L’Olympique de Marseille accueille le RC Strasbourg dans le cadre des huitièmes de finale de Coupe de la Ligue ce mercredi 19 décembre. Un dernier match à domicile en cette année 2018 pour les olympiens, qui tiennent là une occasion rêvée de finir sur une meilleure note.
En cette période de Noël, on ne sait plus très bien à quel saint se vouer dans la cité phocéenne. Saint Gustave ne met plus un pied devant l’autre. Saint Rudi ne compte plus qu’une poignée de fidèles. Saint Jordan suit le chemin de Saint Patrice Évra, patron des lignes de touches désertées et du marquage laxiste. Le trop seul Saint Florian se retrouve donc à devoir exaucer toutes les prières marseillaises. Côté saints, Adil, de son côté s’en est trouvé une paire ! (blague graveleuse pour tonton Patrick au repas de famille, de rien, c’est cadeau).
Il faut avouer que la messe est dite pour une partie de nos ambitions… Cette équipe, héroïque l’an passé, arpente cette année un long chemin de croix au niveau européen. Le championnat commence dangereusement à y ressembler.
Brèves de plaisanteries
Le report des matchs successifs causé par des rois mages atteints d’une fièvre jaune. On a essayé, à MassaliaLive, de trouver les causes du désastre. À défaut de les constater contre Bordeaux ou Sainté… On a tout tenté ! Infiltrer le quotidien de Jacques Henri (feu viril bacc’), entrer dans la peau de Rudi, glisser des tweets codés, rien n’y a fait. Cette équipe reste une énigme et Julien Lepers et Giovanni Ciccolunghi ont pris leur retraite. On peut toujours espérer un Messi(e) providentiel au mercato d’hiver (on appelle aussi ça « et pis fanny »). Il faudra se contenter de cette équipe en souffrance pour finir l’année.
La dernière prestation en Ligue Europa était la goutte d’eau pour un stade vélodrome qui même presque vide, a su faire déborder sa colère. Sur le papier, l’équipe de l’OM surclasse l’effectif strasbourgeois mais quand on peut perdre 1-3 contre des remplaçants chypriotes en alignant l’équipe type… Permettez moi d’en douter. L’OM, dans ses pérégrinations, nous emmène dans des chemins qu’on croyait disparus. En quelques semaines on nous a presque ramené à l’ère Michel (l’ère, pas la mère Tonton Patrick !).
Une coupe en bois ?
La coupe à moustaches n’a, historiquement, jamais été très appréciée et souvent prise à la légère. En me rappelant la liesse sur le vieux port lors de la victoire en 2010, je me dis qu’elle n’est pas si banale que ça cette coupe de la ligue… En y regardant plus près, c’est même LE meilleur moyen d’être européen l’an prochain. 4 matchs, 4 victoires pour une place en Europa League il vous faut quoi d’autre ? (Je pense à ceux qui sont en train de compter sur leurs doigts…)
Certes, si c’est pour offrir la pathétique (pitoyable? Désastreuse?) image de cette saison autant la donner à plus méritants. Il s’agit là d’honneur, de respecter l’histoire du club qui s’est forgée à travers les trophées. L’OM est mal en point et même avec un effectif au complet, l’équipe manque de rythme et de confiance. Le vélodrome est impatient et la crise couve. (Ceci est un axiome) Un passage pour un quart de finale serait un début de guérison avant d’enchaîner a Angers samedi soir. Il est désormais temps pour les joueurs de relever la tête, de bomber le torse et de finir en trombe. Les reports des matchs ont au moins servit à ne pas perdre sur la scène nationale depuis le hold-up nantais.
Les olympiens devraient aligner l’équipe type pour reprendre du rythme en vue de la dernière journée. Garcia avait annoncé cet été un turn over des gardiens pour les coupes. Au vu du manque de rythme de Mandanda il faudrait peut être revoir l’idée si il doit jouer à Angers samedi. On espère que cette longue pause a fait du bien aux têtes marseillaises en misant sur le fait que Limassol était juste un match amical et que c’est d’ailleurs pour ça qu’on a mis Escales. Oui. On peut vous le dire maintenant.
Le RC Strasbourg, quant à lui, enchaîne les matchs autant que les contre performances en championnat récemment. Malgré une reluisante 9eme place avec deux matchs en plus, les joueurs du Racing restent sur une défaite à Reims après s’être faits rejoindre contre Caen. Les hommes de Thierry Laurey sont malheureusement, le genre de joueurs à se sublimer dans des matchs importants. Pour avoir vu leur match contre Paris c’était héroïque. Heureusement pour nous, c’est le plus souvent à la Meinau que les alsaciens brillent. Le RCS voyage mal et la dernière victoire strasbourgeoise au vélodrome remonte à 1996 et un but de Pascal Nouma. Ça fait déjà plus peur que Benjamin Corgnet.
Victoire impérative
Alors si on perd on pourra toujours se consoler en entendant que : « c’est dommage car on a fait une seconde période de très haute volée, et que, sans les tirs au buts on faisait match nul. En plus avec des prolongations il aurait neigé et on aurait pu faire nos lacets, donc on aurait certainement dû gagner le match, mais l’arbitre en avait décidé autrement…
Il serait en effet dommage d’avoir des regrets en fin de saison en se disant que finalement, elle était pas si mal cette coupe en bois.
On veut gagner.
On doit gagner.
On est chez nous !
Allez l’OM !
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Pourvu que la beauté soit belle , mlerci