Mené au score après 5 minutes de jeu, l’OM a su trouver les ressources techniques et mentales pour arracher un match nul méritoire. Ce point acquis face à un concurrent direct vaudra sans nul doute son pesant d’or dans la course pour le maintien.Les équipes :
OM : 1 mec en noir avec des gants, 10 mecs en blanc
Brest : les 11 autres en face
Résumé :
Le redoutable Stade Brestois prend l’OM à la gorge dès le début de match, exerçant un pressing haut et récupérant bon nombre de ballons par les stars mondiales Culma et Guidileye. L’ouverture du score finistérienne est donc des plus logiques, Poyet – surnommé le Cristiano Ronaldo de la Recouvrance- trompant Mandanda d’un tir surpuissant parfaitement placé.
Mené d’entrée, l’OM ne se laisse pas abattre et part à l’assaut de la muraille brestoise constituée par les légendes européennes Zebina et Gentiletti, aux ordres d’Elana, alias le Yachine du 2-9. Lancé à la 19ème minute par Valbuena, Rémy déborde Lorenzi pour offrir l’égalisation sur un plateau à André Ayew.
Rassurés par ce but, les Olympiens optent pour une défense acharnée de ce point précieux pendant 70 minutes, ne concédant que très peu de situations dangereuses à l’adversaire. Avec un peu de réussite, ils auraient même pu réussir l’exploit, Diarra manquant de peu de doubler la mise peu de temps après.
Ce point acquis de haute lutte sous les vivas d’un public conquis permet à l’OM de maintenir l’écart avec la zone rouge. 8 points en 9 matchs, voilà un rythme tout à fait honorable pour une équipe qui joue le maintien, en espérant qu’une petite série de victoires donnera un petit matelas d’avance aux hommes de Deschamps d’ici décembre.
Le football est certes un sport individuel, mais à l’heure des remerciements il convient de mettre en avant les grands artisans de cette belle performance.
On a aimé :
-Mandanda, très sûr dans son intervention
-Azpilicueta, très serein défensivement et habile relanceur
-Morel, sur sa lignée glorieuse du début de saison, tant offensivement que défensivement
-Diarra, véritable tour de contrôle du jeu olympien
-Lucho, meilleur coureur de fond de l’histoire du football marseillais
-les dirigeants de l’OM dans leur ensemble, pour ce casting de rêve.
On n’a pas aimé :
-devoir être ironique pour arriver à faire le compte-rendu d’un match qu’une équipe véritablement cohérente, solide et combattive gagne 3-0 au lieu de concéder un nul pitoyable à l’issue d’une performance insignifiante.
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