J 1 | OM-SDR : attention au tour de Reims !

Qui dit nouvelle saison, dit match d’ouverture et qui dit match d’ouverture, dit avant-match ! Le voici donc, tout beau, tout chaud ! Sortez vos flûtes à champagne et sirotez-le avec nous avant de regarder (au stade ou ailleurs) les débuts de l’OM version 2019-2020. En espérant qu’ils soient bons !

Enfin ! Une nouvelle saison reprend et nous allons retrouver notre cher OM. Un grand mot que ce « enfin » ! Certes, nous sommes contents de pouvoir à nouveau regarder les matchs de notre club de cœur, mais la saison dernière a laissé des traces. De grandes traces.

Des blessures à peine cicatrisées qui n’auront pas besoin de grand chose pour se rouvrir. Notre nouvel entraineur portugais a donc fort à faire avec un groupe plus ou moins identique à celui de l’année dernière dont le mental est aussi friable que les fameux biscuits roses de Reims.

Espérons simplement que la préparation fut productive et que les résultats s’enchaineront rapidement. 

Nous voulons tous ressortir le champagne qui traine depuis bien trop longtemps au frigo, malheureusement ce n’est pas un mercato qui peine à passer la seconde ou même les inquiétudes de la saison passée, toujours bien présentes, qui vont nous faire sabrer la bouteille de l’allégresse. Cependant, des motifs d’espoirs commencent à poindre. Suffisamment pour enfin retomber dans cet état d’ivresse sportive typiquement marseillais ? Le temps nous le dira.

Un MercatOM au ralenti

C’en deviendrait presque une habitude (sic) : ce mercato, à l’image des précédents, est tout sauf excitant et rassurant, avec pour seuls renforts les arrivées de Dario Benedetto et d’Alvaro Gom… Gonzalez, pardon…
Rappelons également que Benedetto, même s’il sera probablement qualifié, sera très certainement à court de rythme et surtout d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers contre Reims.

Le fameux Alvaro Gomez et Henri-Jacques Eynaud notre président

De plus, même si ces recrues ont encore tout à prouver et peuvent constituer de belles surprises, les manques qualitatifs et quantitatifs observés depuis plusieurs mois (années ?) ne sont toujours pas comblés, malgré les alertes et les attentes des supporters et autres observateurs avisés.
Par exemple (liste non-exhaustive) :

  • Notre arrière-gauche l’est énormément, gauche, ça nous l’avons tous remarqué ! Le match contre Naples le confirme une nouvelle fois, il devient urgent de recruter un titulaire à ce poste! Ou pourquoi ne pas laisser sa chance à Rocchia, auteur d’une bonne entrée contre le 2e de la saison dernière en Serie A.
  • Notre cher gardien et capitaine; nous l’avons adulé, porté aux nues, dédié un chant même, mais ne serait-il pas temps de laisser la place lorsqu’on regarde ses 2 dernières saisons ? Son stage à Merano, même s’il semble avoir été efficace, ne suffira probablement pas à lui faire retrouver son panache d’antan. Steve est une légende de notre club et cela me ferait mal de le voir partir sur un nouvel échec.
  • Notre « Grantatakan », qu’en est-il ? Benedetto vient d’arriver, certes, mais est-ce notre « graal » tant attendu ? Même s’il casse la baraque, ce que nous souhaitons tous, il sera bien seul numériquement. Sera-t-il suffisant ? L’entrée de Casper Germain contre le Napoli fut significative tant elle fut inutile. Benedetto ne pourra pas porter l’équipe offensivement tout seul, c’est une certitude.

Nous pouvons donc légitimement nous demander « Pourquoi tant d’apathie de la part de nos dirigeants ? » Nous n’entrerons pas dans le débat ici, mais le FPF a bon dos surtout quand on voit d’autres clubs avec une attractivité et des moyens inférieurs se renforcer intelligemment et à moindre frais.

Des certitudes ? Où ça ?

Ce ne sont pas des LEDs !

(Photo Guillaume Ruoppolo/Getty Images)

Ce mercato low-cost est inquiétant sur plusieurs points : d’une part les finances qui semblent être au plus mal, mais surtout d’un point de vue sportif avec un effectif vieillissant et numériquement pauvre qui reste sur une saison frustrante, décevante et ô combien rageante.
La nouvelle saison démarre donc avec un capital de certitudes assez limité. La fébrilité défensive, l’attitude dilettante des « cadres » de l’équipe et la lassitude des jeunes oubliés par le précédent entraineur seront-elles de la partie cette saison ? Rien n’est moins sûr, attendons de voir.

Nous savons que notre effectif, qui est sensiblement le même depuis la saison 2017-2018, est capable du meilleur (une certaine campagne européenne en 2018), comme du pire (toute la saison qui a suivi). Forcément, nous restons plus facilement sur l’échec le plus récent qui a achevé de nous priver de toute compétition européenne pour cette année. Il ne tient qu’aux joueurs et au coach de redresser la barre pour nous faire retrouver, match après match, des certitudes autres que « Scrogneugneu*, Amavi est toujours aux fraises ! » (*Je me suis auto censuré pour ne pas être vulgaire) ou encore « Palsambleu !* Quand Germain joue, nous jouons à 10 ! » (*Auto-censure n°2).

Quel bonheur serait-ce de renouer avec les certitudes qui ont accompagné l’OM du début des années 90, où on ne se demandait pas si on allait gagner, mais par combien de buts !

Autre ambiance, autre époque

Good OMens ? *

La venue d’André Villas-Boas nous a d’abord laissé sceptiques. Pourquoi choisir un entraineur au chômage depuis un an et demi, avec des expériences mitigées et une carrière relativement courte ? A-t-il les épaules pour un club comme l’OM ?
Cependant, au fil de ses sorties médiatiques et de ses interviews, AVB surprend et rassure. Il parle foot et sans langue de bois (peut-on dire que cela change de son prédécesseur ?), semble assumer ses erreurs (bis) et donne l’impression de savoir où il va et où il veut aller (ter).

De plus, le lusitanien semble vouloir s’appuyer sur les jeunes. Système D ou véritable désir de piocher dans le vivier marseillais, nous le saurons certainement plus tard dans la saison mais toujours est-il que c’est une très bonne idée, trop souvent mise de côté par nombre d’entraineurs avant lui. Les supporteurs réclamaient de voir les Lihadji, Chabrolle (qui a fait un très bon match contre Naples) et autres Phlipponeau, peut-être seront ils exaucés. Et nous pourrions même rêver à revoir Rocchia, qui avait fait bonne impression l’année dernière en préparation avant d’être mis inexplicablement au placard puis prêté à Sochaux en toute discrétion. La place donnée aux jeunes cette année sera primordiale tant les mercatos passés ont été pauvres en recrues mais riches en départs et l’effectif toujours plus vieillissant.

Lihadji, la pépite olympienne

Avec un entraineur compétent et capable de faire éclore les talents, qui sait ce que nous réservent nos pépites et notre équipe ?
Rêvons un peu.

Autre motif d’espoir, la saison passée, l’équipe trainait des pieds de manière ostentatoire, très certainement pour signifier qu’ils ne croyaient plus en Rudi Garcia (malgré les affirmations officielles contraires). Avec un nouveau technicien sans à priori, la donne pourrait changer et le collectif retrouver une motivation jusqu’alors en berne.

Football Champagne !

Parlons un peu de notre adversaire à venir.
Le Stade de Reims, alors promu de Ligue 2, reste sur une saison correcte pour terminer 8e du dernier exercice avec 55 points. De nombreux joueurs de qualité composent cet effectif avec notamment Rémi Oudin, meilleur buteur du club avec 10 buts en L1 la saison passée, mais aussi leur capitaine, Alaixys Romao, vieille connaissance de l’OM, qui a porté les couleurs olympiennes de 2013 à 2016.

Romao, l’ex-milieu de terrain marseillais

Le club rémois s’est également renforcé à l’intersaison en recrutant le jeune gardien serbe Predrag Rajkovic que les aficionados de Football Manager connaissent bien, mais également Marshall Munetsi, milieu Zimbabwéen de 23 ans en provenance des Orlando Pirates (Afrique du Sud). Ces recrues incarnent bien la politique d’avenir du club de la Marne.

Les dernières confrontations entre l’OM et le Stade de Reims sont assez équilibrées (4V-4N-3D) même si les oppositions de la saison précédente n’ont pas tourné en faveur du club olympien (Match nul 0-0 au Vélodrome, défaite 2-1 à Auguste-Delaune).
Le match de samedi, entre ces deux équipes qui veulent commencer leur saison de la meilleure des manières par une victoire, sera sans aucun doute très disputé et il faudra faire très attention à ne pas déjouer face à un adversaire coriace et motivé.

Avec des joueurs préparés et impliqués, nous pourrons certainement obtenir un résultat et lancer notre saison 2019-2020. Rappelons que l’année dernière, nous avions débuté par un 4-0 face à Toulouse pour la suite que l’on connait. Prenons garde à ne pas nous enflammer en cas de résultat positif, ce que nous espérons toutes et tous.

Nous voilà donc à l’aube d’une nouvelle saison, avec plus d’interrogations que de certitudes, mais nous pourrons difficilement faire pire que l’exercice précédent. L’espoir est de mise avec un entraineur qui semble avoir la tête sur les épaules et des joueurs qui montrent un peu plus de motivation que l’année passée et si nous pouvions terminer le mercato avec quelques recrues de plus aux postes stratégiques, cela n’en serait que mieux !

Souhaitons donc le meilleur pour notre équipe, qu’elle retrouve enfin sa place dans cette Ligue 1.

Il ne reste maintenant qu’une seule chose à dire à nos joueurs: « Attention au tour de Reims ! »

Allez L’OM !

 

* Good Omen : Bon présage

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A propos de SofaWarrior


Le prof préféré de ton prof préféré. J'ai vu de la lumière et je suis rentré. En plus, on m'a promis de la Guinness à volonté.
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