Valse à trois temps

Au soir d’une défaite frustrante, Marcelo Bielsa, le Corcovado argentin de l’OM donne sa démission. La statue du Commandeur est déboulonnée. Les supporters sont déboussolés. La chemise de Labrune est déboutonnée. La fin du monde est en vue : les Mayas, Nostradamus et Paco Rabane avaient raison, à la date près. Ça, c’est du pitch, Coco !

Trifiction (final + Logo)

La détresse et la colère du bon peuple marseillais sont telles qu’entre deux vagues de suicides collectifs sur la Canebière et aux abords du Vélodrome, un brusque tsunami d’énergie psychique déchire le continuum espace-temps et crée trois univers parallèles ou plutôt divergents, selon la décision prise par les dirigeants du club.

Dans le premier, San Marcelo se ravise, assure qu’il ne s’agissait que d’une mauvaise blague et assume ses fonctions pour la saison à venir.

Dans le second, Franck Passi, l’ancien du club, la solution interne évidente, le copain de tout le monde à l’OM, fort de dix-sept ans d’expérience dans le football et qui a pris une nouvelle dimension en assistant Bielsa, est mis aux commandes de façon pérenne.

Enfin, dans le dernier, au terme d’un casting marathon d’une semaine envisageant pas moins de deux noms (dont Antonetti, ouf !), un entraîneur espagnol quasi inconnu sur les bancs européens, au sourire Ultra Brite et aux blazers impeccables – qui avait, par le plus pur hasard, trompé son chagrin entre son limogeage d’Olympiakos et un deuil familial en visionnant tous les matchs de préparation de l’OM et en évaluant nos joueurs – se trouve parachuté en première ligne sur la glacière… pardon, le banc phocéen.Corcobielsa (DEF + LOGO]

Utopie… ratée

Le lendemain de la défaite à domicile contre Guingamp, Marcelo Bielsa retrouve ses joueurs au centre d’entraînement RLD et leur explique qu’il se ravise. Les messages vocaux larmoyants de Labrune sur son répondeur ont fini par le convaincre.
En gage de bonne volonté, le natif d’Orléans lui a offert la tête de Pérez et effacé le numéro de Doyen Sport sur son portable, devant les yeux inquisiteurs du technicien argentin. Enfin, on arrête de marcher sur la tête, Marcelo a désormais les coudées franches !

Rassurés – à l’exception d’Alessandrini – les joueurs mettent les bouchées doubles. Il faut laver l’affront du revers inaugural de la saison. Même si tout n’est pas parfait, le match à Reims donne des motifs de satisfaction. Le succès 2-1, un peu dans la douleur, mais avec de bonnes intentions, remet le groupe olympien dans le sens de la marche. Michy ouvre son compteur de buts, et l’équipe retrouve la réussite.
L’opposition troyenne la semaine suivante n’est qu’une formalité (4-1). La saison est bel et bien lancée.

El loco est d’ailleurs dans la lignée de sa première pige à Marseille. Les Olympiens continuent de régaler le Vélodrome avec leur jeu alléchant et, cerise sur le gâteau, la défense est moins fébrile. Vincent a beau dire, ça aide d’avoir des défenseurs centraux de métier dans une équipe…

C’est donc avec confiance qu’est abordé le choc des Olympiques, avec le retour au Vélodrome des traîtres Morel et Valbuena. Poussé par un public déchaîné, l’OM enchaîne un nouveau succès 2-0 hissant le club à la deuxième place derrière l’intouchable leader parisien.

Cependant, même si tout semble aller pour le mieux au royaume de Bielsa, le déferlement médiatique qui se prépare va mettre à mal la sérénité dépeinte par les « Objectifs Match » hebdomadaires.
Labrune, vexé de ne pas avoir pu réaliser ses dix transferts annuels, et sous la menace de Doyen Sport qui, eux, n’avaient pas effacé son numéro, commence en coulisse à distiller son poison. Il parle aux cadres olympiens d’offres alléchantes de gros clubs européens, et leur explique que si tout va bien, ils pourraient s’y rendre dès janvier. Pour cela, ils doivent s’assurer de ne pas se blesser, cela va sans dire.
À la presse, il continue de vanter les mérites de son coach en se félicitant de l’avoir enrôlé et de lui avoir donné les clés du club. En off, il insinue que le groupe l’a lâché et n’accepte plus la méthode militaire de l’Argentin.

Jounaleux

Les médias s’en donnent à cœur joie. En manque de polémique, le PAF sportif s’en prend à ce fou qui a décidé de se moquer du football. Rien que ça. Les joueurs sont harcelés de question sur la vie de groupe et sur leurs envies d’ailleurs.
RMC annonce même qu’ils savent de source sûre que les joueurs sont traumatisés par des séances d’autocritiques n’ayant rien à envier à celles conduites pendant la glorieuse période soviétique. Ménès fait enfin le buzz en disant qu’on ne peut pas donner les rênes d’un club comme l’OM à un entraîneur qui ne fait pas attention à sa ligne. Être dans le monde du football et être obèse, ça n’est pas sérieux !

C’est dans une ambiance délétère que l’OM monte à Paris. La conférence de presse d’avant-match tourne autour du surpoids de Bielsa. On lui demande son avis sur le régime Dukan et Foxonet se permet même de lui offrir le magazine Elle « spécial conseils minceur » qui lui a permis d’être si séduisante aujourd’hui. Agacé, Bielsa quitte la conférence. L’Équipe titre : « Le GROS coup de sang d’El Gordo ».

Perturbé, l’OM ne tient pas le choc face à Paris et s’incline 3-1. Les semaines suivantes sont moins convaincantes, et les joueurs se découragent. Comme un air de déjà-vu.

Heureusement, l’Europe donne une bouffée d’air à un groupe qui en a bien besoin. Tombés dans une poule facile, les Marseillais récitent leurs gammes et finissent premiers de leur groupe.
À la trêve, l’OM est sur le podium, loin derrière Paris et Monaco, et juste devant Lyon. Le combat pour remporter le droit de se faire refaire les fesses en août par un cador européen s’annonce palpitant.

par Fabmars.

Dystopie… lote dans l’avion

Extraits du journal de Franck Passi

Dimanche 16 août
Aujourd’hui, j’ai dirigé le match sur le banc, puisque M. Bielsa est parti. J’ai essayé de suivre ses notes pendant la semaine d’entraînement. Mais entre son écriture et les joueurs qui se plaignaient d’être trop fatigués, j’ai finalement opté pour des tennis-ballons et des toros. À un moment, j’ai cru que Reims avait marqué. Sur un corner, Mendy repousse le ballon de la tête, mais Traoré le Reimois avait suivi ; il a tenté une reprise en demi-volée, et… le poteau !

M. Labrune n’a pas arrêté de me dire cette semaine que ses recrues étaient fantastiques, que les Payet et autres Ayew seraient vite oubliés. Il est le président, il s’y connaît donc forcément. C’est pour ça que j’ai pas hésité une seconde à faire rentrer Sarr et Nkoudou. Et là, le miracle est arrivé : suite à un cafouillage sur corner, Nkoudou a marqué ! J’étais le plus heureux de tous. Grâce aux notes de M. Bielsa et aux joueurs de M. Labrune, j’ai fait gagner un match à mon équipe. Au moins, le futur entraîneur, s’il arrive cette semaine, ne commencera pas avec trop de points de retards sur les premiers.

4

Lundi 17 août
M. Labrune est venu me voir aujourd’hui après l’entraînement. Il m’a parlé d’opportunité, de Distin, et d’Eric Carrière. J’ai pas trop écouté ce qu’il disait, car j’étais en train de regarder discrètement les numéros d’Objectif Match de l’an dernier. M. Bielsa n’avait préparé à l’avance que l’entraînement de la semaine dernière. Là, je vais devoir poursuivre tout seul, surtout que Reyes et ses copains viennent de partir aussi. C’est compliqué. J’espère que le nouvel entraîneur arrivera bientôt.

Mardi 19 août
À l’entraînement, Thauvin était absent. Puis Vincent m’a appelé. Arrivé dans son bureau je me suis retrouvé face à Cabella et des photographes. Le Président me demande de l’appeler par son prénom, car on est une grande famille, tous unis. Il m’a parlé pendant vingt minutes. Je comprends mieux la souffrance de Dja Djédjé l’an dernier quand M. Bielsa lui expliquait son poste. Vincent m’a demandé ce que je pensais de ma carrière et de mes opportunités. Il m’a demandé si je croyais au destin. Je crois que j’ai mal écouté la dernière fois. J’ai peur. C’est pour ça que j’ai insisté en lui demandant quand arrivait le nouvel entraîneur.

3

Mardi 1er septembre
On a battu Troyes 2-0. Vincent m’a félicité. Il trouve que je suis vraiment bon pour avoir réussi à faire la semaine tout seul avec les joueurs. Le mercato est terminé.

Ça faisait une semaine que j’avais des doutes, et mes peurs se sont justifiées : en présentant les nouveaux joueurs, Vincent a dit que je serai l’entraîneur pour la saison à venir, au vu de mes dix-sept ans d’expérience et des divers avis collectés auprès de spécialistes tels que Frédéric Antonetti, Élie Baup ou Rolland Courbis.
Après les photos avec ses amis journalistes, il m’a expliqué qu’il fallait satisfaire « le Doyen ». Quand je lui ai demandé qui était le plus vieux entre Romao, Pelé et Diarra, il a semblé sourire et m’a dit : « Fais jouer les recrues le plus possible et tout ira bien ».

7

Lundi 21 septembre
Hier, on a perdu face à Lyon. Je ne comprends pas. J’ai suivi les Objectif Match de la saison dernière à la lettre et je fais jouer les recrues. En plus, sur les conseils avisés de José – et avec l’accord de Vincent – Albert Emon et Pancho Abardonado sont venus m’assister. Et pourtant on perd… Vincent est introuvable depuis quelques semaines.

J’ai dû annuler le décrassage et les soins d’aujourd’hui parce que les gars de la sécu avaient besoin que les kinés les massent. Au fait, José est rentré de Tunisie. Vincent l’a nommé responsable des échanges entre le centre de formation masculin et l’équipe féminine. Ça lui permet d’avoir à nouveau son salaire et de faire son travail comme avant, mais sans les embêtements : les faux-supporters-non-marseillais ne peuvent plus lui gueuler dessus sur Internet. Ils sont forts lui et Vincent.

2

Samedi 17 octobre
On vient de gagner 2-1 ! Bon, la défense de Lorient a été bizarre tout le match, mais peu importe. Une victoire, ça fait du bien. Et j’ai enfin revu Vincent ! Il a passé le match en loge avec Féry, le Président de Lorient. Après, aux interviews, il a fait la morale aux journalistes, comme quoi ils avaient été indécents et minables de nous critiquer après la défaite de la dernière journée face à Paris. Quatre à zéro, ils nous avaient mis.

José m’avait conseillé de blâmer Stéphane (Cassard) auprès des journalistes. J’ai des remords. Il est sympa, les joueurs le respectent, il est compétent. Mais c’est vrai qu’il est pas de chez nous. Grâce à cette idée, j’ai encore ma place et les tifos du virage sud n’insultaient que Stéphane et la patronne aujourd’hui. Après les interviews, Vincent a emmené les journalistes prendre un verre. Avec mes assistants, José et Lolo Spinosi, on a bu un coup nous aussi.

MITCH-8
Jeudi 24 décembre
José m’aide beaucoup en préparant le programme des entraînements, les compos… Mais il dit qu’on a besoin de Lolo. Le problème, c’est que Vincent est injoignable depuis la défaite face à Monaco. C’est parce qu’on est dix-septièmes. J’ai compris comment il est maintenant.

Des gars de Doyen Sport sont arrivés il y a quatre jours. Comme ils n’ont pas trouvé Vincent, ils s’en sont pris à moi. Ils ont dit que leurs joueurs perdaient trop de « value ». Avec leur accent, difficile de comprendre. C’est pas « valise », ni « valium ».… José m’a dit de demander à son pote Willie McKay ce que ça voulait dire. Ils ont laissé José tranquille, car il leur a dit qu’il était « on formation ». Ils n’ont pas bien compris je crois.

Lolo m’aidait depuis deux mois en attendant qu’on voie Vincent pour lui signer un nouveau CDI, mais les gars de Doyen l’ont fait sortir. Ça a été l’empoignade avec la sécu appelée par José, faut dire que les gars de Doyen étaient mieux armés.

1

Je sais que je vais pas passer l’hiver. Mais José m’a rassuré : le responsable de la formation a son contrat qui finit cette année, j’ai déjà un CDI tout prêt. Je sais que je suis pas fait pour ça, mais merde ! Un tel salaire pour être avec les potes… Et puis, c’est encore José qui s’occupera de tout. Comme d’habitude. Je regrette quand même un peu le temps de M.Bielsa : pas de responsabilité, que de la traduction à faire et je pouvais aller boire des coups avec Fabrice, le traducteur officiel… Ce sera peut-être plus calme en Ligue 2 quand même.

par Sillicate.

Focus (DEF + logo)

Réalité… augmentée !

Première conf’ de la saison avant le match contre Troyes. Le nouvel entraîneur souligne d’une veste bleu électrique son sourire blanc nacré. La directrice marketing, Corinne G. venue assister au point presse – et non l’inverse – ne cesse de rajuster sa chevelure qui n’en a nul besoin en le couvant d’une œillade gourmande. Avis de tempête tropicale sous son équateur ? On n’ose imaginer ce qui se passe dans la forêt luxuriante de la Foxonet.

Il faut dire que si Aulas s’est évertué tout ce mercato à upgrader l’OL en OM en tentant de piquer tous nos joueurs, le tandem qu’il forme avec Lacombe ne se peut décemment pas comparer à notre duo Hollywoodien Labrune / Michel. What else ?

La presse est sous le charme. Deux heures et six buts plus tard, le Vélodrome est conquis à son tour. C’est le Blitzkrieg, la campagne victorieuse. El Loco est déjà oublié, rangé au rayon des légendes poussiéreuses de la folle épopée olympienne, à côté de la coupe aux grandes oreilles, de la moumoute à Raymond la science, du maillot de Valbuena (ah ! On me dit que non, cet article n’est plus disponible).

Michel-conf

Ce communiquant 2.0 et charmeur naturel – demandez à Valderama qui se souvient encore, tout ému, de ses avances – s’avère cependant être plus que cela. Ses préceptes tactiques qui conservent les principes offensifs de son prédécesseur tout en simplifiant et rationalisant les tâches défensives trouvent un écho favorable auprès de l’équipe, peu encline à l’austérité du travail répétitif des entraînements « Bielsesques ».

Les joueurs dont le QI moyen semble avoir légèrement progressé depuis la saison dernière (ce que l’on peut estimer par « l’indice de kékétude » de leurs coupes de cheveux, selon la fameuse « théorie de Deschamps », certes empirique, mais maintes fois démontrée par la pratique), sont désormais entourés par quelques cadres ayant l’expérience de l’exigence professionnelle du haut niveau et cela fait une différence.

L’OM arrive donc au premier choc de la saison, face au rival lyonnais, fort d’une efficacité offensive retrouvée, appuyée sur une solide assise défensive. Au terme d’un match crispé et crispant au cours duquel les deux équipes se sont neutralisées, l’OM voit la victoire lui échoir dans le temps additionnel sur deux faits de jeu qui feront polémique :

– Mathieu « petit vélo » Valbuena annihile une action de but toute faite en retardant une transmission de balle cruciale pour faire un tour supplémentaire sur lui-même, avant de rouler au sol en hurlant de douleur sans que personne ne se soit approché à moins d’un mètre de lui

– sur la contre-attaque marseillaise, Jérémy Morel réitère sa « tête plongeante défensive » qui avait coûté si cher à l’OM contre Arsenal deux ans auparavant, offrant la balle de but et la victoire à Michy qui n’en demandait pas tant…

Aulas ira immédiatement « touiter » au complot sur les réseaux sociaux, jurant que les deux transfuges sont en fait des taupes placées par l’OM dans son équipe en vue de saboter les oppositions des deux clubs.
Il a raison, mais il y a bien longtemps que plus personne ne l’écoute.

Michel Flynt (définitif)Chez l’entraîneur, le point G est dans le mot « Goal »…

Quinze jours plus tard, c’est l’ogre Parisien qui est terrassé par l’OM au cours d’un match épique ou les protagonistes se rendent coup pour coup et but pour but, dans un jeu dominé de la tête et des épaules par un sosie d’Huggy les bons tuyaux qui s’avère être Abou Diaby pour sa seule titularisation des matches aller dans l’entrejeu marseillais.

Laurent Blanc, qui a voulu réitérer son coup de « je garde le ballon qui vient de sortir en touche pour laisser le temps à mon équipe de se replacer » devant Romao, prend un coup de boule qui lui fait avaler de travers sa « touillette » plastique. Heureusement pour lui, Rekik a pris le relais avec un high kick à la gorge et ses crampons opèrent une trachéotomie de fortune qui sauve la vie du technicien parisien. Karim clamera haut et fort que c’était son but initial ; il ment, bien sûr.

Quant à la campagne européenne du club, qu’il suffise de dire qu’elle est très différente de la dernière en date, en tout cas moins humiliante (bon, on ne risque pas grand-chose à s’avancer là-dessus, hein -NDLR). L’OM se retrouve donc à la trêve hivernale à nouveau champion d’automne et qualifié pour les 16es de finale de l’Europa League. Qu’adviendra-t-il ensuite ?

Michel champions

La boule de cristal de réalité augmentée Gogol™ étant encore en version bêta, nous ne pouvons ni voir plus loin dans l’avenir, ni garantir l’exactitude de notre description de cette réalité-là. Découvrez donc la suite en direct en suivant la saison sur OMlive…

par Selfmade Footix.

Bielsa prostré DEF

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5 Réponses pour Valse à trois temps

  1. Comme le dirait The Mask… SPLENDIDE ! Pouce levé pour le trio !

  2. Très bon taff ! Par contre je demande le ban à celui qui écrit Marcello !!!!

    • avatar De selfmade footix le 15 septembre 2015 à 22h22

      A l’inverse de Fabius, je plaide coupable mais pas responsable ! 🙁
      C’est Toti qui est en charge de la relecture et de l’élimination des coquilles. C’est lui qui doit être banni.
      Et puis non, en fait je parlais de Mastroianni. :-p

  3. Superbe travail d’équipe. Merci les gars !