisiens ne l’emporteront pas – peut-être largement, on peut le redouter –, tant les différences entre les deux clubs sont aujourd’hui abyssales. Au masculin comme au féminin.
Grâce à ses deux victoires à la maison contre des concurrents directs (Guingamp 2-1, Metz 3-0) – succès très importants, donc – l’OM pointe à une 8e place qui lui assure 4 points d’avance sur le premier relégable. Mais l’équipe reste sur une nette défaite à Bordeaux (0-3), équipe que le PSG avait lui-même corrigée (3-0).
Les Olympiennes font toujours preuve d’envie – enfin, il faudrait relativiser, car certaines joueuses ne semblent guère « mortes de faim » sur le terrain… – et de solidarité, mais le manque de cohésion tactique, l’inexpérience de l’ensemble, et les trop nombreux déchets techniques ont quand même de quoi inquiéter. À Bordeaux, contre des Girondines tout juste moyennes, l’OM s’est montré inexistant. On se dit alors qu’il faudra un miracle pour résister à un PSG en pleine forme, qui n’a encaissé qu’un seul petit but depuis le début du championnat, et viendra à Marseille en nouveau leader.
La défense olympienne ne donne pas toutes les assurances, loin de là. Alors qu’en sera-t-il face à Katoto, Diani, Nadim, Däbritz et autres Huitema ? Quant à l’attaque, où seule Mickaëlla Cardia tient à peu près son rang, comment fera-t-elle pour bousculer l’arrière-garde parisienne ?
L’exploit de 2017 – la victoire 2-0 à Roger Lebert – semble loin, très loin. À l’époque, l’OM – même promu en D1 – se composait de joueuses très expérimentées (Brétigny, Gadéa, Peyraud-Magnin, Asseyi, Storti, Yuceil, sans oublier le talent de la jeune pépite Lakrar). Aujourd’hui, si Pizzala et Coton-Pélagie sont toujours là, l’effectif est très, très jeune. À Bordeaux, l’âge moyen était inférieur à 22 ans. L’expulsion de la gardienne Blandine Joly (19 ans) propulsera dans les cages face au PSG Thelma Fiordaliso, 17 ans et 11 minutes de jeu à son actif en D1 en tout et pour tout (à Bordeaux, elle n’a jamais joué en D2 non plus, seulement en U19)…
On reproduira donc forcément les propos déjà tenus avant le déplacement à Lyon lors de la 1re journée : ce n’est pas contre un tel adversaire que l’OM ira chercher son maintien – puisque direction et staff n’ont pas offert à la section féminine les moyens d’une autre ambition –, mais contre des clubs plus modestes. On attendra donc juste des Olympiennes qu’elles fassent honneur à leurs couleurs, en jetant toutes leurs forces disponibles dans une bataille que l’on espère la plus pacifique possible. Parce que le foot est et doit rester un jeu, un spectacle, et pas la guerre. Et si l’on espère un public nombreux pour soutenir les Olympiennes, on se doit aussi et dans un même élan souhaiter un comportement irréprochable de celui-ci envers l’adversaire. Que les trop malheureux réflexes du foot masculin restent à la maison. La discipline au féminin possède des valeurs qu’il serait dommageable de piétiner au nom d’une rivalité dont il ne faut pas oublier qu’elle fut créée de toute pièce par le tandem Tapie-Denisot à des fins d’audience, et donc d’argent. Que les supporters, samedi (et les joueuses, au cas où), ne l’oublient pas.
Arbitre : Maika Vanderstichel
À noter :
– En 4 confrontations en ces deux équipes, le PSG l’a emporté 3 fois, l’OM une, avec 12 buts parisiens et 4 marseillais.
– Sur les deux rencontres précédentes à domicile, l’OM a marqué à chaque fois 2 buts.
– L’OM réussit bien à Marie-Antoinette Katoto, auteur de 5 buts sur les deux dernières confrontations (un triplé, puis un doublé).
– Après ses débuts au Celtic Marseille, l’actuelle capitaine olympienne Caroline Pizzala avait évolué 7 saisons au PSG, y devenant internationale, y jouant 127 matchs en D1 (20 buts). Elle en est aujourd’hui à 113 avec l’OM (27 buts), dont 36 en D1 (6 buts).
– Nora Coton-Pélagie, Parisienne d’origine (née aux Lilas) a joué 4 saisons au PSG (2008-2012, 75 matchs en D1, pour 10 buts).
– L’attaquante de l’OM Maëva Salomon, née à Villepinte, a été formée au PSG. Elle y a joué notamment 3 saisons en U19 (avec une apparition en D1).
– La recrue Sarah Palacin est, elle, passée dans le club de la capitale en 2016-2017 (6 matchs, 1 but).
Les deux derniers OM-PSG :
2017 : OM 2-5 PSG
2017 : OM 2-0 PSG
Prono : PSG
Le but de Sandrine Brétigny contre le PSG en 2017 et sa fameuse célébration.
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Crédits photo : OM.net, FFF.