L’OM a annoncé aujourd’hui, via un communiqué de son directeur général Philippe Pérez, que le club ne jouerait pas au Vélodrome cette année : tout a été tenté, de notre côté, afin de permettre aux Marseillais de venir soutenir leur équipe au stade Vélodrome. Mais la position radicale de la municipalité ne nous laisse d’autre choix que de prendre cette douloureuse décision. Il s’agit, malheureusement, de notre seule option pour préserver les intérêts vitaux de l’OM qui ne peut pas et ne paiera jamais ce que réclame la mairie.
Petit récapitulatif de cette situation … ubuesque ? pathétique ? comico-tragique ? Gaudinesque ? marseillaise ?
Suite aux travaux de couverture du Vélodrome, la Mairie avait décidé, dans un premier temps, que l’OM devait payer au minimum 8M€ par an, plus 8% du montant brut des recettes (correspondant à la taxe sur les spectacles).
Après s’être écriés comme des footballeurs à peine effleurés dans la surface, et avoir pleuré dans tous les médias, l’OM est allé négocier avec l’équipe de Mr Gaudin. Les deux parties semblaient se rapprocher d’un compromis, jusqu’à la dernière proposition de la Mairie : 5M€ fixe, plus 20% des recettes au delà de 17,5M€ (ce que l’OM ferait largement dans l’année s’il jouait au Vélodrome, certains estimant le club capable d’atteindre les 35M€), plus la taxe spectacle de 8%.Soit, en se basant sur les recettes estimées, à environ 10M€ annuel de loyer. On peut en déduire que les génies de la Mairie n’ont pas réfléchi au fait qu’il y avait peut-être à l’OM au moins quelques personnes capables de compter, et donc de se rendre compte que ça revenait à payer autant que la somme annoncée à la fin des travaux du stade. Les-dits génies vont pouvoir se vanter de recevoir cette année 0€ (zéro euro) de la part de l’OM, pendant que la mairie de Montpelier encaissera un double loyer ou presque pour leur stade.
Pour rire (jaune) un bon coup et vous rappeler comment on en est arrivé là, vous pouvez relire l’acte I de notre chronique d’un stade critique :
http://www.omlive.com/edito/chronique-dun-stade-critique-acte-i